Industrie automobile française, marchés asiatiques, Chine, automobile, Inde, stratégies, communication
L'Asie est le continent avec un potentiel de croissance incroyable surtout avec les deux plus grands marchés que sont la Chine et l'Inde. Les deux pays n'ont pas le même contexte historique, sont à un stade de développement différent, mais tous deux voient apparaître une classe moyenne avec un fort pouvoir d'achat et un fort désir de consommation. Une classe moyenne qui, ne représentant que 10 % à 15 % en Chine, est déjà dotée de 100 à 200 millions de personnes. Ainsi comprenons-nous très bien l'engouement des entreprises occidentales qui veulent toutes leur part de ce gros gâteau.
En nous intéressant à l'émergence de cette classe moyenne en Inde et en Chine, à ses caractéristiques, mais aussi à ses habitudes de consommation, nous nous sommes rendu compte d'un point commun : la voiture. En effet, un des facteurs caractérisant une classe moyenne est la possession d'un véhicule particulier. La voiture est tout un symbole, elle représente la liberté, la mobilité, mais surtout le statut social et la reconnaissance de sa réussite.
[...] En croisant ces deux variables, nous allons donc étudier comment l'industrie automobile française peut-elle exploiter les similarités ou pallier aux différences des deux classes moyennes pour conquérir ces marchés. Il s'agit tout d'abord d'analyser au niveau macro-économique la Chine et l'Inde, nous procéderons ensuite à une analyse sectorielle de l'industrie automobile dans les deux pays, dans une troisième partie nous nous intéresserons aux caractéristiques des deux classes moyennes et enfin nous tenterons d'établir des recommandations. I Analyse macro de la Chine et de l'Inde La Chine et l'Inde sont les deux pays les plus grands du monde en terme de population. [...]
[...] Ils sont très friands de vêtements, de bijoux, de montres et de jouets avec des prix moyens à élevés ; tandis que pour les appareils électroménagers et électroniques, les ménages privilégient les grandes marques. Les valeurs de consommation ont aussi énormément évolué avec les mentalités et la relative ouverture du pays aux influences occidentales. Les anciennes valeurs comportaient les éléments comme la sécurité, l'ordre établi; le rejet de l'individu, les valeurs de groupe, l' isolationnisme, le sens des conventions et la passivité. [...]
[...] Citroën a exporté son ancien modèle ZX, en changeant son nom en Fukang pour lui donner une deuxième vie. Peugeot propose : sa gamme 307 (berline, SW, CC) la 206 cc la 407, la 406 coupé la 607 la 807 Source : http://www.peugeot.com et http://www.citroen.com Présence en Inde : Renault s'implante tout juste en Inde en s'associant avec le quatrième constructeur automobile indien Mahindra & Mahindra. Renault prépare son entrée sur l'un des plus importants marchés émergents, où Fiat et Mercedes (en collaboration avec Tata) sont aujourd'hui les seuls constructeurs européens à être présents. [...]
[...] L'exigence de la qualité des produits passe aussi par l'exigence d'informations sur les produits et services et il est à noter qu'en Chine la publicité joue donc un rôle essentiel. Inde Une similarité entre la classe moyenne chinoise est indienne est la volonté d'être différent de la génération précédente et avoir une meilleure qualité de vie. En Inde également, la génération précédente avait plus tendance à épargner et ne pas dépenser. Il est a signaler également que dans une économie très protectionniste et fermée, les personnes à l'époque n'avaient pas grand-chose à acheter non plus. [...]
[...] L'un dans l'autre, l'Inde ne s'en tirait pas trop mal non plus, avec une croissance annuelle de 5,3%. Mais le résultat, après toutes ces années, est des plus imposants. En 1975, le PIB de l'Inde était de supérieur à celui de la Chine. Aujourd'hui, il n'est plus que 40% de celui de la Chine. Répartition de la richesse nationale En ce qui concerne la répartition de la richesse nationale, l'Inde fait toutefois mieux que la Chine. En Inde, le revenu des 10% les plus riches est sept fois plus élevé que celui des 10% les plus pauvres. [...]
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