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L'histoire des chemins de fer français débute au début du XIXe siècle. Elle consiste en plusieurs phases qui ont en commun une forte volonté politique de l'État dans les orientations choisies et les moyens mis en œuvre. Cette volonté commune a permis un développement rapide du réseau français.
L'évènement majeur du transport ferroviaire est la création du réseau pour Train à Grande Vitesse (TGV). En effet, le réseau ferroviaire français a vu depuis une trentaine d'années la naissance d'un réseau de Lignes à Grande Vitesse (LGV) spécialement conçues pour la circulation des TGV. Le TGV a pour originalité, par rapport à son aîné japonais le Shinkansen, de pouvoir circuler à la fois sur des lignes dédiées et sur des lignes préexistantes partagées avec des services ferroviaires classiques.
Cependant les années 2000 mettent en œuvre les réformes prévues par l'Union Européenne, parmi lesquelles la séparation entre infrastructure et exploitation. Ces réformes conduisant à la création de Réseau Ferré de France (RFF) en 1997, et la séparation des activités de la Société Nationale des Chemins de Fers (SNCF) : Grandes Lignes et Transport Public pour les voyageurs, le Fret, et l'Infrastructure, à qui RFF délègue l'exploitation et la maintenance du réseau. Une autre grande mesure va bientôt prendre forme, après l'ouverture à la concurrence du Fret, la libéralisation du transport de voyageurs prévue à très court terme, avec la fin du monopole de la SNCF pour l'activité voyageurs.
[...] Face à cet exemple de libéralisation du marché ferroviaire, on espère fortement que la France aura plus de ressources pour réagir avec les bons moyens et s'adapter avec succès aux nouvelles règles du marché européen. Conclusion Le développement du chemin de fer au XIXe siècle fut une révolution. Dès lors, il a permis d'accroitre le transport de marchandises, de voyageurs et plus récemment le tourisme. Aujourd'hui le train n'a cessé de se moderniser afin de combattre les autres moyens de transport que sont l'avion ou l'automobile. [...]
[...] C'est à valoriser également dans la mesure où cela crée de l'emploi et permet ainsi de contribuer à la croissance économique du pays et surtout des régions. Les trains rapides, l'avenir du ferroviaire? Aujourd'hui en Europe, Le TGV français et l'ICE Allemand dominent le marché du transport de personnes à grande vitesse. Mais il existe d'autres concurrents à l'échelle mondiale, notamment le Shinkansen Express au Japon avec la technologie Maglev (train à sustentation magnétique) ou encore le canadien Bombardier qui utilise le système pendulaire permettant de rectifier l'angle manquant pour compenser la force centrifuge. [...]
[...] Mémoire de DEA de Stratégie financière, Université de Paris 1997. [...]
[...] II- Le transport ferroviaire français En France, le transport ferroviaire est le cœur de métier de la Société Nationale des Chemins de Fers (SNCF créée le 1er janvier 1938). La SNCF enregistre un chiffre d'affaires annuel de 17 milliards d'euros, elle compte environ employés (lorsque l'on considère l'ensemble du Groupe SNCF). L'entreprise exploite km de lignes, dont 1850 km de LGV et km de lignes électrifiées. La SNCF, c'est aussi circulations de trains par jour. En termes de volume d'activité, la SNCF est la deuxième entreprise ferroviaire en Europe, juste derrière la Deutsche Bahn, sa concurrente allemande. [...]
[...] Ceci a entraîné nombre d'accidents à répétition et de catastrophes ferroviaires telles que celle de Paddington en 1999, celle d'Hatfield en 2000 ou encore celle de Potter's Bar en 2002. Railtrack, la société gestionnaire du réseau ferré britannique, dégage un bénéfice de 800 millions d'euros alors qu'elle ne remplit aucun de ses devoirs. Les bénéfices cumulés des sociétés du rail sont alors de 1,7 milliard, sans compter les 2,7 milliards d'euros de subventions publiques. Cela conduit à une envolée du cours des actions, permettant la réalisation d'importantes plus-values boursières. [...]
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