Territorialisation, multinationale, Vinci, mondialisation, recherche du profit, choix stratégiques, localisation, investissements étrangers, territoires d'accueil, compétition inter-territoriale, territoire européen, territoire mondial
La mondialisation et la recherche du profit se développant dans le monde économique, les entreprises sont de plus en plus amenées à s'implanter au delà des frontières. Désormais, ce sont dans les choix stratégiques de localisation que préfigurent la réalisation des retombées macroéconomiques inhérentes aux investissements étrangers dans un territoire d'accueil. Les firmes multinationales développent des stratégies directement mondiales et arbitrent entre les localisations de plusieurs territoires d'accueil potentiels. En d'autres termes, la compétition inter-territoriale implique que l'attractivité d'un espace géographique ne peut être conçue sans prendre en compte les finalités des implantations à l'étranger des entreprises. La logique de l'attractivité repose inévitablement sur une interaction entre des intérêts micro et macroéconomiques, d'où l'indispensable convergence entre les stratégies des firmes et les politiques économiques gouvernementales. Vinci, premier groupe mondial intégré de concessions-construction, pour s'imposer sur le plan international, a donc du s'intégrer à cette logique. Ainsi, compte tenu de la concurrence potentielle dans le monde, de quelle manière l'entreprise s'est-elle stratégiquement localisée afin de garantir sa première place mondiale ?
Pour cela, nous verrons, dans un premier temps, comment s'est développé le groupe Vinci dans le cadre de l'histoire des firmes françaises du BTP puis nous traiterons l'aspect financier et boursier de l'entreprise. Enfin, la territorialisation du groupe Vinci en fonction de ses filiales et de ses fonctions sera analysées pour déterminer ses stratégies d'implantation sur le territoire européen et mondial.
[...] La plus importante filiale du groupe est GTM- construction, à qui l'on doit notamment le pont de Rion- Antirion, l'un des plus grands du monde. La filiale réalise également de grands travaux maritimes et souterrains, des barrages, des aéroports, des bâtiments publics et des constructions industrielles. De plus, il faut savoir que SGE, maintenant Vinci, a été l'inventeur du béton à haute performance, et la première à utiliser le béton précontraint en génie civil. Autre membre de ce conglomérat, le groupe Freyssinet, qui compte collaborateurs et une centaine de filiales sur tous les continents, réalise de son chiffre d'affaires en Europe et en Asie-Pacifique. [...]
[...] La logique de l'attractivité repose inévitablement sur une interaction entre des intérêts micro et macroéconomiques, d'où l'indispensable convergence entre les stratégies des firmes et les politiques économiques gouvernementales. Vinci, premier groupe mondial intégré de concessions-construction , pour s'imposer sur le plan international a donc dû s'intégrer à cette logique. Ainsi, compte tenu de la concurrence potentielle dans le monde, de quelle manière l'entreprise s'est-elle stratégiquement localisée afin de garantir sa première place mondiale ? Pour cela, nous verrons dans un premier temps, comment s'est développé le groupe Vinci dans le cadre de l'histoire des firmes françaises du BTP puis nous traiterons l'aspect financier et boursier de l'entreprise. [...]
[...] Dans l'activité Construction, Vinci est très sélectif, privilégiant les marges importantes, c'est-à-dire les contrats rentables, au détriment des volumes. ? La structure financière de Vinci est saine. ? Les métiers de Vinci sont complémentaires. Vinci peut proposer à ses clients une offre globale : conception/construction/financement/exploitation. ? VINCI rationalise son activité sur les marchés difficiles ? [...]
[...] La situation s'éclaire si l'on adopte une approche micro-économique. Dans un contexte de concurrence internationale de plus en plus vive, les entreprises françaises ont dû et su, entrer dans de grands consortiums internationaux, lesquels sont devenus des instruments privilégiés de la réalisation des grands projets de développement. L'évolution du secteur de la construction à travers l'histoire des grandes firmes françaises de BTP, nous permet de mieux comprendre la percée de l'exportation par ces entreprises comme Vinci et de définir clairement leur stratégie de localisation sur les continents. [...]
[...] Économie Urbaine et Territoriale - La territorialisation d'une multinationale : VINCI Cependant, ce développement ne passera pas par l'acquisition des ASF, le gouvernement ayant décidé de ne pas les privatiser. Une opportunité dommageable pour Vinci, qui serait ainsi devenue le numéro un européen des concessions autoroutières. Côté perspectives, Vinci prévoit d'investir 12,7 milliards d'Euros. Par ailleurs, le groupe a réaffirmé son objectif de la hausse de l'activité, sous le double effet de la croissance organique et d'une politique de développement ciblé, tablant sur une croissance de chiffre d'affaires comprise entre 5 et 6%. [...]
Référence bibliographique
Source fiable, format APALecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture