microfinance, réduction de la pauvreté, populations pauvres, inclusion financière, exclusion bancaire, mobile banking, taux de pénétration, risque de liquidité, risque opérationnel, risque de taux d'intérêt, risque de marché, développement financier
La microfinance a pour but de lutter contre l'exclusion financière des individus les plus vulnérables en leur permettant de lancer et financier des activités économiques de petite envergure ainsi que de faire face à des problèmes temporaires de liquidité. Elle regroupe les services financiers classiques (opérations de crédit, d'épargne, et d'assurance) et les transferts de fonds (Christen, Rosenberg et Jayadeva, 2004) auxquelles peuvent accéder une clientèle pauvre, à bas revenus, exclue des systèmes bancaires conventionnels. Pour emprunter, elles doivent compter sur leurs proches, ou bien recourir à des prêteurs sur gages pratiquant des taux d'intérêts très élevés (supérieurs à 10 % par mois, voire plus).
[...] Dans notre panel, il est de 0,19 en moyenne en 2010 et progresse à 0,21 en 2016 avec des disparités fortes entre les pays puisque les pays les moins développés financièrement sont la Guinée (avec 0,06 en 2012 et 2013) suivi des Iles Solomon, du Rwanda et du Malade avec un indice inférieur ou égal à 0,10. D'un autre côté, les pays les plus développés financièrement de notre panel sont la Malaisie avec un indice de 0,68 en 2013 suivi de l'Afrique du Sud (0,62 en 2012) puis de la Namibie et de l'Inde avec un indice autour de 0,4. Tous les autres pays se situent entre 0,15 et 0,25. [...]
[...] L'examen de la relation entre Mobile Banking et l'indicateur de développement financier montre un rejet, pour les deux statistiques standardisées et de l'hypothèse de non-causalité homogène dans le sens MB-IDF. Le résultat se vérifie encore avec deux retards mais en perdant toutefois de la robustesse avec une causalité qui devient difficilement explicable avec le rejet dans les deux sens de la statistique Z. En d'autres termes, cela signifie qu'il existe au moins un pays pour laquelle la variable « Mobile Banking » cause au sens de Granger la « l'indicateur de développement financier ». [...]
[...] Pour cela, on considère deux variables stationnaires x et observées sur T périodes et N individus. Pour chaque individu i et chaque période on pose le modèle suivant : , avec i = N et T = T Dans lequel : - les effets individuels i sont fixes ; - les paramètres ik et ik sont différents selon les individus ; - l'ordre des retards K est identique pour tous les individus du panel ; - les it sont indépendamment et normalement distribués avec E(it) = 0 et E(²it) = ²it, i = N et t = T. [...]
[...] Enfin, la réalisation d'un risque de contrepartie, de solvabilité affectant un organisme de taille importante (taille « systémique ») peut se traduire par un risque systémique. Un tel choc dans le pays en développement induit alors un phénomène de contagion, un effet « domino » qui, de manière similaire à la crise bancaire de 2008, affecterait d'autres institutions du pays, puis l'économie locale par ricochet, l'économie réelle) et au final toute la région, du fait de l'imbrication des relations économiques et financières entre les institutions de microfinance à l'échelle du pays. [...]
[...] (2011, March). "Impact of microcredit in rural areas of Morocco: Evidence from a Randomized Evaluation." Creusot, A-C. et Poursat, C. (2009), « Pour une meilleure inclusion financière : renforcer les institutions intermédiaires », Revue Tiers Monde, Vol n° pp. 17-36. De Sousa, S. (2010), "The role of payment systems in reaching the unbanked", Journal of Payments Strategy and Systems, Vol n° pp. 148-155. Demirgüc-Kunt, A., Klapper, L., Singer, D., Ansar, S. et Hess, J. [...]
Référence bibliographique
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