Financement, petites et moyennes entreprises, PME, Algérie, réformes économiques, pays d'économie de marché, facteurs de blocage, foncier Industriel, seuils fiscaux, cotisations patronales, système d'informations financières, crédit bancaire
Les réformes économiques qu'a connues l'Algérie durant ces dernières décennies ont contribué à la stabilisation du cadre macroéconomique et à la consolidation de la croissance en Algérie. Au cours de l'année 2004, plusieurs paramètres économiques ont particulièrement évolué de façon positive. Il s'agit de l'encours de la dette extérieure qui est en net recul soit 21,4 milliards de dollars contre 23,2 milliards en 2003. Cette évolution s'est opérée dans un contexte de stabilité de taux d'inflation (3,6%) et de progression des dépenses d'équipement public.
L'important niveau des réserves officielles de change a amélioré la sécurité financière extérieure et l'économie nationale semble moins vulnérable en cas de « chocs » externes.
Par ailleurs, l'Algérie connaît une phase de croissance soutenue. Celle-ci, qui n'a été que de 2% en moyenne de 1995 à 1999, est passée à 4% à partir de 1999, atteignant les 7% pour 2004 . Le pouvoir d'achat, mesuré par le revenu disponible, s'est accru de 30 % ces quatre dernières années.
Bien que ces indicateurs macro-économiques révèlent une bonne santé financière, l'économie algérienne dans sa situation actuelle fait face à deux problèmes majeurs. D'une part un chômage persistant qui avoisinerait le quart de la population active (23,70%) en 2003 et d'autre part, le commerce extérieur qui, malgré les excédents de la balance commerciale dûs notamment aux exportations d'hydrocarbures, se caractérise par une forte dépendance des importations de produits de consommations et biens domestiques (une augmentation de 34,4% par rapport à 2003) en 2004.
Les petites et les moyennes entreprises (PME) pourraient être la solution à ce double problème. Par la production et l'exportation de biens et services à contenu technologique et donc à forte valeur ajoutée, elles amélioreraient la balance commerciale (diversification des exportations) et atténueraient la pression du chômage. Les PME représenteraient donc un vecteur de développement économique.
[...] Ces opérations jugées trop risquées offrent des perspectives de rentabilité élevées. Pour les opérateurs de capital risque, cette rentabilité est différée au moment de leur sortie du capital des affaires qu'elles financent c'est à dire lors de la revente de leurs participations. La sortie s'effectue par introduction des PME financées sur un marché boursier ou par la revente à d'autres partenaires industriels ou financiers. o Les investisseurs qui peuvent être des compagnies d'assurances, des établissements financiers, parfois des industriels et aussi des personnes privées, confient leurs capitaux au fonds de capital risque pour plusieurs années, de façon à ce qu'ils puissent être investis sur toute la durée qui s'écoule entre la prise de participation initiale et la revente. [...]
[...] Le groupe des entreprises en faillite comprenait des entreprises de production soumises à la procédure de faillite entre 1946 et 1965. Le groupe des entreprises saines qui existait encore en 1966 était composé d'entreprises de production choisies par tirage aléatoire en strates (secteur, taille). La fonction discriminante finale retenait cinq ratios sur une liste de départ de 25. Ce qui donnait la fonction Z suivante : Z = 0,012 X1 + 0,014 X2 + 0,033 X3 + 0,006 X4 + 0,999 X5 Il est à noter le poids déterminant des ratios de rentabilité et d'activité dans la fonction. [...]
[...] Ces garanties peuvent être : - Soit une hypothèque sur les biens immobiliers; - Soit le nantissement des équipements financés. SECTION 2 : LES CREDITS D'EXPLOITATION Défini comme appoint au fonds de roulement de l'entreprise, le crédit d'exploitation à court terme est destiné à satisfaire un besoin cyclique et par conséquent, il est remboursable par les recettes d'exploitation de l'entreprise Typologie des crédits d'exploitation Les crédits d'exploitation peuvent être accordés sous forme de ‘'crédit en compte ou crédit mobilisé'' et / ou sous forme de ‘'crédit par signature'' pour des durées n'excédant généralement pas une année à deux années maximum sauf certaines exceptions notamment : - Les crédits par cautions dont l'échéance est liée à la fin des obligations contractuelles ou légales qu'elles garantissent; - Les préfinancements de marchés publics ou de production dont la durée de réalisation est à moyen terme. [...]
[...] La problématique PME est donc plus une problématique de financement de leur développement et de leur pérennité que de renforcement des fonds propres en tant que tel. Par conséquent les PME ont toujours besoin des banques, autant que ces dernières ont besoin des premières. Toutefois, ce besoin ne sera correctement satisfait au regard de la croissance économique, que si les banques et, plus largement, les outils de financement mis en place, favorisent les relations de partenariat en adaptant toujours mieux leurs procédures à la diversité des cas et que si les PME formalisent mieux leur qualité en produisant une information pertinente au regard des objectifs poursuivis, et ceci pour réduire les risques de ne pas accorder de crédits aux PME. [...]
[...] Le traitement du dossier est donc retardé. - L'agence n'est considérée que comme une ‘'chambre d'enregistrement'' de la demande du client. L'agence n'a pas le droit de prendre de décision à la demande, elle traite le dossier selon le canevas normalisé, émet un avis et le transmet à la direction qui émettra une décision. - De plus des goulets d'étranglement se créent au siège : Les dossiers font l'objet d'une triple analyse en profondeur par le chargé d'étude de l'agence, par l'analyse de la DFPME et par le directeur de département crédit. [...]
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