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Depuis la crise économique de 2008, le niveau de créances impayées est en hausse, affectant les performances financières des entreprises.
En 2019, malgré le redressement de l'économie mondiale, le constat demeure inchangé. À l'échelle mondiale, une facture sur dix est payée en retard et environ 8% ne sont jamais acquittées ou sont considérées comme des créances irrécouvrables. Selon l'Observatoire des délais de paiement, ces retards coûtent près de 16 milliards d'euros de trésorerie aux PME et TPE par an en France.
La Loi de modernisation de l'économie votée en 2008 avait pour visée d'harmoniser les pratiques tout en réduisant les délais de paiement. En définitive, si le client ne respecte par la loi ou le délai négocié, il est passible d'une amende de 75 000 euros pour une personne physique et 2 millions d'euros pour une personne morale. La loi du 9 décembre 2016 relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique renforce les sanctions en permettant notamment le cumul des manquements et des sanctions. La loi Macron va plus loin en affichant publiquement le nom des entreprises qui ne règlent pas leurs fournisseurs en temps et en heure. Le législateur se préoccupe donc avec intérêt de cette question.
[...] Approche pratique : la PME peut envisager une automatisation des relances dès lors que le client a été clairement classé dans une catégorie de risque spécifique adaptée à son profil. Un point d'attention particulier devra être apporté aux clients ne correspondant pas exactement à un profil de risque prédéfini. Dans ce cas, le logiciel choisi devra être suffisamment souple pour permettre la création de nouvelle(s) catégorie(s) de profil de risque, ou dans le cas contraire ces clients devront faire l'objet d'un traitement individualisé. [...]
[...] En particulier, en matière de recouvrement de créances, l'auditeur vérifie : L'existence d'un manuel de procédures, L'édition d'une balance âgée si elle existe, Le rapprochement entre les prévisions mensuelles et le recouvrement effectif, L'existence d'un document retraçant l'encaissement des fonds, La fiabilité du système informatique dans le traitement des données issues du recouvrement des créances. L'audit de l'identification des situations à risques nécessitant l'enclenchement de la phase de recouvrement Le rôle du crédit manager consiste à monitorer la situation présente de l'entreprise en matière de créances, et notamment d'évaluer l'opportunité d'enclencher la phase de recouvrement de créance. Cette dernière intervient lorsque la créance est certaine (i.e. [...]
[...] Approche pratique : un écueil lors de l'instauration du dialogue est la fiabilité et la protection des informations échangées. La mise en place d'un logiciel permettant de mettre en place une plateforme d'échange à la fois en interne et en externe (client, prestataire(s) externe(s) le cas échéant) devrait permettre de sécuriser et de fluidifier le transfert d'informations. En particulier, l'objet d'une telle plateforme est de permettre au client de gagner en visibilité et donc en compréhension sur sa propre situation et de lui offrir la possibilité de s'acquitter de ses dettes en ligne, générant par là même un gain en coût et en temps significatif pour l'ensemble des parties prenantes. [...]
[...] La chercheuse Mimo Nalwango décrit ainsi le phénomène dans son « Analyse de la performance financière d'une entreprise hôtelière. Cas de l'hôtel "VIP Palace" : Dans une approche traditionnelle, ces indicateurs sont les soldes de gestion, à l'aune des ratios de profitabilité des activités et de rentabilité des capitaux employés, ainsi que l'estimation du dynamisme des activités et de la capacité à détenir un avantage concurrentiel durable notamment grâce à la maîtrise des coûts, l'innovation des produits ou services, l'adéquation de l'offre aux besoins des clients. [...]
[...] La loi Macron va plus loin en affichant publiquement le nom des entreprises qui ne règlent pas leurs fournisseurs en temps et en heure. Le législateur se préoccupe donc avec intérêt de cette question. Pour autant, aucune entreprise, quelles que soient ses caractéristiques, ne peut seulement se reposer sur la loi. Elle doit aussi offrir les meilleures conditions internes de facturation et de recouvrement pour l'optimiser. Notamment, alors que le traitement d'une facture au format papier nécessite entre 10 et 15 jours, un processus dématérialisé prend en principe moins de 3 jours. [...]
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