Démocratie en entreprise, entreprise Benoît, fruits secs, stratégie managériale, salaires, investissements, politique commerciale, budget, implication, participation, motivation
A la fin des années 1980, un patron de PME défraya la chronique pour avoir mis en place une structure de gouvernance dite démocratique. Jacques Benoît, patron du fruit sec, se faisait noter tous les ans par ses salariés, et acceptait de remettre sa place de P-DG en jeu si cette note était inférieure à la moyenne.
La démocratie en entreprise est-elle une stratégie managériale efficace ? L'expérience Benoît peut-elle être prise en exemple ; sa structure, transposée à une autre entreprise, auraitelle pour résultat de motiver les salariés ?
[...] D'autres exemples de démocratie en entreprise (ouverture) En Allemagne, le principe de démocratie fait partie intégrante du fonctionnement des entreprises. Par exemple le directoire est désigné par le conseil de surveillance (pour maximum 5 ans) et peut être révoqué par ce même conseil. Le principe de cogestion passe par ce conseil de surveillance (pour les entreprises de plus de 2000 salariés) : les syndicats sont intégrés à ce conseil, ils connaissent les contrats de travail de l'équipe dirigeante, ce qui n'est 24 pas obligatoire en France. [...]
[...] Ce changement a bien provoqué une résistance de la part de l'organisation humaine qui s'est traduite par une baisse de note du P.D.G. L'organisation humaine de l'usine Il s'agit de prendre en compte les individus travaillant pour une fin commune. Chaque individu apporte un capital d'expériences personnelles et sociales. Les exigences de l'employé dépendent de ses besoins physiques et sociaux, qui varient selon la personne et en fonction des besoins et sentiments des gens associés, au travail et à l'extérieur. [...]
[...] Conclusion La démocratie en entreprise semble bien motiver les employés de chez Benoît dans les faits. Avec Maslow, nous pouvons penser que c'est parce que l'entreprise satisfait les besoins les plus élevés dans sa pyramide, et ce grâce à une structure de gouvernance que valorise l'individu, même si on peut penser que c'est plus la personnalité de l'employeur que la structure en elle-même qui valorise les employés. Cependant, Herzberg nous met en garde contre ce qui, sous couvert de motivation n'est en fait qu'un coup de pied aux fesses positif, un motif exogène de travailler et non un mobile endogène. [...]
[...] Application au cas Benoît : L'étonnement des journalistes et d'une partie des employés vient bien du fait que l'entreprise a inventé son modèle, et ne peut générer de réponse sociale préformée. Le malaise qu'éprouvent certains journalistes traduit ce manque de référent de l'entreprise, d'où les qualificatifs d'originalité de gestion à la Benoît On peut ici penser au questionnement concernant la personnalité du PDG dans les différents articles, qualifié d'humanisme naïf ou de danger public. Ce qui est certain, c'est qu'il ne correspond pas à ce qu'on attend d'un patron, à l'image référant au conditionnement social. [...]
[...] Les individus établissent des relations personnelles, ils forment des groupes informels où chacun acquiert un certain statut. Ces organisations informelles sont nécessaires au fonctionnement de l'organisation formelle. Elles peuvent se développer par opposition à l'organisation formelle. Les relations entre les deux sont un élément clé pour comprendre le fonctionnement de l'organisation. Deux exemples : le relay assembly test room (ratr) et la Bank wiring observation room (bwor) : 1er cas : pas de sensibilité au changement, 2ème cas, forte sensibilité. [...]
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