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Jusqu'à la fin des années 50, l'aéroport n'a été considéré que comme un lieu géographique permettant l'atterrissage et le décollage des avions. En un mot, l'aéroport n'était qu'une piste complétée peu à peu par une tour de contrôle et des bâtiments annexes où quelques activités, non coordonnées entre elles, d'ailleurs coexistaient: l'inévitable cantine «au rendez-vous des pilotes», un pétrolier, une association des pilotes privés, etc.
Cependant, au fil des années, on a pu constater que les aéroports ont subi de profondes mutations, en se muant d'infrastructures passives en position de monopole et de simples services publics à des ensembles économiques importants et cohérents de plus en plus apparentés à de véritables entreprises.
Dans ce cadre de changements, les aérogares austères, froides, sans âme se sont métamorphosées de simples lieux de transit à des lieux de vie : on y travaille, on y mange, on y fait des achats courants et l'on peut même y dormir. Ces bâtiments dont l'architecture se voulait la plupart du temps prestigieuse, car arpentés notamment par des richissimes, sont devenus avec la démocratisation du mode de transport aérien de véritables lieux de sociabilité, où l'on cherche à atténuer les bruits, à éviter aux passagers de monter ou descendre des escaliers, de sortir aux intempéries, etc.
L'idée centrale consiste à offrir un lieu d'accueil agréable, plus ergonomique où cohabitent salons privés, aires de jeux, lieux de culte, galeries marchandes, centres commerciaux.
Aujourd'hui, les aéroports cherchent à mettre en scène leur espace de servuction et à proposer à leurs clients de nouvelles formes de vécu, ce que ces derniers consomment dans ces lieux est donc bien une forme d'excitation (liée au lieu, à son ambiance et à son décor), et le souvenir d'un endroit et d'un moment « magiques » qu'ils partagent avec d'autres, encore au travers des souvenirs qu'ils en ont rapportés (un objet, une photo…).
[...] Cette signalisation respecte bien sûr le code couleur (blanc et bleu), et tous les éléments de la marque de l'ONDA afin que l'aéroport signe sa présence quand les passagers pénètrent dans son enceinte. Les trois aérogares disposent de plus de 2 milliers de places assises, des sièges au design et au confort adapté, des minis chariots dans les zones sous douane pour transporter bagages à main et achats. Les salles d'embarquement suivent les principes et les recommandations suivants : les départs et les arrivées sont séparés (afin d'éviter l'échange d'armes les vols en régime national sont séparés de ceux en régime international, ce qui fait bénéficier les passagers en partance pour l'étranger des ventes duty-free et de plusieurs commerces et services. [...]
[...] Section 3 : préconisations et recommandations . Conclusion générale . Avant-propos Plusieurs questions se posent lors de nos réflexions scientifiques liées à un sujet comme à un autre : Où, qui, quoi, comment, pourquoi . Etc ? Et certaines de ces questions n'ont pas toujours une réponse assez scientifique, pourtant, nous tendons tous à appliquer un jour ou l'autre une démarche que nous appelons logique, afin de ressortir de nos questionnements avec des réponses cohérentes. [...]
[...] On peut également se pencher sur les chiffres d'affaires réalisés selon les différents types d'activités, etc. En conclusion, l'aéroport est placé au même niveau que les plus grandes entreprises. Parce qu'il donne accès au transport aérien et parce qu'il est lui-même le lieu d'intenses échanges, il est bien un véritable partenaire économique - L'aéroport, défenseur des consommateurs Les aéroports n'ont-ils pas deux rôles : satisfaire les attentes de la clientèle, mais aussi veiller à ce que celle-ci obtienne satisfaction auprès de ses fournisseurs principaux- les compagnies aériennes-. [...]
[...] Il s'étend sur une assiette foncière de ha et dispose de trois terminaux avec une superficie construite de 110 000m 2-1-2 Les services aéroportuaires fournis aux passagers et aux chalands de l'aéroport: On a déjà vu dans le chapitre précédent que l'image et la qualité perçues d'un aéroport sont tributaires du service global rendu par lui au niveau de tous les maillons de la chaîne du transport aérien. Pour cette raison -comme on a déjà fait- on procèdera à une analyse par module aéroportuaire : Les aérogares sont bien balisées, la signalisation porte sur des indications multiples, indications qui concernent le voyage des passagers (enregistrement, formalités, embarquement, livraison de bagage et autres se rapportant à la localisation des emplacements (restaurants, sanitaires, etc.), elle se fait via des panneaux simples ou électro-mécaniques, ou un réseau de télévision sans oublier la signalisation sonore et les comptoirs d'informations et de renseignements, qui abritent des dizaines de personnes de l'ONDA, reconnaissables à leurs tenues. [...]
[...] Selon General Electric, les domaines d'activité stratégiques devraient répondre à deux critères : Correspondre à un métier qui peut faire l'objet d'une planification autonome et exister indépendamment du reste de l'entreprise. Avoir sa propre structure de concurrence. Théoriquement, l'aéroport possède des DAS innombrables dans la mesure où il est censé construire, entretenir et exploiter des locaux et emplacements nécessaires à l'installation de restaurants, commerces divers, etc. et pour les aéroports soumis aux règles de la domanialité publique, il est interdit qu'une activité commerciale ou industrielle se déroule dans le domaine aéroportuaire, sauf autorisation. De ce fait, l'aéroport serait fondé à fournir lui-même l'ensemble de prestations et services nécessaires aux usagers. [...]
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