Agroalimentaire, Approche managériale, écart stratégique, secteur de la meunerie, algérie, planification stratégique, vision stratégique, positionnement épistémologique, industries agroalimentaires
La réflexion stratégique considère, dans ses paradigmes classiques, que la planification stratégique est l'outil privilégié de formulation et de mise en œuvre de la stratégie, ce qui a fait, depuis la fin des années 70, l'objet de fortes critiques remettant en cause tout le processus y compris la notion d'écart stratégique présentée souvent comme noyau de la démarche stratégique générale.
L'écart stratégique, selon cette démarche (approche planificatrice), se détermine pour le futur et se conçoit sur la base des données passées et présentes; et sert en tant que guide d'exécution et du contrôle stratégique des activités de l'entreprise. Une fois déterminé, sa minimisation deviendra la finalité des toutes les stratégies et choix stratégiques qu'adopte l'entreprise. Or, les nouvelles configurations du champ concurrentiel et les nouveaux paradigmes du management stratégique, notamment « la vision stratégique» et « l'approche ressources », intégrant l'approche intuitive et favorisant la singularité des ressources propres de l'entreprise, rejettent d'une manière indirecte cette logique de l'écart stratégique qu'elles considèrent comme l'une des défaillances de l'approche planificatrice. En effet la conception de l'avenir désiré et de la manière de l'atteindre n'est plus uniquement question
de prévision où le présent est accepté en tant que fait accompli, plutôt il s'agit d'un processus complexe d'aller-retour entre le présent et le futur et beaucoup plus de la critique du présent « l' être » de l'entreprise.
L'écart peut aussi être vu entre la situation existante au présent et celle qui doit être pour l'atteinte des objectifs stratégiques. Autrement dit l'écart peut avoir au présent une valeur actuelle déterminée à la lumière des aspirations futures de l'entreprise et deviendra, du coup, un levier aux programmes d'actions stratégiques de l'entreprise. En nous inscrivant dans la ligne valorisant l'importance et la nécessité de la planification stratégique au sein de l'entreprise, nous présentons dans cette thèse la notion de l'écart stratégique actualisé comme approche réconciliant le présent et le futur et intégrant
l'intuition et le partage de la vision stratégique. Nous tentons de fonder notre approche empiriquement par une analyse appliquée au secteur de la meunerie suivant une démarche qualitative, par laquelle nous essayons d'appréhender l'attitude des gestionnaires de certaines de ces entreprises vis-à-vis de la notion de l'écart stratégique et son actualisation.
[...] - Quelle est la configuration ou l'interface à choisir avec la clientèle ? (Hamel et Prahalad 89). Du point de vue positionnement, Auvé & alii définissent la vision en tant que représentation de l'avenir ou désignation de certaines places que l'entreprise désir réserver, (Auvé & alii 30). De ce fait, elle est la conception d'un avenir attractif. Cette conception se fonde sur la connaissance du présent et non pas de son extension et nécessite, outre les capacités créatives, quelques reculs vers le passé. [...]
[...] Réponse: Les écarts qu'on calcule c'est par apport aux objectifs annuels proportionnés en objectifs mensuels. A la fin de chaque mois, on calcule les écarts par filiales et par fonctions dans le cadre de l'élaboration du tableau de bord. Lors des réunions d'évaluation on discute les causes et les conséquences de ces écarts III. Détermination de l'écart stratégique au présent 11. Est-ce que la situation présente de l'entreprise fait l'objet des évaluations périodiques ? Et comment se fait cette évaluation ? [...]
[...] - La protection douanière ; - Le plafonnement des prix de blé et le soutien aux prix de l'OAIC - L'algérien est le plus grand consommateur de produits céréaliers au monde (185 kg/an/personne) En même temps les ERIAD sont parties par les contraintes suivantes : - Le cumul des résultats négatifs des exercices antérieurs. - La faiblesse du niveau d'encadrement technique et managérial pour l'adaptation avec le nouveau contexte. - La position de monopole en amont de la chaîne (OAIC CCLS) - La continuité de l'intervention de l'état notamment en tarification de la farine. [...]
[...] Ainsi on peut savoir notre écart même au présent. E24CS A travers ces positions, l'écart stratégique actualisé fait l'objet de réflexion informel malgré les difficultés de sa détermination au présent. Ce qui confirme partiellement notre troisième hypothèse. La contribution de l'écart stratégique dans le processus de réflexion stratégique est conditionnée par la critique du présent. Par ailleurs les entreprises traitent le présent en tant que fait accompli et ne pensent qu'à la situation désirée au futur exprimée en termes de prévisions chiffrées. [...]
[...] Bien que Lessourne précise que la prospective est un travail qui se fait en amont de la stratégie. C'est-à-dire : - la prospective permet de préparer la stratégie. - Les difficulté d'élaboration concernent la stratégie plus la prospective. - La stratégie suppose des marges de choix. - La stratégie demeure sous forme d'idée de référence pour les managers, seulement les choix stratégiques qui font l'objet de la formalisation écrite et de la diffusion auprès des concernés En matière d'outils, la prospective est une pratique de réflexion. [...]
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