Commercial, Politique d'investissement de l'entreprise, classification des investissements, flux financiers, décision d'investir, décision d'investissements, rentabilité des projets, dépense d'investissement, exploitation prévisionnelle, taux d'actualisation, technique d'actualisation
L'investissement fait partie de la vie de l'entreprise depuis le jour de la création de celle- ci. La naissance d'une entreprise est, elle-même, la conséquence d'une décision d'investissement prise dans le cadre d'un projet qui, un jour, se concrétise.
La décision d'investir est certainement l'une des plus importantes que doit prendre la direction d'une entreprise. Elle est en fait d'une absolue nécessité, car l'entreprise n'assurera sa pérennité et n'atteindra ses objectifs que par des investissements judicieux.
De même, la vie privée est jalonnée d'investissements financiers et intellectuels. Tous, nous sommes amenés à prendre une décision d'investissement. Si celle-ci est importante, elle est faite après une longue étude comparative et une estimation de la rentabilité attendue. Autrement, elle est spontanée et s'apparente à un achat classique. Ainsi, par exemple, le prix d'acquisition d'une maison ou d'un appartement est comparé aux loyers attendus, et les remboursements des emprunts mis en équivalence avec les loyers payés comme locataire. Il en est de même dans l'entreprise ; chaque investissement doit répondre à un besoin, et permettre une amélioration (quantitative ou qualitative) afin de trouver sa justification.
[...] Pour réaliser son choix, l'investisseur peut procéder en deux étapes. Dans un premier temps, il peut tenter d'évaluer les caractéristiques en termes d'espérance et de variance des portefeuilles qu'il peut constituer en considérant l'ensemble des valeurs cotées sur le marché. Dans un second temps, il ne retiendra parmi ces portefeuilles que ceux qui offrent, pour une espérance de rentabilité donnée, la variance (le risque) minimale ou pour une variance (un risque) donnée, l'espérance de rentabilité maximale. Cette analyse peut être aménagée pour tenir compte des possibilités de prêt et d'emprunt au taux d'intérêt sans risque auquel l'investisseur peut avoir recours. [...]
[...] Ainsi, paradoxalement, il peut être préférable dans une optique de maximisation de la valeur, d'appliquer un critère tel que la période de récupération, plutôt que la VAN si l'on tient compte des coûts d'information nécessaires pour calculer cette dernière. L'intégration des coûts d'information justifie de diagnostics financiers. Il peut être tout à fait rationnel économiquement de rejeter un dossier de demande de crédit au vu d'un seul ratio, plutôt que de pratiquer une analyse très élaborée dont le coût serait supérieur au profit de l'opération. - Le recours au principe de sécurité dans le choix des investissements L'appréhension du risque à partir de la variance ou de l'écart type peut être critiquée. [...]
[...] Il subit un coût d'opportunité. En outre, cette somme se déprécie en période d'inflation à hauteur du taux d'inflation caractérisant la durée d'immobilisation. Ce taux est un taux minimal de rémunération exigé par l'entreprise qui correspond soit au coût d'opportunité connu par l'entreprise ; soit au ckût moyen pondéré des capitaux utilisés par l'entreprise. Nous présenterons dans ce paragraphe les trois principaux critères généralement utilisés que sont le critère du délai de récupération actualisé, le critère de valeur actuelle nette et le critère de taux interne de rendement. [...]
[...] Il évaluera alors le risque sur la base de la variabilité passée des taux de rentabilité. Toutefois, les notions de risque et de variabilité ne doivent pas être confondues. Il est possible en effet d'observer ex-post posteriori) des variations de taux de rentabilité pour certains actifs financiers, sans qu'il y ait incertitude ex-ante. Tel est le cas, par exemple, d'un placement à la Caisse d'Epargne (si l'on ignore le risque lié à l'inflation), dont on connaît le taux de façon certaine ex-ante, mais dont la rentabilité présente des variations ex-post. [...]
[...] L'investissement est donc à la fois un échange et un pari. Il y dans un premier temps, placement de liquidités dans un projet, avec l'idée que ce projet procurera, dans un deuxième temps, à l'investisseur un retour de liquidités plus que les capitaux investis initialement dans le projet. La notion de risque sera donc extrêmement présente dans l'étude des projets d'investissement. - Notion de projets d'investissement : Un projet d'investissement est un programme d'investissement complet et autonome portant sur l'acquisition et l'exploitation durable d'actifs corporels et incorporels : Complet : dans la mesure où il regroupe tous les éléments nécessaires à son exploitation. [...]
Référence bibliographique
Source fiable, format APALecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture