Défense - Aéronautique, Etat de l'art, risques, bioterrorisme, programmes de développement d'armes biologiques, anthrax, botulisme, brucellose, moyens de dissémination, militarisation des agents
Le terme de bioterrorisme peut être décomposé en deux : biologique d'une part et terrorisme d'autre part. Il s'agit d'un terrorisme à caractère biologique.
Le terrorisme comprend l'ensemble des actes de violence qu'une organisation politique ou religieuse exécute dans le but de désorganiser la société existante et de créer un climat d'insécurité tel que la prise du pouvoir soit possible. Historiquement, c'était une politique de terreur pratiquée pendant la Révolution française, pendant le régime de la Terreur, lorsque le gouvernement exécutait ou emprisonnait toutes les personnes qui étaient considérées comme antirévolutionnaires.
Le bioterrorisme se définit par « l'utilisation intentionnelle ou la menace d'emploi d'organismes vivants, quelles que soient leurs natures ou les substances dérivées de ces organismes, utilisés à des fins hostiles, dont l'objectif est d'induire une maladie ou la mort chez les hommes, les animaux ou les plantes ». Il se caractérise par son aspect sournois, lié à une période de latence entre la dissémination de l'agent pathogène et les premières manifestations cliniques.
[...] A Fort Detrick, des tests sur des volontaires furent effectués. Ces volontaires étaient placés dans une sphère d'un volume total d'un million de litres, nommé le eight-ball et on testait les systèmes de dissémination de Francisella tularensis, Coxiella burnetti et d'autres pathogènes. Des tests sur animaux ont également été conduits à Fort Detrick, ainsi que dans le désert et les sites du Pacifique comme l'Atoll Johnson. Outre ces tests, des essais en conditions réelles furent effectués, notamment pour tester les méthodes de dispersion et d'aérosolisation, sur des villes américaines. [...]
[...] - Les virus 3 (fièvres hémorragiques (ebola, lassa), variole). - Les toxines 4 (toxines protéiques (toxine botulinique, ricine, toxine SEB), toxines non protéiques (saxitoxine, batratoxine, tétrodotoxine, cignatoxine, mycotoxines trichotécènes). - Les champignons (Aspergillus Flavus qui produit une toxine l'aflatoxine (présent généralement dans le lait). Cette toxine peut engendrer des cancers du foie. L'Aspergillus Fumigullus, quand il est inhalé, se loge dans les poumons et provoque des troubles respiratoires Micro-organisme uni-cellulaire le plus souvent dépourvu de chlorophylle, résistant selon son espèce à une chaleur inférieure à 100 ou à 120o visible seulement au microscope, se reproduisant par scissiparité et dont les deux principales formes sont les microcoques et les bacilles Genre de microorganismes situés entre les bactéries et les virus, parasites obligatoires vivant à l'intérieur des cellules chez l'homme et les animaux et agents spécifiques de diverses maladies généralement fébriles et accompagnées d'éruptions cutanées. [...]
[...] Boris Eltsine reconnaît les faits en 1992 lors de l'arrêt du programme Biopreparat. Programme irakien (webographie W-IV) Ce programme d'armement biologique, ayant un début chaotique vers la fin des années 1970 (il est en effet interrompu en 1978), connaît une reprise en 1985 via un programme pilote avec une équipe de 10 personnes à Muthanna (travail sur anthrax, toxine botulinique, étude des conditions de croissance et sporulation et également sur les paramètres de stockage). Cette équipe, et le matériel, est transférée à Al Salman en 1987. [...]
[...] Il s'agit d'un terrorisme à caractère biologique. Le terrorisme comprend l'ensemble des actes de violence qu'une organisation politique ou religieuse exécute dans le but de désorganiser la société existante et de créer un climat d'insécurité tel que la prise du pouvoir soit possible. Historiquement, c'était une politique de terreur pratiquée pendant la Révolution française, pendant le régime de la Terreur, lorsque le gouvernement exécutait ou emprisonnait toutes les personnes qui étaient considérées comme anti-révolutionnaires. Le bioterrorisme se définit par l'utilisation intentionnelle ou la menace d'emploi d'organismes vivants, quelles que soient leurs natures ou les substances dérivées de ces organismes, utilisés à des fins hostiles, dont l'objectif est d'induire une maladie ou la mort chez les hommes, les animaux ou les plantes Il se caractérise par son aspect sournois, lié à une période de latence entre la dissémination de l'agent pathogène et les premières manifestations cliniques. [...]
[...] La militarisation des agents. Il s'agit d'un processus technique utile pour : - Augmenter la résistance de l'agent biologique dans l'environnement ; - Faciliter sa dissémination ; - Concentrer l'agent biologique afin de faciliter la contamination ; - Augmenter la résistance de l'agent biologique face à l'arsenal thérapeutique ou préventif (vaccins) ou encore pour augmenter sa virulence. La militarisation d'un agent biologique permet de pallier à certaines contraintes qui pourraient amoindrir son effet lors d'une attaque. Ainsi, la production d'armes biologiques, bien qu'aisée et très peu coûteuse, ne garantit pas à elle seule le succès d'un acte de bioterrorisme puisque beaucoup de paramètres peuvent perturber l'objectif de cette attaque. [...]
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