Groupe Vivendi, Compagnie Générale des Eaux, Jean-Marie Messier, Vivendi Environnement, Véolia, entreprise anglo-saxonne, entreprise française, économies à marché coordonné, EMC, système de gouvernance, corruption, fraude
Pour identifier les principaux acteurs de la débâcle de Vivendi il nous faut étudier en partie, l'historique du groupe pour comprendre l'effondrement financier que le groupe a subi.
Vivendi est le reste de la partie médias de l'ancienne Compagnie Générale des Eaux qui, en 1999 était le quatrième groupe français avec un CA de 150 milliards de francs spécialisé dans les métiers de l'eau, du BTP, de l'immobilier, de l'énergie et de la construction.
Lorsque Jean-Marie Messier succède à Guy Dejouany (ex président de la CGE) en 1996, la CGE enregistre déjà un endettement de près de 57 milliards de francs (...)
[...] ) ne feraient pas bien leur boulot. L'efficacité des procédures de contrôle et des systèmes d'alerte, supposée incarner une bonne gouvernance des entreprises est aujourd'hui largement remise en cause à l'échelle nationale et internationale car les connaissances et les règles établies en matière de gouvernance d'entreprise n'ont pu empêcher certaines tentatives de désinformation aux dépens des actionnaires. De plus en plus de voix se font donc entendre pour réclamer un meilleur traitement des actionnaires minoritaires et une plus grande transparence dans les opérations de fusion et d'acquisition. [...]
[...] Des comptes rendus à rendre tous les trimestres conduisent les pays anglo-saxon sur des projets à court terme et des résultats immédiat car c'est l'entreprise qui domine tout. Ses besoins sont primordiaux et les résultats financiers sont toujours jugés à court terme car produire des dividendes inférieurs, même pendant une période très courte, c'est prendre le risque de voir les investisseurs vous abandonner, le Conseil d'Administration renvoyer le CEO ou, pire, d'être victime d'une OPA. La peur des actionnaires exerce donc une pression très forte et bien des programmes d'investissement, de formation du personnel ou de recherche et de développement sont supprimés pour distribuer de meilleurs dividendes. [...]
[...] L'ensemble des actionnaires est représenté par un groupe de personnes, qui pour les entreprises cotées classiques, sont des administrateurs. Les rapports Viénot et Marini définissent le modèle français de gouvernance d'entreprise. Ils recommandent la création de comités spécialisés au sein du conseil (comités d'audit, de rémunérations, de sélection) et autorise la dissociation des fonctions du Président et du Directeur Général. Dernièrement, le cadre réglementaire français d'incitation à une bonne gouvernance d'entreprise a été défini tout d'abord par la loi relative aux nouvelles régulations économiques (loi NRE du 15 Mai 2001), puis par la Loi de Sécurité Financière, qui a été votée le 1er août 2003 Loi Clément : Cette loi a introduit de nouvelles règles de transparence à l'intention des sociétés et des investisseurs institutionnels et a établi le principe de se conformer ou se justifier». [...]
[...] Ils se distinguent aussi par l'existence d'un marché actif de la prise de contrôle Les prises de contrôle, notamment les prises de contrôle hostiles, sont considérées à la fois comme un moyen de remédier à l'échec de la direction et comme un mécanisme disciplinaire à l'égard des dirigeants, permettant de garantir qu'ils agissent dans le meilleur intérêt des actionnaires. En effet, une autre caractéristique de ce système est la primauté des droits des actionnaires sur ceux des autres groupes de l'organisation (les employés en particulier). Une proportion élevée des entreprises de ce système, est cotée en bourse, et l'actionnariat est dispersé entre de nombreux fonds de pension et compagnies d'assurance qui ont tendance à posséder un petit nombre d'actions de chaque entreprise. [...]
[...] Par contre, sans fraude de la part du dirigeant, il serait impossible dans le système de gouvernance anglo-saxon d'investir de telles somme sans être sur d'une rentabilité rapide et d'une version de dividendes conforme aux résultats visés Conséquence du cas Vivendi sur la gouvernance d'entreprise en France ? Le scandale de gestion de Vivendi a joué un rôle considérable dans l'amélioration des pratiques de gouvernement d'entreprise. Il a mis en lumière, de manière assez dramatique, les conséquences d'un trop grand déséquilibre entre le pouvoir des dirigeants et celui du conseil d'administration ainsi que d'un manque de transparence et d'informations données aux actionnaires. [...]
Référence bibliographique
Source fiable, format APALecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture