Options réelles, théorie des jeux, décisions d'investissement stratégiques, dynamiques politiques, dynamques économiques, économie des ressources, théorie options- jeux, dynamique d'investissement, cash-flows, flexibilité, pricing d'options
Cet article fournit une revue de la littérature de la théorie options- jeux appliquée dans les décisions d'investissement dans l'incertitude et en concurrence. En premier, nous allons résumer l'origine de la théorie des options réelles et ses points forts par rapport à la méthode traditionnelle d'évaluation. Nous allons faire ensuite une revue des modèles théoriques option-jeux développés dans les décisions d'investissement stratégiques. Quelques applications empiriques de cette théorie option- jeux sont également analysées.
[...] Quand une firme a une position dominante dans l'industrie, due à la faible menace de la préemption complète, la dominante ou la dominée peut reporter son investissement sans être risquée. Finalement, dans chaque cas, quand le projet a une VAN initiale élevée, l'investissement tôt est optimal. Perotti et Rossetto (2001) examinent le timing et l'évaluation de l'investissement stratégique dans un jeu d'entrée sur le marché. La demande est incertaine, une option d'entrée devrait être exercée au moment optimal. Celui-ci est le résultat de l'arbitrage entre le gain de part du marché et l'option d'attente jusqu'au moment où il y a plus d'informations révélées lorsque la firme anticipe le comportement d'entrée de ses rivales Hoang thu huong- Université Aix- Marseille 2. [...]
[...] La technique des options réelles ambitionne donc de proposer des outils analytiques formalisés, permettant d'établir une règle de décision flexible s'affranchissant de toute conception subjective et où l'incertitude concernant les flux de trésorerie engendrés par l'investissement est source de richesse. I.3. Domaine d'application. Le champ d'application de l'évaluation par les options réelles se précise. Il inclue les entreprises à fortes opportunités de croissance, les projets de R&D. Les options réelles se révèlent un concept adéquat pour traiter les projets out of money et envisager leur abandon. [...]
[...] Stanbacka et Tombak (1994) montrent comment les décisions du d'adoption dans un cadre duopole sont affectées par: plus les programmes d'implémentation sont efficients, plus les gains relatifs d'être le premier (ou le suiveur) à implémenter avec succès sont élevés, et plus les coûts d'adoption sont faibles. Cottrell et Sick (2001) comparent les avantages du leader avec la valeur de l'option réelle d'attente résultant du retardement et flexibilité. Le modèle option réelle reconnaît la valeur des projets retardés jusqu'à ce que le risque puisse résolu. Cette valeur à retardement est comparée avec la valeur de posséder un projet opéré. [...]
[...] d'investir sont les informations privées des firmes, ils analysent comment l'information privée concernant les coûts d'opportunité d'investissement est graduellement révélée quand la nouvelle information publique devient disponible. Intuitivement, chaque joueur utilise stratégiquement sa propre information pour convaincre son rival. La différence avec les autres modèles est que chaque joueur ne fait pas l'attention de l'information de son rival, mais seulement investit en second et profite donc un meilleur signal. Pour résoudre ce problème, ils utilisent le concept d'équilibre Bayesien parfait Lambrecht et Perraudin (2003) introduisent l'information incomplète et préemption dans un modèle option- jeu où les firmes ont l'opportunité d'entrer dans un nouveau marché. [...]
[...] Toutefois, malgré ces postulats de généralité, la théorie des jeux (en tout cas au plan de son outillage mathématique) est essentiellement une théorie normative des choix (et nécessairement du calcul des résultats). Elle n'est opérationnelle que sous des nombreuses conditions. Définition : Un jeu est une situation de décisions interactives dans laquelle l'utilité de chaque individu dépend des décisions des autres. Chaque agent dans un jeu cherche à maximiser son utilité, qui mesure ses désirs, satisfactions, valeurs et priorités, en tenant compte des conflits d'intérêts et de l'interdépendance des décisions. Aussi, chaque agent doit prévoir ce que les autres agents vont faire, ce qui l'oblige à prendre en 2 J. [...]
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