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L'industrie financière, pourtant habituée à la consommation de machines et d'algorithmes, est désormais confrontée à des technologies disruptives (Big Data, intelligence Artificielle), ou encore la Blockchain, qui laissent présager de profonds changements dans l'organisation des sociétés de gestion.
Cette transformation digitale qui apparaît durable et profonde s'impose aux sociétés de gestion contraintes de réduire les coûts de fonctionnement en raison d'un environnement économique défavorable avec des taux négatifs, et d'une inflation règlementaire jamais connue (MIF2, DDA, PRIIPS, EMIR, UCITS V ...).
D'autre part, la conduite de cette transformation est largement stimulée par la pression concurrentielle exercée par l'essor de nouveaux acteurs tels que les Fintechs qui disruptent les modèles existants et transforment les chaînes de valeurs.
Ces dernières qui inspirent la confiance et prônent la transparence emploient les nouvelles technologies au service de l'expérience client, se démarquant ainsi des gérants traditionnels qui connaissent, jusqu'alors, mieux leurs produits que leurs clients.
Néanmoins, en dépit du risque d'échec corolaire à toute transformation, cette troisième révolution industrielle fait naître de nouvelles opportunités pour les sociétés de gestion qu'elles soient entrepreneuriales ou filiales d'un établissement bancaire.
En quoi le changement de paradigme, insufflé par la transformation digitale, représente l'opportunité pour les sociétés de faire face aux nombreux défis qui se posent à elles ?
[...] Pour cela L'AMF a créé en son sein, dès juin 2016, la division Fintech, Innovation et Compétitivité qui a pour objectif : « de travailler avec les acteurs afin d'analyser les innovations en cours dans le secteur des services d'investissement, d'identifier les enjeux en matière de compétitivité et de régulation, et, le cas échéant, d'évaluer la nécessité de faire évoluer la règlementation européenne ou la doctrine de l'AMF ». Cette initiative démontre nettement la volonté du régulateur de réguler progressivement les Fintechs sans pour autant décourager toute tentative d'innovation technologique au sein de l'industrie financière. Cependant, de par la nature de leurs activités, la régulation des acteurs innovants doit dépasser le cadre national pour être envisagée à l'échelon européen. Or, en pratique, les États membres ont recours à des modèles de régulation différents, ce qui conduit indirectement à une disparité de traitement des entreprises technologiques. [...]
[...] Cette nouvelle concurrence est incarnée par de véritables plateformes d'achat de recherche telles que Resarch Pool ou encore GiraffEquity. Les transformations engendrées par MIF 2 permettent également d'envisager l'application de la technologie au regard de la traçabilité de la relation client. Section 2 la traçabilité renforcée de la relation client Le renforcement de la traçabilité de la relation client, engendré par la directive MIF conduit à analyser les nouvelles exigences favorisant une protection accrue des investisseurs (Paragraphe mais également l'intégration nécessaire des nouveaux outils technologiques qui permettent de répondre à ses nouvelles exigences (Paragraphe 2). [...]
[...] L'intervention remarquée des Regtech dans la gestion des enjeux règlementaires Les nouvelles contraintes règlementaires applicables aux sociétés de gestion supposent de s'interroger d'une part sur l'opportunité que présente pour elle l'émergence d'un nouvel acteur dans le paysage financier (Paragraphe 1). Et d'autre part, d'expliciter les différents domaines d'application des solutions innovantes proposées par ce dernier (Paragraphe 2). Paragraphe 1. Le recours indispensable aux RegTech face à l'inflation la règlementation financière Le cataclysme provoqué par la crise financière de 2007-2008 a indéniablement contribué à l'accroissement des réglementations applicables au secteur bancaire et financier. [...]
[...] Amiral Gestion s'appuie depuis sa création sur une philosophie de gestion active de conviction et met au centre de ses priorités la qualité de la gestion qui prime largement sur certains objectifs tels que la croissance des encours. En pratique, la gestion dispensée repose avant tout sur une méthode d'analyse fondamentale centrée sur la valeur des sociétés et l'investissement à long terme dans des entreprises dont la société de gestion est capable de comprendre le business model au regard de ses cercles de compétence. [...]
[...] Les huit robo-advisors français s'adressant directement aux clients finaux enregistrent des encours sous gestion qui se situent en dessous de 100 millions d'euros en 2016, ce qui reste relativement faible au regard des 4000 milliards d'euros sous gestion en France. De surcroît, très peu de ces nouvelles plateformes parviennent à rivaliser économiquement avec les gestionnaires traditionnels puisque leur seuil de rentabilité est estimé entre 16 et 40 milliards de dollars sous gestion. Face à cette difficulté, les robo advisors qui pratiquent des frais de gestion très faibles et doivent dans le même temps supporter le coût d'acquisition client inhérent au modèle BtoC ont d'ores et déjà envisagé de se recentrer sur une approche BtoB en offrant leurs solutions en marques blanches aux Assets Managers. [...]
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