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Le développement de la Blockchain, et ses applications dans de multiples domaines, ont fait l'objet d'une attention grandissante, accrue de la part d'institutions internationales (Nations Unies, Fonds Monétaire International), de nombreux États et du secteur privé. En effet, elle combine plusieurs technologies informatiques, notamment le stockage distribué des données, la transmission point à point, les mécanismes de consensus et les algorithmes de cryptage.
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Les technologies Blockchain sont ainsi identifiées comme une innovation technique significative dans la numérisation de la propriété des actifs. En plus de fournir une piste d'audit sécurisée qui ne peut pas être corrompue, la Blockchain apparaît comme une plateforme programmable polyvalente pour la gestion de la propriété et des contrats.
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Par ailleurs, l'asymétrie d'information, qui se manifeste à deux niveaux lors de la relation entre la banque et l'emprunteur (durant la demande de crédit et une fois le crédit accordé), constitue un problème majeur auquel les banques sont confrontées avec le crédit bancaire, et qui peut être éliminé grâce à l'usage de la Blockchain.
[...] Au final, les blockchains à consortium réduisent certains risques de contrepartie observés avec une blockchain privée (en raison de la suppression du contrôle centralisé) et se révèlent plus efficaces qu'une blockchain publique, en raison d'un nombre de nœuds plus petit. Si l'on adopte une approche par générations de Blockchain, il ressort pour la première génération de Blockchain (le Bitcoin, le Litecoin et Monero) qui offre sécurité et transactions ; une seconde génération (l'Ethereum et Néo) pour la programmabilité (CryptoResearch, 2018) et une troisième (Cardano) avec une mise à l'échelle et une gouvernance on-chain (LiteBit). Diverses opportunités offertes par la Blockchain au secteur bancaire De nombreuses études se concentrent principalement sur les impacts potentiels de cette technologie. [...]
[...] On peut d'ailleurs signaler que depuis 2019, un régime optionnel est introduit par la loi Pacte (Plan d'Action pour la Croissance et la Transformation des Entreprises) afin d'encadrer l'émission de tokens et jetons numériques. Toujours est-il que de nombreuses banques et autres institutions financières se sont réunies pour créer le plus grand consortium de Blockchains au monde, R3, qui est une Blockchain de consortium multicentralisé. Il s'agit actuellement du modèle le plus prometteur dans le secteur bancaire. Enfin, en termes de Ressources humaines, la Blockchain modifie les organisations du travail et les économistes américains Don et Alex Tapscott (2016), vont même plus loin puisqu'ils projettent la fin des entreprises Or, un risque lié à la Blockchain réside dans la destruction d'emploi, en raison de l'automatisation de certaines tâches administratives (par exemple en termes de saisie, contrôle, validation, enregistrement), qui remet en cause certains métiers, en particulier ceux moins qualifiés (Edenred, 2018) et interroge ainsi sur l'ampleur de ce phénomène de « destruction créatrice » au sens de Schumpeter, ou plutôt sur la transformation des emplois. [...]
[...] Selon Pavel (2019), elle garantit ainsi : l'intégrité des données (c'est-à-dire que les données ne sont pas modifiées) grâce à la fonction hashage ; l'authenticité de l'information, grâce à la cryptographie asymétrique qui identifie l'auteur de la donnée ; (iii) la disponibilité, l'accessibilité de la donnée puisque seule la chaîne la plus longue sert de référence et pour mettre à jour les informations, il faut dépenser de l'énergie ; la confidentialité puisque seul le destinataire de la donnée doit pouvoir la consulter. Le fonctionnement des Blockchains dépend fortement des algorithmes de consensus, ainsi que du protocole à consensus décentralisé. Tout d'abord, l'algorithme de consensus confirme que chaque opérateur de la Blockchain accepte la création et la suite de blocs, en validant une entrée sur la Blockchain. [...]
[...] La Blockchain permet ainsi de réduire l'incertitude, l'insécurité et l'ambiguïté des transactions, en fournissant une divulgation transactionnelle complète et unique pour tous les participants au réseau. Enfin, la Blockchain contient l'historique de toutes les transactions, de sorte que les blocs attachés sont inamovibles. Une clé cryptographique assure la solidité de la connexion de tous les blocs. La preuve de travail (Proof of Work garantit une sécurité maximale face aux tentatives de piratage qui deviennent alors compliquées (Marin-Dagannaud, 2017). En effet, la fonction de hashage transforme une entrée (ou message) et retourne une chaîne alphanumérique de taille fixe. [...]
[...] En effet, les banques stockent les informations relatives au client dans leur propre base de données, puis utilisent une technologie de cryptage pour télécharger un résumé des informations récapitulatives pour les stocker dans la Blockchain. Lorsque la banque s'interroge sur l'emprunteur, ce dernier peut être notifié par la Blockchain et une requête peut être effectuée. Par conséquent, toutes les parties peuvent rechercher des Big Data externes, sans divulguer leurs données commerciales essentielles. La technologie de cryptage, associée à la Blockchain garantie ainsi que les informations de départ sont cohérentes, empêchant ainsi la divulgation de fausses informations, susceptibles d'induire en erreur leurs contreparties. [...]
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