Performance entreprise, entreprise exportatrice, client international, technique de paiement, rentabilité du commerce international, internationalisation d'une activité commerciale, optimisation des coûts, risque pays, risque commercial, importations, exportations, Inde
Ce sujet va appeler un certain nombre de questions-problèmes, qui concernent aussi bien l'entreprise exportatrice que ses clients importateurs. En effet, il convient de s'interroger, dans un premier temps, sur la meilleure manière d'optimiser le coût, les délais et la sécurité afférents à toute opération commerciale à l'international. Cette question en appelle d'autres, au rang desquelles notamment celle de l'adéquation entre les techniques de paiement retenues et la situation de l'importateur (risque pays, risque commercial intrinsèque). C'est donc toute une réflexion autour des outils qui doit être menée, mais cette réflexion doit également s'étendre :
- à la méthode utilisée pour gérer le type de vente de l'export (directe ou indirecte)
- à l'analyse des résultats (périodicité, critères, ratios utilisés).
Le travail présenté va être circonscrit à la considération des techniques de paiement en retenant le fait que ce levier est fondamental, aussi bien dans la qualité de la relation client que dans l'optimisation des coûts, des délais et de la sécurité.
Ce que ce travail va ainsi chercher à démontrer, c'est qu'une meilleure maîtrise des techniques paiement permet d'améliorer la performance du service d'administration des ventes export et partant, d'améliorer la performance globale de l'entreprise exportatrice.
[...] La méthode agile La gestion du processus d'export par la méthode agile vise une organisation plus souple et adaptée. En effet, dans cette méthode, les besoins du client sont placés au centre du processus. Née en 2001 sous l'impulsion du Manifeste Agile, cette méthode prône un plus grand engagement du client et une réactivité forte de l'entreprise à ses requêtes. Elle repose donc sur quatre valeurs fondamentales : l'équipe (les interactions entre collaborateurs sont plus importantes que les procédures et les outils), l'application (travail sur les fonctionnalités pratiques plutôt que sur la documentation), la collaboration entre le client et le vendeur plutôt que l'aspect contractuel, l'acceptation du changement préféré au respect d'un plan formel. [...]
[...] Ainsi, de simple exécutant, le service export peut, à partir de ces TIC, avancer vers un rôle de conseil et apporter une véritable valeur ajoutée au client en mettant à sa disposition des outils de suivi ou des éléments de comparaison sur l'offre commerciale et ses composantes . Les TIC amènent, de manière générale, une plus grande transparence, du fait de l'information distillée par l'entreprise sur son site web et sur ses profils de réseaux sociaux. Le métier « export » en pratique : rendre simple ce qui est complexe. [...]
[...] Par conséquent la fonction administration des ventes export nécessite la maîtrise d'outils précis (incoterms, KPI, etc.). Fondamentaux de l'administration des ventes export. Afin d'asseoir notre problématique, il est nécessaire de présenter les bases de la fonction d'administration des ventes export, en commençant par la définir et la positionner dans l'organisation, puis en l'analysant au travers du prisme des évolutions technologiques et de la valeur qu'elle crée auprès du client international. Définition et positionnement dans l'organisation. Toute entreprise qui souhaite engager une démarche volontariste d'exportation doit intégrer une fonction administration des ventes export, véritable front office, pilier et charnière de la fonction commerciale export, soit au sein d'un service dédié, soit en chargeant un collaborateur (ou plusieurs) au sein de l'entreprise de prendre en charge les tâches incombant à cette activité. [...]
[...] Cette technique de paiement doit donc être circonscrite à deux situations : dans le cas d'une ancienneté commerciale avérée ou de liens privilégiés entre l'exportateur et l'importateur (ex. : une société mère qui exporte des produits vers une de ses filiales à l'étranger) ; dans le cas où la gestion du risque se fait par un autre moyen que la technique de paiement (assurance-crédit par exemple). Dans toutes ces situations toutefois, la prise de commande impose de sécuriser partiellement le paiement en demandant le versement d'un acompte, qui formalise l'engagement de l'importateur. [...]
[...] Cette réussite est conditionnée à la mise en œuvre d'une méthode de type 6 sigma qui permet de rendre le processus plus rigoureux, plus souple et plus orienté vers le client. Nous avons pu établir que la combinaison entre cette méthode et l'utilisation efficiente du crédit documentaire permettait d'aborder des marchés complexes comme l'Inde et d'offrir des conditions de paiement adaptées à des clients qui sont limités dans leurs opérations d'import par le risque pays. Notre travail pose ainsi les bases d'une relation gagnant-gagnant entre l'importateur et l'exportateur, dans la mesure où le cadre proposé permet d'améliorer pour les deux acteurs les trois éléments fondamentaux de la relation que sont le coût, la sécurité et le délai. [...]
Référence bibliographique
Source fiable, format APALecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture