Master MBA Marché international de l'art, E-commerce, communication digitale, marché de l'art, marché artistique, galerie d'art, mondialisation, numérique, ubérisation, art contemporain, communication artistique, innovation numérique, management culturel, Autres arts
L'époque contemporaine est perçue comme le fief de la troisième révolution industrielle commencée dans les années 1940 avec les premiers ordinateurs — Alan Turing, notamment — et qui s'est poursuivie jusqu'à maintenant, les réseaux entrant en scène dans les années 1990 avec l'essor d'Internet. Cela a transformé les ordinateurs en serveurs, créant de fait un monde absolument nouveau, le cyberespace, que Pierre Lévy décrit comme « le nouveau milieu de communication qui émerge de l'interconnexion mondiale des ordinateurs. »
L'essor du Web 2.0 pendant les années 2000, dont les réseaux sociaux comme Facebook et Twitter sont devenus l'emblème, et la distribution quasi-généralisée des terminaux mobiles et tactiles dans les années 2010 permettent de saisir l'ampleur du phénomène développé dans notre société et d'appuyer l'idée de cyberculture qui s'est déployée devant nos yeux : échapper à la globalisation des échanges via un réseau hyper-irrigué est dès lors devenu impossible.
Depuis maintenant une trentaine d'années, on observe ainsi un renouveau et un développement sans précédent de l'institution muséale, en grande partie grâce à la technologie : nous trouvant dans une époque placée sous le signe de la vitesse et d'un développement toujours plus poussé, le musée a su se métamorphoser en devenant un média puissant, et ce à la faveur d'une communication numérique pensée en termes récents et innovants afin d'éviter un essoufflement propre aux établissements culturels avec la vague numérique qui s'est opérée en mettant l'accent sur les bouleversements que la culture numérique impose à nos rituels sociaux ; à l'origine de cela, bien évidemment, nous retrouvons un déplacement de la pratique artistique, une propension au transmédia et à son évolution sans pareille véhiculée par un art numérique interactif, social et sollicitant l'intervention du public — on pense notamment à des formes comme le Net Art qui ne se limite plus aux bordures du musée mais s'étend bel et bien en dehors de son cercle de par sa redéfinition des modes de production artistiques et sa circulation échappant aux codes traditionnels d'exposition.
D'un côté comme de l'autre, artistes et musées bénéficient ainsi d'un terrain neuf concernant le fonctionnement de leurs échanges, interrogeant par conséquent les stratégies de communication mises en oeuvres mais également le marché de l'art en lui-même : qu'advient-il de sa teneur et comment s'en trouve-t-il impacté ?
[...] L'?uvre est dès lors produite, stockée et présentée sous format numérique, offrant ainsi des angles d'utilisation nouveaux : l'interaction et la participation, facteurs caractéristiques de cet art aux nouvelles formes. En effet, Jean-Paul Fourmentraux précise que « l'art numérique interactif met en ?uvre des projets multiformes d'une grande plasticité - algorithmes exécutables, environnements navigables et formes altérables - qui sollicitent l'action du public et incluent parfois la possibilité d'un apport ou d'une transformation du matériau initial. »31 Il va plus loin en exposant le Net Art au carrefour de l'innovation numérique et de l'art contemporain, ce qui met dès lors en lumière les liens complexes présents entre arts numériques et art contemporain que nous avons évoqués plus haut : « le Net Art présente des enjeux de recherche et de création renouvelés : mutations du travail artistique, redéfinition des modes de production et de circulation des ?uvres, supports et stratégies renouvelés de leur exposition ou de leur accès au marché de l'art. [...]
[...] ? Quels sont les partenaires numériques des acteurs du marché de l'art ? ? Parlez-moi du rôle des réseaux sociaux dans votre travail ? ? Faites vous vivre des communautés numériques pour rendre visible certains produits culturels ? [...]
[...] Induire de la nouveauté en lien avec les changements numériques chez le public est ainsi primordial pour engager davantage de potentiels acheteurs sur la voie du marché de l'art. 3. Les bonnes pratiques Le retard de développement digital à combler doit être bousculé sur plusieurs fronts, notamment : - L'amorce numérique et la croissance des entreprises dans cet horizon - Un cadre juridique propice pour la transition numérique - Le déploiement d'infrastructures pour accélérer la transition numérique de l'économie - Le développement d'une culture des médiaux sociaux, donc d'un community management plus efficace. [...]
[...] ? En quoi les réseaux sociaux constituent un bon moyen de cartographier le niveau de satisfaction des publics ? ? Que faites vous des informations circulant sur les réseaux sociaux ? ? N'y a-t-il pas un risque de confusion entre communication artistique numérisée et les ?uvres d'art proprement dites ? [...]
[...] Enjeux et perspectives », Revue française de gestion 2016/1 (N°254), p - 63 BERNIER, Christine, « L'art contemporain, Internet et le musée. Notes sur l'institution muséale et son pouvoir d'assimilation de la critique », Hermès, La Revue 2011/3 (n°61), p - 89 BOURRIAUD, Nicolas, Esthétique relationnelle, Dijon, Les Presses du réel, 2001 CHANTEPIE, Philippe, LE DIBERDER, Alain, Révolution numérique et industries culturelles, Paris, La Découverte, « Repères », 2010 CHAPELAIN, Brigitte, « De nouvelles médiations numériques au service de la culture augmentée », Hermès, La Revue 2011/3 (n°61), p - 108 COLIN, Nicolas, « Économie numérique », Notes du conseil d'analyse économique 2015/7 (n° p - 12 DAVALLON, Jean, « Le pouvoir sémiotique de l'espace. [...]
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