Délocalisation des firmes, nouveaux investissements, unités de productions, environnement entrepreneurial, politiques nationales, France, emploi, libre échange
" Délocalisation ". La seule prononciation de ce terme fait hurler les syndicats et suscite l'émotion de l'opinion publique, à tel point que les grandes entreprises l'ont en partie banni de leur vocabulaire. Les termes délocalisation, souvent associé au terme mondialisation, possède souvent un contexte fortement passionnel et politisé.
C'est pourquoi nous essaierons dans cette Etude en Autonomie de faire une étude de l'activité proprement et d'éviter d'entrer dans des polémiques stériles. Mais tout d'abord : qu'entend-on par le terme délocalisation ?...
[...] Les grandes firmes s'engagent ainsi progressivement dans de multiples marchés nationaux ou "régionaux", non seulement par le commerce mais par la production, voire par la recherche. Elles retrouvent tout ou partie de leurs concurrents sur ces multiples théâtres concurrentiels, qui restent relativement spécifiques, malgré l'abaissement généralisé des barrières tarifaires et non tarifaires, ne fût-ce qu'en raison des spécificités de la consommation, des modes de vie et des appareils de distribution. Et nous allons voir maintenant dans quel cadre se fait cette délocalisation. b. [...]
[...] Analyse de l'activité de délocalisation des firmes Sommaire Introduction 1. Principes généraux de l'activité de délocalisation : a.Analyse du terme et contexte historique : b. La marge de manœuvre des firmes lors des délocalisations : Les choix de localisation s'appliquent aux nouveaux investissements : La délocalisation ne s'applique pas à toutes les activités des firmes : 3. Les délocalisations des unités de productions obéissent à deux motivations principales: 4. L'environnement entrepreneurial peut influer sur la délocalisation : c Politiques nationales : cas de la France : d Une théorie pour conclure sur l'emploi et le libre échange : 2. [...]
[...] L'entreprise se fixe alors comme objectif de devenir à l'horizon de 5 ans le leader européen des jeux vidéos et un des trois leaders mondiaux du secteur. Infogrames entre alors dans une période de très fort développement tiré par une vive croissance interne et par une politique très active d'acquisitions visant à élargir la gamme de titres proposés et à densifier la couverture géographique. Le chiffre d'affaires de l'entreprise connaît ainsi une rapide progression : A la suite de l'acquisition de GT Interactive, Infogrames devient le mondial de la production et de la distribution de jeux vidéo pour les consoles de jeux Nintendo, Sega ou Sony et pour cédéroms PC et Mac avec un chiffre d'affaire pour 2001 de 1 milliard de dollars, des taux de rentabilité qui continuent de dépasser et un effectif de près de personnes (contre 700 personnes le 1er janvier 1998). [...]
[...] Or, la plupart des chefs d'entreprises louent la qualité des cadres et ouvriers français ainsi que la flexibilité permise par le recours aux intérimaires et aux contrats à durée déterminée L'environnement entrepreneurial peut influer sur la délocalisation : Plusieurs critères tenant à l'environnement entrepreneurial contribuent à influencer la localisation des investissements : - l'environnement fiscal : si les éléments de fiscalité personnelle sont perçus très négativement par les chefs d'entreprise, il n'en va pas de même de la fiscalité sur les sociétés qui ne paraît pas poser de problèmes de fond. - la qualité du climat social est été évoquée par certains chefs d'entreprise comme un critère important de délocalisation. Dans certains secteurs, la grève d'une unité de production a un effet littéralement catastrophique. Les entreprises considèrent que ce facteur les conduira à implanter à l'avenir leurs unités de production dans des pays émergents dotés de législations sociales moins protectrices. [...]
[...] Les chefs d'entreprise de la nouvelle économie privilégient très nettement le continent américain. Dès lors que leur concept a fonctionné sur le vieux continent, ils cherchent systématiquement à pénétrer le marché américain, les considérations fiscales et réglementaires semblant plus constituer de l'habillage de décisions qui relèvent de considérations de nature commerciale ou d'image (réussir sur le marché américain et avoir le label US). Il faut noter que certains dirigeants privilégient Montréal pour entrer sur le continent américain. L'implantation dans les pays émergents (Inde, Chine, Amérique du Sud) obéit certes à des considérations de coût mais également à des considérations de marché. [...]
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