Média, Stratégies de groupe, modes de développement, groupe M6, groupe Métropole Télévision, croissance interne, croissance externe, désengagement, partenariat, pôle diversifications, évolution technologique, méthode SPECTRED
Depuis longtemps, l'évolution technologique a proposé des supports de diffusion alternatifs avec des capacités plus importantes que le hertzien : il s'agit du câble et du satellite. Or, ces supports avaient tellement de désavantages en termes d'installation, de souplesse et de coûts, qu'un équilibre s'est établi entre les trois supports sur le marché, le hertzien demeurant ainsi le support de diffusion audiovisuelle de référence pour 98% de la population.
Le bouleversement arrive avec la révolution numérique. Aujourd'hui, tout est codé en numérique. Par conséquent, un nouveau support de diffusion a été développé sur cette base: la TNT, où désormais près de 25 chaînes sont en concurrence. S'en suit une dilution sensible du marché publicitaire télévisuel. De plus, avec le tout numérique et le développement de l'Internet, la consommation de contenu audiovisuel s'est reportée sur le support du haut débit, diminuant encore d'avantage l'audience des chaînes historiques. Un dernier support de diffusion de contenu télévisuel va être lancé : la TV Mobile Personnelle (TVMP.)
Pour appréhender au mieux cette révolution des supports de diffusion, M6 doit se placer sur chacun d'entre eux. A juste titre, le groupe M6 a pour vision « Innover chaque jour ». C'est l'objet de notre problématique.
Si l'on pousse encore plus loin, certaines personnes s'interrogent sur l'avenir des fournisseurs de contenu comme M6 ou TF1 tout simplement parce-que l'on constate un glissement du marché vers un rapport direct contenu-consommateur grâce à l'Internet.
Dans l'industrie du divertissement, une chose est sûr cependant, c'est que les gens demanderont toujours certains type de contenu : football, actualité, documentaires, nouvelles fictions... On constate un positionnement sensible de tous les groupes média sur les producteurs de contenu : M6 porte entre autres une attention particulière sur ses studios de production et ses compétences en matière de gestion des droits.
Face à la multiplication des supports de diffusion, liée au développement technologique, quelle stratégie le groupe M6 peut-il en œuvre pour assurer son développement dans un environnement de plus en plus concurrentiel et diversifié ?
[...] Un décret en Conseil d'Etat précise les modalités d'application des deux alinéas précédents. Il fixe notamment les conditions dans lesquelles le Conseil supérieur de l'audiovisuel constate la part d'audience des services de télévision et, en cas de franchissement du niveau d'audience mentionné ci-dessus, impartit aux personnes concernées un délai qui ne peut être supérieur à un an, pour se mettre en conformité avec la règle précitée. Lorsqu'une personne physique ou morale détient, directement ou indirectement, plus de 15 p du capital ou des droits de vote d'une société titulaire d'une autorisation relative à un service national de télévision par voie hertzienne terrestre en mode analogique, elle ne peut détenir, directement ou indirectement, plus de 15 p du capital ou des droits de vote d'une autre société titulaire d'une telle autorisation. [...]
[...] L'alliance avec le groupe Orange en est une illustration exemplaire. Partenariat Orange et M6 Ce partenariat mis en place en 2005 consiste en effet à développer une offre de téléphonie mobile adaptée à un public jeune avec des conditions tarifaires spécifiques sous la marque M6 Mobile. Ainsi, le groupe M6 se base sur sa notoriété et son image positive auprès des jeunes, ce qui permet à Orange, de toucher ces jeunes auxquels il n'avait pas accès auparavant : la tranche 15-25 ans. [...]
[...] L'activité de téléphonie mobile quant à elle s'est révélée très profitable pour le groupe M6 après 2005. D'une manière générale, il ressort de cette matrice que le portefeuille d'activité du groupe M6 suit un schéma très équilibré au regard des critères du Boston Consulting Group. Cette conclusion tend à renforcer la thèse selon laquelle M6 dispose d'une assise solide pour négocier le virage technologique qui frappe toutes les branches du divertissement et directement ou indirectement la plupart de ses DAS. [...]
[...] On évite les marchés où il y a destruction de valeur. Les internautes sont prêts à payer pour une petite annonce. Or, seloger.com, keljob.com existent déjà. Les Pages Jaunes cherchaient quelqu'un pour se lancer dans les petites annonces. Aujourd'hui, nous détenons du capital d'annoncesjaunes.fr Notre stratégie sur Internet : on cherche des acquisitions, donc en attendant mieux, on va vers des partenariats. Allez-vous vers plus ou moins de production de programmes en interne ? Nous avons une obligation légale d'achat de programmes français pour sauvegarder l'exception française. [...]
[...] Avec l'achat de droits sportifs, il y a une dégradation de rentabilité. Il faut considérer le cercle économique : comment monétiser cette audience ? Les annonceurs sont attirés en fonction des programmes. Ils font des choix différents selon qu'ils visent la ménagère (entretien, beauté) ou les hommes (automobile). Les investisseurs aiment ménager leurs risques en fonction du pourcentage d'audience de chaque chaîne. Par exemple, France télévision a une cible plus âgée, Nokia aura plutôt intérêt à pondérer plus fortement M6 sur les programmes jeunes. [...]
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