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Les produits structurés, en tant que classe alternative d'investissement en France offerte aux clients retail, se sont de plus en plus démocratisés comme instrument de placement dans la mesure où des taux d'intérêt faibles et des valorisations d'actions élevées ont poussé les investisseurs à trouver des investissements alternatifs. Le marché actuel des produits structurés, en particulier dans le cas des clients retail, s'est considérablement transformé depuis 2007 sous le poids des nouvelles réglementations, des nouveaux objectifs des clients et de la concurrence de ce marché.
Si la sophistication technique était le maître mot, l'objectif est aujourd'hui la simplicité des structures proposées. Les clients recherchent désormais la thématique d'investissement, associée à une structure simple à comprendre. Il en découle un marché relativement standardisé, avec des payoffs et sous-jacents proposés similaires d'un émetteur à l'autre.
Outre cette exigence de standardisation, le marché des produits structurés se caractérise également par une forte contrainte réglementaire visant la transparence et la protection des clients. Les nouvelles réglementations ont en effet alourdi le processus de commercialisation des produits structurés. Cette lourdeur administrative a entraîné une hausse des coûts de production (hausse des coûts notamment pour effectuer les contrôles supplémentaires imposés par les dernières régulations financières).
[...] Il apparaît là aussi qu'il est proche de la moyenne basse, malgré une remontée ces derniers mois. Enfin, le constat est le même sur la volatilité implicite long terme (10 ans) de l'Euro Stoxx 50 : Source : Bloomberg Comme vu précédemment, une baisse des volatilités implicites entraîne une hausse du prix des Autocalls (la raison étant qu'une baisse des volatilités implicites entraîne une baisse du prix du put down and in vendu par le client). En conséquence, un même Autocall sera plus cher aujourd'hui qu'il y a 5 ans par exemple. [...]
[...] C'est une des raisons expliquant l'opulence de produits à protection conditionnelle du capital, comme pour les Autocalls. Le marché des produits structurés en France semble ainsi être standardisé. Les produits structurés ont vu leur marché se transformer depuis la crise financière de 2007 et particulièrement sous le poids des nouvelles réglementations depuis 2010, notamment les directives prospectus, directives Emir et Mifid. La première caractéristique de ce marché, avec des volumes estimés à 14 milliards d'euros en 2017, est le retour à la simplicité des structures proposées. [...]
[...] Concernant le gamma : le gamma d'un put vanille est lui toujours positif, et forme une cloche, avec son maximum atteint lorsque le sous-jacent est à la monnaie, et le gamma diminue lorsque le sous-jacent s'éloigne de la monnaie (à la hausse comme à la baisse). L'investisseur étant short du put, le gamma du produit structuré est toujours négatif. Nous avons dit que le delta du produit diminuait lorsque le sous-jacent augmentait, donc le gamma est bien négatif puisqu'il représente l'évolution du delta lorsque le sous-jacent augmente. Vega négatif : une hausse de la volatilité augmente la probabilité d'avoir de forts mouvements à la hausse comme à la baisse. [...]
[...] Mais ces stratégies pourraient peut-être aussi passer par la qualité des services fournis et la capacité à automatiser les procédures. Annexe Plaquette commerciale du produit structuré « Eurostoxx Performance 2018 », commercialisé par Privalto (et émis par BNP Paribas) entre le 12 mars 2018 et le 31 mai 2018. C'est un exemple classique d'un Autocall de maturité 10 ans, sur l'indice Euro Stoxx 50, avec des barrières annuelles de rappel à 100%, barrière PDI à 50% et coupons potentiels de par an. [...]
[...] C'est ainsi que l'effet up and out est géré par rebalancement dynamique du montant investi dans le portefeuille de réplication. Un put down and in est vendu, avec pour maturité la maturité du produit. C'est cette option qui entraîne une perte pour le client, si la performance de l'indice est inférieure à la barrière PDI (comme décrit dans le cas de la Barrier Reverse Convertible) Exemple : explication du mécanisme en cas de rappel à la fin de la première année. [...]
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