Salarié au travail, rémunération, avantages sociaux, formation, source d'attractivité, bien-être au travail, bonheur au travail, interaction, Jacques Lecomte, RSE Responsabilité Sociétale des Entreprises, Télétravail
L'apport théorique principal de ce document est le fait que la rémunération n'est pas le seul facteur rentrant en compte dans le bonheur du salarié au travail, ce n'est qu'une composante.
Parmi les autres composantes, nous retrouvons également des avantages pratiques, tels que les avantages sociaux que peuvent représenter le Comité d'Entreprise et les offres proposées, mais de plus en plus sont développés des avantages liés au développement de l'entreprise au sein de l'entreprise et de son métier.
[...] L'application doit aussi permettre de repérer des salariés en situation de souffrance au travail. Libres d'accès et anonymes, ces questionnaires doivent aussi permettre aux managers de consulter les résultats de leurs équipes. Ce qui pourrait leur réserver des surprises, bonnes ou mauvaises. Parmi les questions posées aux salariés figurent des sujets qui les concernent directement : mon supérieur prête-t-il attention à ce que je dis ? M'aide-t-il à mener mes tâches à bien ? Se sent-il concerné par le bien-être de ses subordonnés ? Un bilan de l'expérimentation sera tiré dans six mois. [...]
[...] Le DRH Stéphane Saba partage les pratiques qui ont permis à l'entreprise d'enregistrer une croissance trois fois supérieure à ses concurrents. Chez PepsiCo France, le bien-être au travail est au cœur de la stratégie RH. Pourquoi ? C'est pour nous un sujet majeur. Nous avons la conviction forte que le bien-être au travail est le levier principal de notre croissance, en d'autres termes, qu'il existe un cercle vertueux entre bien-être au travail et performance économique. Souvent les organisations partent du principe que c'est la croissance économique qui génère du bien-être. [...]
[...] Ces patrons donnent un maximum de place à leurs collaborateurs. Ces derniers sont mis en avant, se sentent très reconnus, responsabilisés. Toutes les études montrent que les équipes accompagnées par un leader serviteur sont très motivées. Quel exemple de leader serviteur a-t-on en France ? J'en ai rencontré plusieurs, dont Hubert de Boisredon, PDG d'Armor, une entreprise de cartouches d'imprimantes de salariés. Selon lui, « un patron est comme un fil dans un collier de perles. Il rassemble les perles et ce n'est pas important qu'on le voie. [...]
[...] Une en particulier a retenu l'attention, à savoir l'entreprise Favi qui au travers de son dirigeant, J.F. Zobrist, a demandé au manager d'inverser le cycle et de ne plus exercer de contrôle, mais de faciliter le travail des subordonnés. Les managers étaient élus et étaient son porte-parole et non pas un chef. Mais le fils de M. Zobrist qui lui a succédé a décidé d'en revenir à une méthode plus classique, défaisant ainsi un système moins contrôlé, mais qui fonctionnait et surtout était rentable. [...]
[...] « C'est assez logique dans la mesure où le management est l'un des cinq motifs de départ de l'entreprise de la part des jeunes / RSE : les collaborateurs demandent à l'entreprise d'avoir une « âme » : « Quête de sens, prise de conscience sentiment de fierté d'appartenir à une organisation responsable Être heureux au travail, c'est possible Sylvie Aghabachian : votre livre « Les entreprises humanistes » se base sur la psychologie positive. De quoi s'agit-il exactement ? Jacques Lecomte : la psychologie positive s'intéresse à ce qui fonctionne bien chez les individus, les groupes et les institutions. Je suis très sensible à ces trois niveaux de la psychologie positive. Il ne faut pas la réduire au niveau personnel. Vous évoquez trois grandes sources du bonheur au travail. Quelles sont-elles ? La première est d'avoir un métier qu'on aime, quelle que soit la catégorie socioprofessionnelle. [...]
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