Les New Ways of Working (Nouvelles Méthodes de Travail)

Extraits

[...] C'est un principe inclut dans la loi Pacte. Dans la plupart des entreprises, le capital reste entre les mains des actionnaires, mais cependant l'intéressement la participation sont reversés aux salariés. Ainsi, les fruits sont mis à disposition des employés mais pas la propriété même de l'entreprise. Cette situation ne va pas dans le sens des évolutions et il serait donc normal de permettre aux employés de posséder également une partie de l'entreprise. Enfin, il y a des liens entre démocratie en entreprise et démocratie dans la « cité ». [...]

[...] Il y a donc une tendance à une certaine humanisation. Il a donc été nécessaire de créer une contrepartie managériale pour contrôler l'humain et le rendre plus performant Nous comprenons donc bien qu'un rapport hiérarchique bien établi n'est aujourd'hui plus un critère majoritaire de réussite de l'entreprise. Le bien-être travail, la flexibilité des horaires, la confiance et la discipline personnelle sont aujourd'hui des exemples de « désautomatisassions » du travail à suivre. Evidemment, nous parlons ici d'une tendance et non d'une généralité, mais le domaine de la recherche en ce domaine est unanime : l'entreprise doit être plus humaniste. [...]

[...] Les New Ways of Working (Nouvelles Méthodes de Travail) sont aujourd'hui un sujet central au sein des entreprises : doit-on implanter le télétravail, doit-on instaurer le flex-office, le coworking est-il envisageable ? Des réflexions sont également menées au sujet du management, de la relation hiérarchique et enfin au sujet de la démocratie au sein de l'entreprise. Le rapport de subordination Dans notre société de service, le Taylorisme centenaire a dû s'adapter et sa version classique n'est plus prédominante. La hiérarchisation, le pouvoir quasiment omnipotent du patronat éprouve aujourd'hui ses limites en France. [...]

[...] Il en conclut qu'un changement durable n'est possible que si la mentalité de l'entreprise, ses valeurs sont en accord avec les changements. Mais le management et ses évolutions est également accompagné d'autres changements. En effet, les relations au sein des entreprises évoluent entre les trois groupes de pouvoirs : les actionnaires, les managers et les salariés. L'arrivée des révolutions technologiques Comme nous l'avons dit plus haut, le contrôle par hiérarchie a changé de forme, notamment avec la prédominance des services. [...]

[...] Ce second changement a également favorisé la montée du management au sein des entreprises. La théorie de l'agence, définie par Jensen et Meckling en 1976 en est la plus grande preuve. Ce contrat passé entre les actionnaires, détenteurs du capital et les managers, qui doivent gérer aux mieux les intérêts des actionnaires présentent un enjeu majeur. En effet, les managers ont des intérêts personnels à défendre et ceux-ci passent évidemment en premier selon la théorie de l'Homo oeconomicus. Selon J. [...]