Stratégie, financement de l'innovation, investissements, entreprises, GEA Gestion des Entreprises et des Administrations, start-up, levées de fonds, forces et faiblesses, risque d'échec, innovation, private equity, PME Petite et Moyenne Entreprise, croissance
Un pays de paradoxe en matière de Private Equity. Pour Pierre Battini, la France est un pays de paradoxe en ce qui concerne le Private Equity. Alors que le pays accuse un classement peu honorable, 11? en Europe et 23? dans le monde, il arbore cependant un système de soutien public de l'innovation incomparablement favorable. Pour l'auteur, la raison en est l'existence de nombreux dysfonctionnements, les lourdeurs administratives paralysantes et des financements insuffisants, lesquels expliquent principalement le retard de la France en matière de Private Equity par rapport à des concurrents, et le fait que ni entreprises ni créateurs ne retirent les bénéfices dus de leurs efforts et investissements.
[...] Selon le même auteur, la France doit cependant moduler avec 17 obstacles structurels, à savoir : Une administration tentaculaire ; Une fiscalité erratique et complexe, peu amène envers les entrepreneurs et créateurs d'entreprise ; Le principe de précaution s'opposant au développement de recherche dans 3 domaines principaux (gaz ou pétrole de schiste, organismes génétiquement modifiés et cellules souches) dont la France se trouve donc de facto exclue dans le futur ; Un maquis législatif (par exemple, la loi Macron votée au Parlement en janvier 2015 pour libérer l'économie est passée à 209 articles et 185 pages et a nécessité plus de 200 décrets d'application) ; Les budgets R&D stationnaires depuis plusieurs années ; Une balance commerciale technologique déficitaire depuis plus de dix années sur deux secteurs innovants (appareillages électriques, électroniques et informatique et les autres produits industriels) ; Une balance de matière grise très positive (c'est-à-dire les inventions ne sont pas développées en France, et reviennent sous forme de produits) ; Une jungle normative ; Une réglementation française qui se veut au-dessus des normes communautaires ; Les nombreux « ratés » de l'administration (e.g., plan calcul des années 1970) ; Les innovations sans lendemain (e.g., train monorail, naviplanes, minitel, etc.) ; Un pays jugé de moins en moins accueillant pour les entreprises ; Une fiscalité confiscatoire ; « La fuite des cerveaux », ou du moins ceux contraints à l'exil ; Un recrutement des talents de plus en plus difficile ; L'absence d'un vrai marché commun européen (28 pays langues ensembles normatifs, etc.) ; Une administration et une industrie françaises peu intéressées par les innovations françaises ; L'absence d'incitation des Universités à créer leurs propres incubateurs ; La jungle des aides publiques à l'innovation. Il résulte de ces différents obstacles le risque pour la France d'être un pays suiveur qui malgré de nombreux atouts est dans l'incapacité de figurer dans le groupe de têtes du fait de ses nombreuses faiblesses. [...]
[...] Critère : la prise en compte de la perspective d'une politique de dividendes généreuse Mis en exergue pour 4 IPOs sur les 98 au total En 9[ème] position pour recommander une souscription, soit 3 sur 38 (il est naturel pour les analystes financiers de mesurer le risque à l'aune des gains prévisibles à court terme ; souvent une part de risque élevé ou une valorisation moyenne donc élevé par rapport au risque encouru peut être jugé acceptable dès lors que les perspectives de croissance et de rentabilité sont visibles et claires et que la politique de dividendes affichée est généreuse). Analyse et développement d'une stratégie permettant au Private Equity de s'adapter aux besoins de financement de l'innovation Les éléments ci-dessous visent à esquisser les recommandations et préconisations d'une stratégie « gagnante » grâce à laquelle les investisseurs PE pourraient sélectionner les meilleures opportunités d'investissement en limitant les risques. [...]
[...] Frédérique Savignac, Presses de Sciences Po « Revue économique », 2007/4 Vol pages 863 à 889 Le Financement des Projets Entrepreneuriaux disruptifs, Noé Ciet, Valérie Fernandez, Thomas Houy et Nicole Venegas, De Boeck Supérieur « Entreprendre & Innover », 2016/3 n° 30 pages 17 à 33 La mise en avant de l'avantage fiscal La structure fiscale peut entraver le développement du capital-investissement de plusieurs manières. Premièrement, la structure fiscale peut avoir une incidence négative sur l'investissement si le taux de rendement après impôt semble trop faible aux investisseurs. Dans ce contexte, l'aspect de la fiscalité qui influe le plus sur le développement des marchés du capital-investissement est le taux d'imposition des plus-values. Il paraît dès lors intéressant d'examiner si des allégements de l'imposition des plus-values ne pourraient pas avoir une influence aussi positive sur le développement des marchés des capitaux de l'UE. [...]
[...] Veuillez bien vouloir noter que ce document Excel de synthèse est disponible sur demande. Analyse des données Feuille « Analyse par type de conseil » Feuille « Analyse par secteur » Critère : la perspective de croissance (ou son absence) Mis en exergue pour 61 IPOs sur les 98 au total (62 2[nd] critère pour ne pas recommander la souscription, soit 18 sur 41 (43 (absence ou faible perspective de croissance, à mettre en parallèle avec d'autres critères, soit du fait de manque d'informations, d'une concurrence très forte, d'un secteur peu porteur, ou d'une introduction en bourse trop prématurée). [...]
[...] Troisièmement, la fiscalité peut également entraver les investissements transfrontaliers. La structure fiscale peut freiner les investissements transfrontaliers en exerçant une discrimination à l'encontre des investisseurs étrangers. Une action coordonnée au niveau de l'UE serait sans doute le meilleur moyen d'apporter une solution globale à ce problème. En toute hypothèse, les États membres doivent s'assurer que les conventions fiscales et autres dispositions du droit fiscal empêchent effectivement la double imposition des dividendes de placements transfrontaliers. Dans son étude sur la fiscalité des entreprises dont il a été question plus haut, la Commission examinera ces questions, entre autres, de manière approfondie. [...]
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