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"La société de consommation a privilégié l'avoir au détriment de l'être." - Jacques Delors, Extrait de "Le bonheur, la vie, la mort, Dieu..."johnson
La "société de consommation" est devenu un thème récurrent des débats socio-économiques. Ce terme traduit majoritairement la place centrale de la consommation dans la vie économique actuelle : nécessaire à la satisfaction de besoins et acte social pour certains, déterminant de l'activité économique pour d'autres. Ce rôle prépondérant de la consommation au sein de la société a ainsi fait l'objet de nombreuses critiques afin de rendre les entreprises plus éthiques dans leur stratégie et les consommateurs plus critiques quant à la nécessité de leurs achats. De nos jours, conscients des forces économiques en action dans leur environnement, les individus prennent beaucoup plus de recul quant à leur propre consommation mais surtout quant au monde qui les entoure.
Dans cette optique, la "société de consommation" fortement contestée semble se résumer à une société soumise à la manipulation médiatique et stratégique orchestrée par les principaux acteurs économiques, les entreprises. En effet, la consommation, synonyme de ventes et donc de chiffre d'affaires potentiel est devenu un déterminant-clé des stratégies commerciales des marques à l'heure actuelle. Les consommateurs se sentent harcelés par les messages publicitaires et par les stratégies commerciales qui visent à leur faire acheter plus que nécessaire. Dès lors, de nouveaux comportements de consommation ont vu le jour mais l'acte d'achat en lui-même conserve un rôle majeur dans les sociétés modernes.
D'ailleurs, de par les profondes mutations auxquelles a été soumise la société, la consommation revêt dorénavant un aspect fortement social. En effet, l'acte d'achat ne vise plus seulement à satisfaire les besoins naturels de l'homme tels que se nourrir, se vêtir et se loger...
[...] Réceptivité aux marques et acte d'achat Hypothèse : La presse féminine facilite la présence à l'esprit et déclenche l'acte d'achat de marques ou de produits. Pour plus de 72% des femmes interrogées, les publicités sont trop présentes au fil des pages de magazines féminins. Un ressenti qui rejoint de près l'adaptation des magazines aux exigences des annonceurs, les "magalogues". Cependant, ces insertions publicitaires paraissent relativement bien acceptées par les lectrices pour qui elles font partie intégrante des magazines féminins, à Par ailleurs, bien que les marques travaillent fortement leurs visuels publicitaires ces derniers ne font pas rêver les lectrices de presse féminine pour d'entre elles. [...]
[...] Par exemple, au cours de l'année précédente, le magazine Isa a connu une hausse de sa diffusion de et de pour Biba. Une tendance en nette opposition avec le déclin global constaté sur le marché des féminins. Toujours dans cette optique, le magazine Glamour, lancé en 2004, a connu une progression de exemplaires, ce qui le place comme le 5e magazine ayant la plus forte hausse en valeur absolue au cours de l'année passée. La presse féminine est un segment tout aussi diversifié que communautaire. [...]
[...] Le capital-marque semble être une constante dans les choix stratégiques des entreprises. Que ce soit par l'idéaologie massive qu'elles tentent de véhiculer ou par leur identité propre, elles constituent un repère pour le consommateur sui se plie très volontairement au jeu des marques puisqu'ils y voient le symbole social dominant des biens qu'ils consomment CF. Annexe "Les tendances de consommation sur le marché de l'habillement" Uche Okonkwo, La publicité de mode dans la presse in LuxeMag, Url : http://www.luxe-mag.com/fr/frontpage/?archive= Cf. [...]
[...] De ce fait, la presse féminine est devenue le support de communication incontournable pour les grandes marques de mode. Cette dernière offre tout d'abord aux grandes maisons et marques de prêt-à-porter une diversité de magazines : des "bibles de la mode", des revues branchées ou haut de gamme. Les hebdomadaires féminins disposent d'ailleurs d'un atout supplémentaire : une forte réactivité due à la parution de leur magazine chaque semaine qui leur permet de s'adapter à l'actualité "mode". De plus, le positionnement de la presse féminine et sa construction même reste fidèle aux valeurs du monde de la mode : esthétisme, hédonisme La presse féminine se présente comme des magazines alliant "kit de survie" et plaisirs. [...]
[...] Un média communautaire participatif et complice C. Magazines féminins, le média "mode" 1. Porte-parole de la mode 2. Un média au service des annonceurs 3. L'omniprésence implicite des marques IV. QUELLE INFLUENCE POUR LA PRESSE FEMININE SUR SES LECTRICES ? A. Présentation de la problématique B. [...]
Référence bibliographique
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