Assurance - mutuelle, Marketing, contrat d'assurance, assistance, relation client, concurrence, dynamisme concurrentiel, capitalisme, MACIF, MGEN, loi Hamon, ESS économie sociale et solidaire, assurance automobile, assurance habitation, MAIF, Allianz, Groupama, Humanis, Banque - Assurance
En France, où le capitalisme financier (qui dérive en un certain sens de l'activité commerciale) s'est développé moins vite qu'en Angleterre, le développement économique de l'assurance se fit plus tard et plus lentement que dans ce pays dont le commerce extérieur était beaucoup plus actif, en particulier dans les domaines maritimes et colonial.
Au moment des privatisations, en 1986, le secteur privé des assurances en France comptait 33 % du total des primes, suivi par le groupe des nationalisés avec 30 %, puis venaient les mutuelles avec 27 %. 6 % du marché étaient entre les mains d'assureurs étrangers.
La concentration du marché français de l'assurance, depuis longtemps ouvert à la concurrence interne et externe, est comparable à la moyenne européenne. Les cinq premiers groupes détiennent, en 1995, 40,1 % du marché français, et les dix premiers 58,5 %. La concentration est légèrement plus marquée en assurance-vie qu'en assurances de dommages (respectivement 61,1 % et 54,5 %).
[...] La concentration du marché français de l'assurance, depuis longtemps ouvert à la concurrence interne et externe, est comparable à la moyenne européenne. Les cinq premiers groupes détiennent, en du marché français, et les dix premiers La concentration est légèrement plus marquée en assurance-vie qu'en assurances de dommages (respectivement et 54,5 En 1998, le mouvement de fusions et d'acquisitions d'entreprises se poursuivit dans le secteur de l'assurance, et conduisit à la constitution de groupes auxquels leur taille permettait d'intervenir en tant qu'opérateurs significatifs à l'échelle du marché européen, voire du marché mondial. [...]
[...] La mutuelle, en l'absence de contrainte de rémunération d'actionnaires, peut prioriser le maintien du principe d'une mutualisation forte. La logique de redistribution des excédents de la Maif peut ainsi être prioritairement tournée vers le sociétaire, par exemple par des baisses de tarif, ou encore des ajouts de garantie sans évolution tarifaire. Cette différence est fondamentale et mise en avant par les acteurs mutualistes, se démarquant volontairement du schéma classique commercial qui consiste à accueillir les meilleurs risques du marché en vue de maximiser les marges. [...]
[...] Alors que la majorité des entreprises françaises contractaient ces assurances à l'étranger, certaines compagnies d'assurances commencent à proposer ce contrat à la souscription en France. Les garanties proposées sont les mêmes que pour les contrats souscrits à l'étranger à savoir : le remboursement de la rançon, la mise à disposition de consultants, le remboursement du vol ou de la perte de la rançon, les frais médicaux et de rapatriement ainsi que les frais de décès ou d'invalidité. En France, l'assurance K&R n'est pas considérée comme illégale en tant que telle. [...]
[...] En tout état de cause, les offres d'assistance apparaissent plus que jamais comme un enjeu stratégique, que les acteurs assurantiels seraient bien inspirés de ne pas laisser en friche, d'autant plus dans un environnement où la concurrence s'intensifie et où le social devient un argument commercial pouvant faire basculer la prise de décision ou pouvant encourager ou renforcer la loyauté du client. Appliqué à un acteur assurantiel français, une meilleure compréhension des attentes et nouveaux besoins des clients et une cartographie plus fine d'une clientèle hétérogène, en France comme au-delà des frontières, peuvent aider l'assureur, d'une part, à adapter ses relations au degré d'engagement de chaque groupe de clients identifiés, d'autre part, d'adapter ses produits, en particulier d'assistance, et sa communication pour favoriser cet engagement auprès du plus grand nombre de ces groupes de clients. [...]
[...] Les obligations de tiers ne dispensent pas l'employeur d'assurer la sécurité de ses salariés. Ceci est d'autant plus vrai que l'entreprise n'est pas toujours correctement garantie contre le risque terroriste et que le fonds de garantie dispose d'une action récursoire à son encontre. Des offres d'assistance transfrontalières soumises au droit français Comme rappelé plus haut, la souscription à une assurance Kidnap & Ransom doit se faire dans le respect du cadre juridique français. Les entreprises françaises peuvent ainsi souscrire une assurance K&R en France ou à l'étranger à condition de respecter scrupuleusement la législation en vigueur et d'être vigilantes sur les territoires couverts par les garanties de l'assurance et, de facto, sur les groupes opérants dans ces zones. [...]
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