Stratégies d'internationalisation, Wal-Mart, Tesco, Wal-Mart International, géant américain, implantations à l'étranger, processus d'internationalisation, rythme des implantations, processus d'Uppsala
Nous aborderons dans ce travail les stratégies d'internationalisation mises en place par les entreprises Wal-Mart et Tesco.
Pour cela, nous analyserons les différents marchés choisis à l'étranger, les processus, le rythme et la vitesse d'implantation de ces deux firmes à l'international (2006).
Enfin, nous approfondirons notre propos avec la question suivante : Les cas de Tesco et Wal-Mart peuvent-ils servir à montrer les insuffisances de la théorie d'Uppsala ?
[...] Dans le cas de Wal-Mart, les implantations ont commencé en 1991 pour se poursuivre quasiment chaque année. On ne constate pas de phénomène de vagues d'implantations à l'étranger simultanées suivies de plusieurs années de grand calme. Certaines années marquent un ralentissement du processus comme en 1997 ou en 2000 mais il n'y a pas de réelle coupure. Pour Tesco, on constate le même phénomène. Si les implantations ont commencé plus tardivement, en 1994, elles ne se sont ensuite plus jamais arrêtées. [...]
[...] L'implantation de Wal-Mart n'y a pas été aisée, bien au contraire. De plus, si l'échec canadien révèle le fait que la distance psychologique n'est pas le critère majeur de sélection des marchés internationaux que cherche à pénétrer Wal- Mart, on peut dire que le fait que la pénétration des marchés sud- américains, relativement éloignés en distance psychique du marché américain mais proches entre eux montre bien que les pays où Wal-Mart réussi le mieux ne sont pas forcément ceux qui semblent les plus proches en distance psychique. [...]
[...] Le processus d'internationalisation d'une firme n'est pas linéaire et il peut même être réversible, avec des replis stratégiques. On le voit bien dans le cas de Wal-Mart au Canada : il est parfois nécessaire de revenir en arrière afin de mieux progresser dans son processus d'internationalisation. Par ailleurs, certaines étapes de ce processus établi par les chercheurs d'Uppsala n'ont plus lieu d'être pour des grands groupes de distribution qui proposent un service, comme Tesco ou Wal-Mart. Parler d'export à l'étranger via un agent ou de site de production à l'étranger n'a en effet plus aucun sens. [...]
[...] On peut donc affirmer que la vitesse de l'internationalisation de Wal-Mart au Mexique a été fulgurante. En terme de rythme, cela représente en moyenne à l'année, une cinquantaine de magasins ! Après le Mexique, Wal-Mart s'est ensuite tourné vers Porto Rico, île dont le statut particulier d'« Etat libre associé aux Etats-Unis l'apparente à un prolongement du territoire national nord-américain. L'ouverture en 1992 du premier Sam's store suivi de quelques grands magasins ne permet toutefois pas de dire que l'implantation à Porto Rico a été réellement rapide. [...]
[...] En effet, d'un stade d'internationalisation inexistante, Wal-Mart et Tesco se sont souvent implantés à l'étranger en rachetant des parts d'entreprises déjà existantes avant de créer leurs propres succursales. Le cas des entreprises de service semble donc remettre en question la théorie d'Uppsala, c'est pourquoi nous allons nous y intéresser plus particulièrement dans une 3e partie. Approfondissement Les cas de Tesco et Wal-Mart peuvent-ils servir à montrer les insuffisances de la théorie d'Uppsala ? On a vu dans la question précédente que les théories de l'école d'Uppsala donnaient des résultats assez ambigus pour 2 firmes dont la stratégie parait à première vu quasi similaire. [...]
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