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La structure du marché bancaire s'est modifiée au cours des quatre dernières décennies. L'industrie bancaire fut libéralisée dans les années 80 à travers le phénomène des « 3D » (déréglementation, désintermédiation, décloisonnement) pour aboutir à une structure oligopolistique, caractérisée par peu d'offreurs et beaucoup de demandeurs.
Suite à la révolution internet des années 2000, le secteur a subi une profonde transformation, à travers le développement des banques en ligne et l'entrée de nouveaux acteurs technologiques, mais non bancaires, tels que les Fintechs, les Géants du Net ou les opérateurs télécoms. Il s'agit à la fois de nouveaux concurrents et partenaires, de sorte qu'ils sont en situation de « coopétition » (mélange de compétition et de coopération) avec les groupes bancaires traditionnels. Outre une concurrence accrue, la relation client s'en est également trouvée modifiée.
Enfin, la crise de 2008 et la réglementation prudentielle qui en a suivi (les accords de Bâle 3 ou bien l'union bancaire pour les établissements de la zone euro) se sont traduites par cette exigence minimale de fonds propres pour rendre l'établissement solide en cas de choc financier.
[...] La stratégie que vont devoir adopter les banques devra donc prendre en compte cette problématique des taux bas qui n'est pas en faveur des établissements pour ce qui concerne l'épargne. Dans ces conditions, au vu du contexte économique actuel, l'objectif principal notre établissement consiste d'une part, à attirer la clientèle sur des produits d'épargne. Cela leur permettra de se constituer des fonds propres pour d'une part, accumuler des réserves et accorder des crédits, et d'autre part, cela va leur permettre d'augmenter le PNB de la banque grâce aux commissions perçues des placements. [...]
[...] Même si les taux d'emprunt sur les marchés financiers sont faibles en ce moment, elles doivent posséder un montant minimum de réserve en fonds propres, ce qui pourra lui permettre de faire des crédits pratiquement sans emprunter sur les marchés financiers. Afin de répondre à l'exigence en fonds propres, les banques doivent commercialiser l'épargne bancaire de type Livrets par exemple et à travers des stratégies d'innovation. D'autre part, les produits d'épargne comme les assurances-vie ou les placements en titre sont à privilégier pour que les banques perçoivent des commissions substantielles sur ces placements. [...]
[...] Il est donc important pour un établissement bancaire de proposer des produits d'épargne qui sont stratégiques pour les ressources de la banque. Proposer une épargne de façon stratégique L'épargne collectée par les établissements financiers est répartie entre l'épargne bancaire et l'épargne financière. L'épargne bancaire est utilisée pour les fonds propres de la banque. L'épargne financière va leur permettre de percevoir des commissions à travers les différents frais prélevés sur certains placements (frais sur titres, assurance-vie . Les établissements bancaires doivent donc gérer leur collecte d'épargne. [...]
[...] En effet, selon l'études Haris, en des français géraient leurs comptes uniquement à travers internet. Le canal digital (banque en ligne, mail) constitue ainsi un nouveau contact relationnel et commercial avec la clientèle. Depuis compte bancaire sur 3 en France est ouvert en ligne (Les Echos octobre 2016). En outre, les clients n'hésitent pas à utiliser les différents comparateurs en ligne à disposition pour négocier avec leur banquier par exemple en matière de taux sur les crédits. En revanche, le conseiller bancaire a toujours une place indispensable auprès de sa clientèle pour des opérations plus complexes de crédit immobilier, de succession, de prévoyance de développement du patrimoine pour les particuliers ou bien du côté des professionnels en matière de création et transmission d'entreprise ou de besoin de trésorerie. [...]
[...] Les clients sont donc connectés facilement, partout et tout le temps à leur banque dans un contexte de « mobilité ». En parallèle, les nouvelles technologies offrent davantage de pouvoir aux clients. Aujourd'hui, le client est autonome, il est capable de réaliser tout seul en ligne les opérations suivantes, telles que la consultation du solde du compte, des virements, la souscription à un produit ou un service, la modification du plafond de carte, la commande de carte, de carnet de chèque . [...]
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