Etude du marché aérien, passagers, compagnies aériennes, Majors, Low cost, domaines d'activité stratégiques, analyse sectorielle, chaine de valeur, passagers business, passagers loisirs
Voler ! Voilà un mot qui a toujours fait rêver les hommes.
Depuis le XVIIIe siècle, l'homme tente de conquérir le ciel avec le développement de l'aérostation et de nombreuses tentatives de vol plané. Au début du XXe siècle, c'est la période des records : il faut aller plus loin, plus vite !!!
Au lendemain de la Première Guerre mondiale, la technologie se met au service des passagers. C'est le début des liaisons commerciales. De nombreuses compagnies aériennes, revendiquant pour la plus part une identité nationale, virent le jour tel que British Airways en 1924 (Royaume-Uni), Pan American World Airways en 1926 (USA) United Airlines 1926 (USA), Lufthansa en 1926 (Allemagne) ou encore Air France en 1933 (France).
Toutes les compagnies aériennes sont prestigieuses. Voyager en avion au début des années 30 n'est pas à la portée à tout le monde. Au fil du temps, le voyage en avion se développe :
- Il s'élargit : le nombre de destinations ne cesse d'augmenter
- Il se démocratise : les compagnies développent les vols charter.
Ces compagnies sont appelées les « Majors ».
C'est en 1978 que le marché voit arriver la première compagnie « Low Cost », littéralement « coût bas » : Southwest Airlines est créée aux Etats-Unis juste après la publication du « deregulation act » qui permet la compétition entre les compagnies aériennes.
En Europe, c'est Ryanair qui ouvre la marche. En 1991, suite à la déréglementation, l'Irlandais s'impose suivi quatre ans plus tard par EasyJet, une compagnie britannique.
En 2004, c'est en Asie que le modèle est développé.
Ces compagnies « Low Cost » ont toutes la même structure, un réseau simple et court, un seul type d'appareil, un personnel naviguant multifonctions et un service à bord minimal. Pour l'anecdote, Southwest était appelé la compagnie « cacahouète » car elle n'offrait à bord qu'un sachet de cacahouètes et que ces prix étaient très bas. Un billet Southwest coûtait « peanuts » !
Aujourd'hui, ces deux types de compagnies aériennes, les « Majors » et les « Low Cost » se livrent une guerre sans merci. Mais quels facteurs déterminants mettent-elles en place pour dégager de la valeur ?
[...] Les Majors jouent sur la qualité et la personnalisation des besoins. Par ailleurs, en ce qui concerne les compagnies Low Cost, nous pourrions affirmer que la stratégie pratiquée est celle de la domination par les coûts. Ainsi, ces compagnies parviennent à obtenir des coûts plus faibles que ceux de la concurrence ; afin d'y parvenir, on note des économies d'échelle qu'ils tentent d'obtenir en diminuant les frais relatifs aux charges de la masse salariale, d'où notamment un personnel réduit et faisant preuve d'une grande polyvalence. [...]
[...] Les repas servis sont de qualité nettement supérieure à celle de l'arrière de l'avion. Il y a plus de choix, et le menu ressemble plus à celui d'un restaurant qu'à une cantine. Le personnel à bord est aux petits soins pour ces clients particuliers. A leur service tout au long du vol, tout doit être fait pour satisfaire leurs envies. Au niveau du divertissement, les Business disposent d'un écran LCD personnel avec des chaînes et un large choix de films et de musiques. [...]
[...] En conclusion, la structure de ce marché et les possibilités de sa croissance en font un marché où les rivalités entre acteurs deviennent élevées. Même si la rivalité entre concurrents s'intensifie avec un score de 3,36 les compagnies aériennes usent d'inventivité pour perdurer et se démarquer sur le marché en offrant des services complémentaires Rôle de l'état L'industrie de transport aérien de passagers est soumise à des normes et réglementations imposées par l'Etat afin d'assurer à la sécurité des consommateurs. [...]
[...] Ainsi, les acheteurs sont des acteurs majeurs sur le marché des Low Cost dans la mesure où ils contribuent en grande partie à la pratique de prix très compétitifs. Ainsi, le pouvoir des acheteurs est relativement élevé avec un coefficient qui s'élève à 3,06 et il semblerait par ailleurs qu'il augmenterait de par l'attraction du secteur Pouvoir de négociation des fournisseurs Nous pourrions ici considérer que le pouvoir de négociation des fournisseurs est relatif aux types de compagnies aériennes présentes sur le marché à savoir plus précisément les Major ainsi que les Low Cost. [...]
[...] Cependant, face à la crise, certaines entreprises ont des restrictions budgétaires et font voyager leurs employés au sein des classes économiques aux dépens du confort incontestable des classes Business. Les compagnies Majors adoptent également une stratégie de focalisation fondée sur la différenciation avec leur classe Business pour satisfaire les clients Business. En effet leur clientèle est avide de grand confort. Cette stratégie permet d'identifier clairement et de répondre au mieux aux attentes des passagers. Etant donné qu'elle est basée sur une stratégie de focalisation fondée sur un avantage concurrentiel de différenciation, elle peut répercuter les coûts générés par la différenciation sur le prix du billet. [...]
Référence bibliographique
Source fiable, format APALecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture