Valeur ajoutée, délocalisation, mondialisation, compétitivité, business model, innovation disruptive, forces de Porter, intensité concurrentielle, chaîne de valeur, comptabilité, innovation, dépôt de brevet, propriété intellectuelle, qualité, AOC appellations d'origine contrôlée, AOP Appellation d'Origine Contrôlée, agriculture biologique, IGP Indication Géographique Protégée, CE Certification Européenne, INPI institut national de la propriété intellectuelle, ISO international organisation for standardization, RSE Responsabilité Sociétale des Entreprises, packaging, image de marque, Apple, différenciation, stratégie de l'océan bleu, inbound marketing, expérience client, avantage concurrentiel, Airbnb, Walmart, Zara, BMW, Sanofi, Chanel, Renault, Danone, Citroën, Microsoft, Mercedes-Benz, Lego, H&M, Huawei, Valéo, Google, Amazon, Patagonia, Carrefour
Il devient difficile de défendre la valeur ajoutée d'un produit dans un contexte de mondialisation où la pression sur les prix est très forte même dans le domaine industriel avec la concurrence de nouveaux entrants dans certains secteurs d'activité.
Même si tout le monde voit sur ses factures la TVA apparaitre, la valeur ajoutée est difficile à cerner par le grand public. Dans un contexte de mondialisation avec une intensité concurrentielle accrue, elle permet de mesurer la création de richesse d'une entreprise ou d'un pays en servant de base au Produit intérieur brut. Pourtant le monde des affaires a tendance à l'occulter en gardant dans le viseur les résultats de la bourse. La valeur ajoutée d'une entreprise industrielle est comparable à cette « substantifique moelle » évoquée par l'écrivain Rabelais ; elle peut s'exprimer du point de vue de la production où l'innovation et l'investissement dans la R&D sont devenus des critères majeurs de compétitivité, mais aussi dans le marketing sous différentes formes pour valoriser les produits autour de la marque, des labels de qualité, le design et la qualité du service commercial.
Le produit industriel agroalimentaire a été touché par un certain nombre de scandales sanitaires comme celui de la viande hachée Spanghero ou plus récemment le lait en poudre contaminée de Lactalis qui ont entaché le crédit des marques chez les consommateurs. Aussi le client fait désormais confiance aux produits labellisés avec une forte transparence sur les ingrédients et leur traçabilité. Les labels AOC (Appellation d'Origine Contrôlée) et AOP (Appellation d'Origine Protégée) sont délivrés par l'INAO, l'Institut National de l'Origine et de la Qualité, rattaché au ministère de l'Agriculture après un audit drastique pour vérifier si les ingrédients des fromages, des jambons ou des vins sont issus du terroir indiqué.
[...] Les pays d'Europe centrale constituent aujourd'hui le « cœur industriel » de l'UE. En République tchèque, Slovénie, Roumanie, Slovaquie, Hongrie, Pologne et Allemagne (grâce à la Bavière et au Bade-Wurtemberg en particulier), l'industrie représentent plus du quart (25 de la valeur ajoutée nationale et plus d'un cinquième (20 des emplois. » (https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr) Des produits du secteur textile ou électronique fabriqués en très grande série en Asie vont déferler en masse dans les chaines de supermarchés ou hypermarchés occidentaux et satisfaire des millions de consommateurs à la recherche de produits d'entrée de gamme. [...]
[...] Nous avons une clientèle de plus en plus jeune qui découvre le raffinement de nos produits et le luxe et le critère prix se fait sentir sur des articles comme le sac Saint Louis nano. Thème 3 : Notion de valeur ajoutée d'un produit industriel Que représente pour vous la valeur ajoutée d'un produit industriel ? À quel niveau s'exprime-t-elle ? Dans le luxe la valeur ajoutée c'est la qualité des matières, des finitions Les produits industriels français sont-ils compétitifs en termes de valeur ajoutée ? Oui même si nous ne sommes pas les seuls dans la maroquinerie. [...]
[...] Il témoigne de plus en plus sur les plateformes numériques ou réseaux sociaux et d'une certaine manière défend aussi à son niveau la valeur ajoutée des produits qu'ils soient de grande consommation ou industriel. Le client industriel est plus rationnel dans son approche et fonctionne davantage avec ses fournisseurs sur des relations de partenariat dans la durée, mais le fournisseur se doit de maintenir sa compétitivité surtout si son pouvoir de négation n'est pas élevé pour reprendre le principe de la matrice de Michael Porter. [...]
[...] Nous sommes le premier pays exportateur de fromages dans le monde, mais nous ressentons une concurrence internationale croissante de pays comme l'Allemagne, l'Italie, les Pays-Bas et de nouveaux entrants comme le Japon, la Nouvelle-Zélande ou l'Irlande même si nous conservons un avantage concurrentiel certain surtout dans le haut de gamme. Les clients sont-ils surtout préoccupés par la variable prix dans votre secteur d'activité ? Si non merci de justifier Tout dépend de la gamme dans laquelle on se situe. Dans le fromage moyen de gamme, la concurrence est intense, notamment allemande qui a un grand savoir-faire dans les produits laitiers avec des laiteries industrielles très modernes et compétitives. L'allemand du reste acheté beaucoup chez les discounters est très sensible à la variable prix. [...]
[...] La démarche RSE dans une entreprise constitue également un critère de différenciation par rapport à la concurrence. Alors que selon l'INSEE la moitié des entreprises françaises de plus de 50 personnes se sont engagées dans une démarche RSE selon une étude de 2018 du Cabinet Deloitte « 70% des entreprises sont conscientes qu'elles doivent devenir sociétales, mais seulement 30% des organisations ont mis en œuvre de réelles actions. » ( https://www.ladn.eu). La RSE est un enjeu particulièrement sensible dans le secteur de l'énergie et de l'environnement même si elle est aussi très présente dans le secteur du luxe. [...]
Référence bibliographique
Source fiable, format APALecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture