Internationalisation des PME, mondialisation, microentreprises, croissance de l'entreprise, stratégie d'internationalisation, facteurs de risque, paradigme OLI, Numalliance, Latour & Fils, implantation en Chine, salon China International Machine Tool Show
Le processus d'internationalisation s'est répandu au fur et à mesure du temps, notamment grâce au phénomène de mondialisation. La mondialisation est une accélération des échanges commerciaux et financiers à l'échelle mondiale grâce à la disparition des barrières commerciales et au développement des technologies de l'information et de la communication. Pour Chandler (1986), la mondialisation apparaît comme la conséquence du processus d'évolution de grandes firmes, passées d'entreprises nationales à des multinationales intégrées, puis diversifiées pour devenir enfin des entreprises mondiales.
D'après l'INSEE, les petites et moyennes entreprises (PME) sont celles qui, d'une part, occupent moins de 250 personnes, et d'autre part, ont un chiffre d'affaires annuel n'excédant pas 50 millions d'euros ou un total de bilan n'excédant pas 43 millions d'euros. Elles incluent la catégorie des microentreprises (MIC), qui occupent moins de 10 personnes et ont un chiffre d'affaires annuel ou un total de bilan n'excédant pas 2 millions d'euros.
Nous allons étudier les outils que les PME mettent en œuvre afin de s'internationaliser efficacement ainsi que les théories du processus d'internationalisation. J'analyserai ensuite comment la PME Numalliance est devenue leader mondial dans son domaine, en s'exportant en Chine notamment.
[...] L'entreprise familiale sera pionnière dans la commercialisation des premiers CNC (Computer Numerical Control) dans les années 70. C'est 130 ans après que la société sous la direction de la famille fondatrice fut rachetée par la société vosgienne MACSOFT, son principal concurrent français de l'époque, suite au départ en retraite de M. LATOUR. Ce rachat fut également l'occasion de protéger et de sauvegarder ce savoir-faire industriel unique et ses dépositaires ardennais de groupes étrangers aux ambitions pernicieuses. C'est en 1986 qu'est né le groupe industriel Numalliance, devenu l'un des leaders mondiaux est spécialisé dans la fabrication d'équipements pour la transformation du fil et du tube. [...]
[...] Les notions d'amitié́ et de confiance sont primordiales pour les Chinois. Pour s'implémenter encore plus, Numalliance a même embauché un chinois d'origine ayant fait une partie de ses études en France et bénéficiant par conséquent de la double culture, pour gérer les relations avec le marché chinois. La pédagogie est le maitre mot dans ce pays où la concurrence est rude, avec l'Allemagne comme fournisseur avec l'image la plus solide. C'est donc en s'adaptant au marché que Numalliance a pu s'exporter également en Chine, plus précisément à Shanghai depuis 2012, où elle a généré un chiffre d'affaires correspondant à de son chiffre d'affaires total. [...]
[...] Mais avant cela, elle doit choisir son mode d'internationalisation, cela peut être de l'exportation directe, en vendant elle-même ses produits à l'étranger, ou bien indirecte en fabriquant les produits sur le territoire national et les vendre à l'étranger à travers des intermédiaires comme des sociétés spécialisées. Pour choisir, des études doivent être réalisées, à travers les outils cités précédemment, ou bien à travers par exemple le modèle Uppsala créé en 1975 par Johanson et Wiedersheim-Paul. Ce modèle a pour principe la réduction au maximum des incertitudes concernant les marchés étrangers. Le processus est donc effectué par étapes, celles-ci sont au nombre de quatre. [...]
[...] Les ressources intangibles sont toutes celles qui sont immatérielles comme les brevets détenus par l'entreprise, la notoriété, réputation, image de marque de l'entreprise ainsi qu'à la capacité à innover, à être créatif par exemple. Cette approche est appelée la Resource-based view. Elle a permis par la suite à d'autres auteurs (Wernerfelt (1984), Barney (1986), Cool et Dierickx (1989), et Hamel et Prahalad (1990) par exemple) de développer différents courants tels que la théorie des compétences fondamentales, la théorie des capacités dynamiques et l'École évolutionniste, tous basés sur l'approche des ressources. [...]
[...] Avant d'exporter, ce produit devra avoir fait ces preuves au niveau national. Le fait d'exporter va permettre d'acquérir des connaissances qui seront utiles pour l'innovation. Il y a donc une certaine corrélation entre l'innovation et l'export qui se complètent. D'après l'INSEE des entreprises qui exportent ont réalisé une innovation produit, contre pour les entreprises qui n'exportent pas. L'export permettra donc à une PME d'avoir des informations essentielles pour le développement de son activité au niveau national dans un premier temps et ensuite améliorer sa capacité à innover. [...]
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