Sciences humaines et arts, Cinéma français, hégémonie américaine, domination américaine, cinéma américain, cinéma britannique, producteurs allemands, cinéma espagnol, aides à l'exportation
La domination américaine est en ce début de nouveau millénaire sans partage. Malgré les bonnes performances de l'industrie du cinéma français, le bilan est rude : dans la quasi totalité des pays du monde, le cinéma national plafonne à 10/15% des parts de marché. Partout - ou presque - le cinéma américain impose sa suprématie. En 2000, le cinéma américain a produit 762 films. Il détient un quasi-monopole sur son marché, où la part des films étrangers ne représentait que 5,4% en 2000. Et l'Europe rapporte au cinéma américain plus de la moitié de ses recettes mondiales (56%), avant l'Asie (25%), l'Amérique latine (13%) et l'Australie/Nouvelle Zélande (6%)
[...] Conclusion Cette analyse nous montre donc que l'industrie du cinéma français est la seule en Europe à avoir réussi à conserver voire augmenter la part de marché de ses films sur le territoire national. De plus, elle exporte de mieux en mieux ses films à l'étranger. La force du cinéma français est de savoir s'appuyer sur ses bons résultats en France, profiter des subventions publiques et aides spécifiques au cinéma afin de se moderniser et de s'internationaliser Au total, il est donc plus que jamais nécessaire que des liens et des partenariats se nouent entre professionnels européens pour défendre l'existence du cinéma européen, dans sa diversité. [...]
[...] Le cinéma français: dernier bastion européen face à l'hégémonie américaine ? La domination américaine est en ce début de nouveau millénaire sans partage. Malgré les bonnes performances de l'industrie du cinéma français, le bilan est rude : dans la quasi totalité des pays du monde, le cinéma national plafonne à 10/15% des parts de marché. Partout - ou presque - le cinéma américain impose sa suprématie. En 2000, le cinéma américain a produit 762 films. Il détient un quasi-monopole sur son marché, où la part des films étrangers ne représentait que en 2000. [...]
[...] Le cinéma allemand a représenté en 1999 une part de marché de contre 80% pour le cinéma américain. Le cinéma espagnol gagne des parts de marché vis-à-vis des productions hollywoodiennes Le cinéma espagnol semble repartir avec environ soixante-dix productions nationales chaque année. Cependant malgré les subventions nationales et les quelques succès individuels, le cinéma américain s'exporte très bien. Les films espagnols ne représentaient que 13,8% des parts du marché national en 1999, et sur les 25 premiers films du box- office espagnols étaient américains. [...]
[...] Ainsi Les films américains représentaient en 2000 plus de 83% des parts de marché au Royaume-Uni contre 13% pour les films britanniques. A la différence de la France, l'Etat britannique ne s'est jamais senti profondément concerné par les problèmes du cinéma, défendant des options de libéralisme économique, proches des positions américaines. Le cinéma n'étant pas considéré comme un art, les producteurs allemands investissent peu. Le cinéma occupe un statut secondaire par rapport aux arts majeurs que sont l'opéra et le théâtre, en Allemagne. [...]
[...] Un constat s'impose : le seul cinéma commun aux spectateurs européens est celui des Américains. Aujourd'hui, sous l'impulsion de la France, l'Europe, dans ses diverses composantes, a accepté de mettre en oeuvre une politique cinématographique qui s'articule autour de trois initiatives. Tout d'abord, la France a été à l'origine de la création d'un premier fonds européen d'aide à la coproduction, Eurimage, dans le cadre du Conseil de l'Europe. La France assure à elle seule 23% du budget d'Eurimage. Depuis sa création en 1988 jusqu'à la fin de l'année 2000, Eurimage a soutenu 781 coproductions européennes pour un montant total de près de 212 millions d'euros. [...]
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