Prévention des risques, entreprises, Tunisie, notion du risque, hiérarchie des risques, notation, rating, crédit scoring, appréciation du risque, gestion prévisionnelle, moyens humain
Après trois décennies de protectionnisme, l'entreprise, principal acteur de l'économie tunisienne se trouve actuellement confronté à de nombreux défis résultant de l'ouverture du marché tunisien à la compétition internationale et la suppression des protections douanières.
Cette économie est constituée principalement de petites et moyennes entreprises (PME) qui jouent un rôle primordial et dynamique dans la création des emplois et de la valeur ajoutée à l'ensemble de l'économie. Toutefois, compte tenu de leur taille, elles sont confrontées de manière plus radicale aux mutations, aux défis et aux opportunités du monde économique : une concurrence effrénée, une technologie en perpétuelle évolution, une redéfinition constante du marché. Aussi, se doivent-elles, pour y faire, d'être exigeantes dans leur gestion afin d'anticiper l'évolution de l'environnement particulièrement mouvant, de gérer ses incertitudes et de s'y adapter.
Sur cette base, la pérennité des entreprises tunisiennes dépend de leur stratégie à faire face aux différents risques de défaillances inhérentes et conjoncturelles pouvant survenir et de la position à entreprendre face à un marché hautement concurrentiel.
Dès lors, nos entreprises doivent être conscientes que lorsque les difficultés et les symptômes de défaillances commencent à surgir, il serait difficile de mettre en œuvre un plan de sauvetage et de gérer en aval le risque de faillite. Pour ce faire, elles doivent dépister suffisamment tôt les risques potentiels de défaillance et affronter, ainsi, avec succès les nombreux écueils qui jalonnent leur parcours.
[...] À cet effet, elle se met exclusivement au service du prêteur/investisseur et non aux actionnaires ou autres partenaires extérieurs. La notation financière est donc le résultat d'un processus, de très haute technicité, d'analyse sophistiquée qui intègre autant les éléments propres à une entreprise que son environnement économique et social. Elle représente une opinion professionnelle et indépendante orientée uniquement sur le risque crédit et non une appréciation absolue sur la qualité et les performances d'une entreprise Le crédit scoring Appelée aussi méthode des scores, le crédit scoring fait partie des méthodes d'évaluation du risque selon l'approche discriminante. [...]
[...] En effet, le risque pays est un risque général et synthétique du fait qu'il englobe tous les risques pouvant affecter un pays. Il est fortement lié et peut être aggravé par d'autres risques dont notamment le risque politique. Ainsi, le risque pays pèse lourd sur les décisions stratégiques des entreprises et peut être transféré dans le sens positif ou négatif à d'autres pays ou à d'autres investissements Les nouveaux risques Outre les risques classiques auxquels toute entreprise est confrontée, certains se sont accrus depuis quelques années du fait de la concurrence, les progrès technologiques et les mutations de l'environnement commercial, une nouvelle approche, de leur perception, de leur évaluation et du degré de leur contrôle sont nés. [...]
[...] La pertinence des indicateurs utilisés ne suffit pas à assurer les performances de l'entreprise, l'outil à lui seul n'est pas le remède miracle pouvant rectifier le tir et améliorer la situation de l'entreprise vulnérable. Il ne peut, guère, dispensé d'une remise en question par l'analyse des causes profondes à l'origine d'éventuelles difficultés. Dans la mesure où on recherche l'anticipation et l'adaptation par rapport à l'événement, il faut rechercher systématiquement des indicateurs qui gagnent du temps, permettent réellement d'anticiper les phénomènes et de tirer les sonnettes d'alarme assez tôt. [...]
[...] Néanmoins, cette importance a un préalable important pour l'utilisation de tels outils de gestion pour le pilotage des entreprises à savoir la fiabilité de leur établissement. Les principales conditions qui garantissent une telle fiabilité sont les suivantes -la cohérence avec le passé en vue de tirer rapidement les conséquences sur le futur des résultats obtenus -l'exhaustivité et l'homogénéité des données internes collectés -la prise en compte de l'évolution du marché et du comportement des consommateurs -la pertinence dans le choix des grandeurs caractéristiques par l'analyse objective de l'entreprise et de son secteur d'activité Guy cosson Charles Huntziger, Hervé Joudon, prévention et traitement des difficultés dans les Entreprises, ordre des experts comptables et comptables agréés de France éditions comptables Malesherbes p.108- 111. [...]
[...] Cette attitude permettra de maitriser les imprévus, les aléas, et les risques de l'univers concurrentiel de plus en plus chaotique. Par conséquent, l'existence d'autant de causes endogènes de difficultés de nos entreprises tunisiennes, aggravées par les éventuelles conséquences néfastes de la concurrence suite l'ouverture de notre économie à la compétition internationale, confirme la solitude du chef d'entreprise face à une perpétuelle évolution technologique, à une agressivité, sans foi ni loi, de la concurrence et le revirement total des techniques commerciales et du management vers l'utilisation de l'information, la qualité totale et l'excellence. [...]
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