RSE Responsabilité Sociétale des Entreprises, levier d'innovation, entreprises, développement durable, UE Union Européenne, mondialisation, PME Petites et Moyennes Entreprises, revue de littérature, capital social, soutenabilité, innovation jugaad, BoP Bottom of the Pyramid, productivité, objectifs SMART, greenwashing, bluewashing, norme ISO 26000, ISR Investissement Socialement Responsable, benefit corporation
La responsabilité sociétale des entreprises (RSE) est définie par la Commission européenne comme "un concept qui désigne l'intégration volontaire, par les entreprises, de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec leurs parties prenantes" (Commission européenne, 2011). On retrouve dans cette définition les trois piliers du développement durable (DD) : l'économie, le social et l'environnement. Le principe de la RSE naît dans les années 1950 (Youmatter, 2021). Son origine est associée au travail d'Howard Bowen (Breka et Kpossa, s.d.) qui publia en 1953 son ouvrage intitulé "La responsabilité sociale du businessman" (Youmatter, 2021).
Nous parlerons donc ici du rôle des entreprises dans les enjeux sociétaux et environnementaux contemporains. Mauguet (2019) définit une entreprise comme "une unité de production juridiquement autonome dont l'objectif est de produire des biens et/ou des services à destination de personnes physiques ou morales afin d'en tirer un bénéfice". Une entreprise peut donc avoir des caractéristiques très variables, que ce soit en taille selon le nombre de salariés et le chiffre d'affaires (TPE (Très Petite Entreprise), PME (Petite et Moyenne Entreprise), ETI (Entreprise de Taille Intermédiaire) et GE (Grande Entreprise)), de secteur d'activité (primaire, secondaire ou tertiaire) ou de statut juridique (Mauguet, 2019).
[...] C'est une logique que l'on retrouve dans la classification de Johnson, présentée par Boichu (2013). Le niveau 1 correspond aux entreprises dénoncées par des associations, les gouvernements, etc. pour leurs mauvaises pratiques ayant des impacts sur les domaines sociaux et environnementaux (Boichu, 2013). Dans ce premier cas, nous ne pouvons pas parler de RSE, ce qui justifie l'absence d'une catégorie équivalente dans la classification d'Asselineau et Piré-Lechalard. Le niveau 2 correspond quant à lui à la catégorie des entreprises rétives . [...]
[...] Le Livre Vert de la Responsabilité Sociale des Entreprises La Commission européenne publia en juillet 2001 le Livre Vert Promouvoir un cadre européen pour la responsabilité sociale des entreprises (Quairel et Capron, 2013). Il établit que la RSE va au-delà des obligations légales (Daugareilh, 2013). Il distingue aussi les dimensions interne et externe de la RSE, la dimension interne renvoyant aux relations entre l'entreprise et ses salariés et la dimension externe à la prise en compte des intérêts des parties prenantes (Daugareilh, 2013). [...]
[...] https://www.sciencespo.fr/executive-education/episode-1-pourquoi-la-certification-b-corp-attire-les-entreprises (consulté le 18 mai 2021). Theys J. et Guimont C. (2019, avril). Nous n'avons jamais été soutenables : pourquoi revisiter aujourd'hui la notion de durabilité forte ? Dans Développement durable et territoires 25p. Valschaerts J.B. (2015). Comment réussir sa stratégie Bottom of Pyramid : un guide pour définir un business model combinant profitabilité et réduction de la pauvreté [Mémoire de Master]. Université catholique de Louvain p. Vuaillat M. [...]
[...] Le niveau 3 désigne une implication sociale volontaire, mais qui engendre peu de profits (Boichu, 2013). Le niveau 4 montre une implication sociale et environnementale très forte (Boichu, 2013). Cela correspond de nouveau à la classification d'Asselineau et Piré-Lechalard, renvoyant aux entreprises sympathisantes . Il en est de même avec le niveau 5 où les entreprises sont considérées comme des acteurs du changement social (Boichu, 2013). L'image ne repose pas tant sur les faits, mais surtout sur la communication (Breka et Kpossa, s.d.). [...]
[...] Nous verrons pour finir une utilisation abusive de la RSE en communication, ou le RSE washing. Pour finir, nous tenterons de comprendre en quoi la RSE peut être une opportunité pour les PME. Nous évoquerons d'abord le cadre législatif et réglementaire en tant qu'incitation et aide à la mise en place d'une démarche de RSE. Nous poursuivrons avec les outils et ressources à disposition, tels que la Plateforme nationale, le Livre Vert de la RSE et le B Corp. Nous conclurons par les points forts des PME pour mettre en place une démarche de RSE, notamment la flexibilité liée au statut, les compétences organisationnelles qui en découlent et une vision d'entreprise renforcée. [...]
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