Théorie des parties prenantes, GDF, fusion avec Suez, ouverture du marché gazier, éthique des affaires, RSE, monopole, marché français, enjeux de l'entreprise, éthique de l'entreprise
Suite aux directives européennes, le marché gazier français a été contraint de s'ouvrir à la concurrence. GDF, en situation de monopole sur le marché français a du préparer sa transition pour cette ouverture du marché qui s'est accompagnée d'une privatisation de l'entreprise. Cela ne s'est pas fait sans conséquences sur l'entreprise et les différents acteurs avec lesquels elle interagit.
[...] Dans le même temps, GDF a augmenté la rémunération de ses dirigeants pour son vice-président) alors qu'elle subissait la critique de nombreux acteurs au sujet de la hausse successive des prix. Or, l'entreprise justifiait ces hausses par la régulation trop importante du marché par l'État. En conclusion, nous pouvons dire que GDF, malgré une stratégie et une volonté réelle d'être un des leaders du développement durable, a de nombreux progrès à faire en ce qui concerne l'éthique vis-à-vis de ces consommateurs. [...]
[...] Enfin, la baisse historique du chiffre d'affaires lors de l'exercice 2008/2009 montre que GDF a adopté une mauvaise stratégie vis-à- vis de la concurrence, en signant des contrats à long terme garantissant un prix fixe aux fournisseurs. Et ce alors que ses concurrents ont eu des meilleurs prix au cours spot. Ainsi, malgré certaines erreurs au niveau réglementaire et stratégique, GDF a réussi son adaptation à l'ouverture du marché gazier. En effet, l'entreprise est désormais intégrée à un géant de l'énergie, a obtenu la confiance des marchés et conserve sa domination sur le marché français. L'entreprise respecte-t-elle selon vous les principes issus de la RSE et de l'éthique des affaires ? [...]
[...] Cela peut entrer en conflit avec les souhaits des salariés, en quête d'amélioration des conditions de travail (hausse des salaires ) et de protection des emplois. Nous avons pu observer que différentes contradictions existaient dans les relations entre les différentes parties prenantes, c'est pour cette raison, que nous allons maintenant nous intéresser aux enjeux que l'entreprise après l'ouverture des marchés ce qui marque un tournant important pour l'entreprise. Partie 3 : Les nouveaux enjeux pour GDF Pour traiter cette troisième question, nous allons réaliser le tableau suivant qui nous permettra de présenter clairement les différents enjeux et de les illustrer. [...]
[...] En privatisant GDF, l'État est devenu une partie prenante à part entière qu'il a fallu intégrer dans la stratégie de l'entreprise. De plus la menace des concurrents s'étant concrétisée, l'entreprise a du faire face à une situation de compétition qu'elle ne connaissait pas jusque-là. En termes d'enjeux également, ceux-ci se sont vus élargis à l'échelle internationale. En plus d'assurer sa survie, GDF doit répondre aux attentes de consommateurs et aux inquiétudes socioécologiques des différentes parties prenantes. Ce à quoi l'UE tente de répondre par la mise en place de normes écologiques. [...]
[...] Partie 1 : Les parties prenantes avant la fusion avec Suez Dans cette première sous partie, nous allons commencer par étudier les différentes parties prenantes avant la fusion avec le groupe Suez. Nous allons nous interroger sur leurs diverses attentes et moyens de pression. Figure 1 : Le tableau des parties prenantes La présente analyse nous a permis de mettre en évidence les différentes parties prenantes, leurs attentes et leurs moyens de pression. Cet ensemble très complexe de jeux d'acteurs va nous amener à définir les liens majeurs qui existent entre eux et notamment les oppositions majeures qui vont influencer les actions de GDF. [...]
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