IIoT Internet Industriel des objets, IOT Internet des Objets, big data, marketing de contenu, marketing de campagne, BDD Base de données, automatisation de contenu, réseaux sociaux, cloud computing, hyperdigitalisation, communaux collaboratifs, management, marketing, digitalisation, crowdfunding, innovation
Avec l'apparition d'un ensemble d'innovations majeures, les réseaux sociaux et l'Internet des Objets, que l'on appellera Internet of Things dans cette étude, l'expérience de consommation prend progressivement une forme nouvelle, davantage collaborative. L'Internet s'intègre de plus en plus précisément dans la sphère privée, et permet à présent de connecter les ménages entre eux pour répondre à des besoins ciblés. À force de connexions, des réseaux d'internautes se créent et des formes d'organisations viennent concurrencer des secteurs d'activités parmi les plus importants sur le territoire français. Les formes en sont diverses, telles que l'autopartage venant concurrencer les entreprises de transport de voyageurs et l'industrie automobile, le crowdfunding face aux banques, le couchsurfing face à l'industrie hôtelière, etc....
Ces innovations sont sans nul doute à même de transformer les secteurs économiques concernés. Les pratiques managériales et commerciales sont par là même remises en cause, car les entreprises doivent s'adapter à leur environnement, et assurer la meilleure efficacité interne, gage de leur compétitivité.
[...] Les réponses apportées par ces systèmes de collaboration par leur nature se positionnent au plus près des besoins des clients - ou pourrait-on dire des participants Il subsiste cependant des domaines d'ambiguïté, qu'il convient de relever. Tout d'abord, le développement de ces réseaux prend usuellement la forme de plateformes d'échanges gérées par des organismes commerciaux, qui génèrent du bénéfice en plus d'encadrer les collaborations , ce qui en retire toute forme de spontanéité. La trace du capitalisme reste donc clairement visible, au cœur même des communaux collaboratifs. [...]
[...] La gestion des hommes se transformera donc en gestion RH au sens large, même à de bas niveaux hiérarchiques. Le personnel qui subsistera sera le plus adaptable, et nécessairement qualifié. Serait-ce la fin des emplois peu-qualifiés ? Et comment envisager une telle perspective dans les pays en développement ? Seront-ils mis encore une fois à l'écart du progrès ? Comment réguler les inégalités sociales qui découleront de ce système prôné par l'économie de marché ? Et qu'en est-il de l'artisanat, dans un contexte de parcellisation de la production ? [...]
[...] Ce processus de digitalisation a modifié le fonctionnement des consommateurs, comment est-il organisé ? L'économie de la numérisation est un domaine économique distinct pour deux raisons. Premièrement, de nouveaux modèles économiques sont nécessaires à l'avenir. Deuxièmement, les nouveaux types de données générées par la numérisation nécessitent de nouvelles méthodes d'analyse. Focus sur l'Internet des objets, ou l'hyperdigitalisation, annonciateur d'un développement exponentiel du Big data exploité à des fins commerciales La connexion au sein même des foyers, via des produits connectés , est un vecteur de qualité et de personnalisation des expériences de consommation. [...]
[...] En outre, dans ce même pays où le chômage des jeunes grandi à mesure du niveau de qualification, l'intelligence artificielle, venant se substituer au développement du savoir , risquerait de renforcer un dysfonctionnement de la structure sociale déjà existant. La peur s'installera face à un niveau d'incertitude grandissant quant au niveau d'employabilité des individus. La pratique du management devra donc faire face à des conflits sociaux grandissants entre ouvriers chômeurs (chômage structurel dû à l'automatisation des tâches) et ouvriers en poste, employés qualifiés et non-qualifiés, mais aussi entre jeunes et séniors. [...]
[...] En effet, un taux de remplissage plus élevé des automobiles réduira leur nombre sur les routes, et donc la pollution de l'air dans les villes notamment. Les élus sont nombreux à inciter à ces formes de collaborations, et pourtant la réduction du nombre de voitures sur les routes réduira mécaniquement les résultats de l'industrie automobile, des compagnies d'autoroutes, et des services de transports publics largement financés par les mêmes collectivités territoriales. Cette compétence publique dans le développement de l'autopartage pose l'hypothèse d'une origine exogène des communaux collaboratifs. [...]
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