Résilience, mix énergétique, consommation énergétique, transition énergétique, CERTU Centre d'Études sur les Réseaux les Transports l'Urbanisme et les constructions publiques, ville durable, déséquilibres énergétiques, efficacité énergétique, étalement urbain, durabilité, CITE Crédit d'impôt Transition Énergétique
Dans le courant de l'année 2019, Paris accueillera neuf nouvelles centrales solaires sur le toit de certains de ses bâtiments. Encore inimaginable il y a peu, l'installation d'infrastructure de production d'énergie constitue aujourd'hui une Ces initiatives se généralisent dans de nombreuses villes de France, notamment à Lyon. Ces initiatives traduisent des transformations significatives de notre modèle de production d'énergie, entre développement des sources durables et relocalisation urbaine des lieux de production.
[...] Développement durable & territoires, vol n° 1. Thomas I. & Da Cunha A. (2017). La ville résiliente. Comment la construire Presses universitaires de l'Université de Montréal. Toubin M., Lhomme S., Diab Y., Serre D. & Laganier R. (Mai 2012). [...]
[...] Cependant, cette approche écologique ne s'applique que partiellement aux organisations humaines telles que la villes, puisque l'objectif reste bien entendu de minimiser les effets négatifs de la perturbations, et non pas simplement de permettre la survie de l'espèce. Pour affiner ces mesures, plusieurs indicateurs existent, c'est notamment le cas du VESR (Vulnerability, Exposure, Sensibility, Resilience), qui prend en compte des données d'origine économique (type de productions), culturelle (degré d'éducation des populations et pertinence des enseignements vis-à-vis des risques encourus), sanitaire (capacité de traitement des défis sanitaires en cas de perturbations, etc. [...]
[...] aussi bien institutionnels que les entreprises ont validé l'idée que le mix énergétique constituait un prisme de lecture riche d'enseignements pour notre rapport à l'énergie. Ainsi, un consensus émerge en faveur d'une diminution puis d'une suppression de la part d'énergies carbonées au sein du mix. Plus spécifiquement, les énergies fossiles font l'objet d'une condamnation globale en raison de leurs impacts négatifs sur l'environnement et de leur caractère fini. Des débats subsistent toutefois au niveau de la place du nucléaire au sein de ce mix : les répondants se sont prononcés en faveur de son maintien le temps d'une transition, voire de son maintien à long terme comme énergie résiliente en elle-même. [...]
[...] Or comme le rappelle Tardieu (2015) en s'appuyant sur les chiffres de l'Agence Internationale de l'Energie, « plus de deux tiers de la consommation énergétique mondiale a lieu en zone urbaine ». La complexité de l'intervention tient essentiellement à l'imbrication d'activités très diversifiées, de l'activité résidentielles aux activités tertiaires ou de production. Dans cette perspective, l'analyse des consommations actuelles met en évidence des déperditions relativement fortes d'énergie, comme le synthétisent les graphiques ci-dessous : Evolution des consommations d'énergies en fonction des scénarios tendanciels et négawatt Selon ce graphique, les consommations actuelles d'énergies sont essentiellement dues au chauffage urbain, à la mobilité et aux pertes subies lors de la production. [...]
[...] Sur la faisabilité technique, il reste des questions à régler, notamment du point de vue du stockage, mais aussi de la montée en charge des infrastructures pour pouvoir faire face à la demande (pic horaire des migrations pendulaires). Mais là, on rejoint ce que je disais tout à l'heure sur le changement de notre rapport à l'énergie. Si le renouvelable n'était pas en mesure de répondre à nos besoins croissants en énergie notamment en villes, pourrait-on envisager de s'appuyer sur les énergies fossiles ou nucléaires le temps de la transition ? [...]
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