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La question de la gestion du risque dans le domaine bancaire est une problématique qui est au coeur du modèle économique des banques. Si cette dimension est parfois reprochée aux établissements bancaires, que ce soit le modèle classique de banque de dépôt, les banques de financement ou même le modèle cumulant ces possibilités et aussi appelé « banque universelle », elle est néanmoins consubstantielle au modèle capitaliste reposant sur la réalisation d'un travail de transformation des dépôts à court terme en prêts à long terme.
Ce travail de création monétaire, qui ne doit pas ici être confondu avec la notion de création monétaire au sens de celui pratiqué par la banque centrale, est en effet particulièrement nécessaire à une économie en croissance et afin de stimuler le développement des entreprises, soit à leur démarrage, soit, plus tard, au cours du processus de développement et de maturation. Ce subtil équilibre entre prise de risque et rentabilité est notamment compris, pour ce qui est du risque de crédit, dans l'application d'un outil prenant en compte la probabilité de défaut de la contrepartie de ces établissements bancaires : le taux.
[...] Ainsi, plusieurs pôles de compétences doivent être ciblés par ces entretiens et notamment : La direction commerciale L'animation commerciale des agences La direction de la conformité Le contrôle des risques Un ou plusieurs agents en charge de cette prospection en agence (si possible spécialisé particulier ou professionnel) Ainsi, la prise en compte de toutes ces différentes visions de la problématique permettrait de faciliter une approche plus complète et notamment de s'assurer du caractère sincère de l'approche académique ici proposée Définition du questionnaire Le choix méthodologique d'interrogation s'est assez naturellement porté sur l'entretien semi-directif qui présente toutes les caractéristiques méthodologiques permettant une analyse en profondeur des réponses apportées tout en limitant les biais de conformation. Le questionnaire a volontairement été défini de manière à la fois à ne pas trop dévier de la problématique, mais également de ne pas enfermer l'interlocuteur. [...]
[...] Afin de répondre à cette question, nous réaliserons dans un premier temps une analyse du contexte ayant poussé à la mise en place de ratios réglementaires plus sévères, mais aussi des conditions de marchés en forte évolution depuis la crise économique et financière de 2008-2009 et la crise de l'euro qui a suivi. Une fois ces éléments posés, nous nous interrogerons ensuite sur les conditions méthodologiques de réalisation de la partie exploratoire et y définirons notamment nos hypothèses de travail. [...]
[...] Toutes ces prises de risques sont notamment contrôlées par un contrôle interne chargé de définir les limites en VaR et de veiller à leur bonne application par les traders. Le risque de marché se distingue du risque de règlement de livraison dans la mesure où il concerne l'opération de marché en tant que telle et pas le risque de son bon dénouement avec la contrepartie. Ce risque sera sciemment laissé de côté dans le cadre de ce mémoire dans la mesure où il est difficile de parler de prospection client dans le cadre du risque de marché (à l'exception notable et très particulière des activités de market maker). [...]
[...] Bourdieu, Ce que parler veut dire, Paris, Fayard p. 14) Il va de soi que les entretiens notamment quand ceux réalisés en présentiel peuvent souffrir de cette problématique et les conclusions tirées de ces dernières dans la partie prospective tiennent compte de cette situation de subordination. Hypothèses La prospection suppose nécessairement une part croissante de risque dans un contexte de développement de modèles économiques de plus en plus risqués La première hypothèse part du principe que plusieurs éléments participent à une prise de risque croissante des banques en raison de la recherche, dans un cadre réglementaire restreint, mais aussi de taux d'intérêt bas, d'une plus grande rentabilité par des investissements plus importants dans des entreprises au profil plus risqué, mais potentiellement plus rémunérateur. [...]
[...] L'initiative de la cotation est prise par la Banque de France et non par l'entreprise cotée. Il en résulte que l'attribution d'une cote à une entreprise ne donne jamais lieu à rémunération de la part de cette entreprise. Si la cotation Banque de France n'est pas sollicitée par l'entreprise, cela ne signifie pas pour autant que cette cote soit attribuée sans la participation de l'entreprise concernée. Au contraire, des contacts étroits sont entretenus avec les entreprises cotées tout au long du processus de cotation et dès la phase de collecte de la documentation comptable (fournie, dans la très grande majorité des cas, par l'entreprise elle-même). [...]
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