Subvention, stratégies concurrentielles, Boeing, Airbus, politique commerciale stratégique, marché de l'aéronautique, innovations technologiques, subsides, progrès technologiques, accord bilatéral, gouvernements européens, armée américaine, OMC, Brander et Spencer
En 1972, Airbus fait voler son premier avion A300 avec le premier biréacteur à fuselage devenant ainsi, en 1990, un sérieux concurrent pour Boeing qui depuis 1916 dominait le marché de l'aéronautique.
Ils en sont aujourd'hui les acteurs principaux et redoublent d'innovation pour être le premier constructeur mondial d'aviation civile.
Pour cela, la subvention peut être un outil crucial, mais elle est également source de conflit.
Nous pouvons ainsi nous demander quel rôle peut jouer la subvention dans les stratégies concurrentielles de Boeing et Airbus ?
[...] Adopter ensemble une subvention est la pire décision concernant le bien-être collectif. Il en résulte que les intérêts nationaux prononcés sont des freins au bien- être collectif global. Conclusion L'enjeu de la subvention est donc crucial pour Boeing comme Airbus, mais également pour leur nation respective. En effet, on a pu voir que celle-ci pouvait influencer la production dans le jeu de la concurrence entre les deux géants et le bien-être au niveau des pays. On peut se douter que les débats et plaintes sur les subventions entre Boeing et Airbus, auprès de l'OMC sont destinés à continuer. [...]
[...] Elles étaient, selon Boeing, contraires aux règles de l'OMC, car financé a hauteur de 1/3 en subside pour le développement de l'Airbus A350 concurrent du Boeing 747-8. En mars 2012, après six ans de bataille juridique, l'OMC confirme que Boeing et Airbus ont reçu des milliards de dollars de subventions illégales de la part des États-Unis (environ 5,3 milliards de dollars resp. Boeing), et des gouvernements européens (environ 18 milliards d'euros resp. Airbus). L'OMC n'a toujours pas complètement statué sur le sort des deux compagnies du fait de la complexité de l'affaire et des enjeux qui en découlent. [...]
[...] La PCS favorise une politique commerciale active et protectionniste qui peut se traduire par des subsides qui sont des aides financières ou des appuis des gouvernements envers les entreprises. On peut rapprocher cette théorie à notre cas sur la concurrence entre Airbus et Boeing. En effet, avant 1970, Boeing était le seul sur le marché de l'aéronautique lorsque Airbus, notamment grâce aux subsides des états européens, est entrée sur le marché. Airbus ayant profité des subsides et des innovations a pu survivre et concurrencer Boeing. En encourageant ces industries, les pays ont pour objectifs d'accroître leur croissance et d'élever le niveau de bien-être. [...]
[...] La subvention à l'exportation peut apporter un niveau de bien-être élevé au pays qui l'attribue, comparé à une situation de libre-échange. Prenons le cas de Boeing (États-Unis) et Airbus (Europe), si Airbus obtient une subvention et que Boeing s'abstient de toute intervention, Airbus bénéficiera d'une production supérieure à celle de son concurrent. Il en sera de même pour le profit au détriment de Boeing (on parle alors de profit shifting) et la quantité totale produite par les deux firmes augmentera. [...]
[...] Si les deux entreprises se lancent dans la production, il y aura une perte pour chacune de 5 millions de dollars. Dans un premier temps, on émet l'hypothèse qu'il n'y a pas de subvention et que Boeing bénéficie d'une avance technologique. Boeing occupe le marché en premier. Dans ce cas Boeing va être le seul à produire, l'entreprise va servir tout le marché et avoir un bénéfice de 100 millions de dollars alors que Airbus ne va rien produire et aura un bénéfice nul. [...]
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