Management, Ecole de la contingence structurelle, management d'une PME, exemple français, exemple chinois, Mintzberg, production continue, production de grand série, production par unité, Woodward, structure hiérarchique, structure fonctionnelle
Hérité du Taylorisme, le système de management dit du « one best way » a très longtemps été le modèle qui a prédominé la gestion des entreprises. Selon ce système, il n'existe qu'un modèle optimal qui permet à toute entreprise de performer, et ce quelque soit son secteur, sa taille, son âge ou le personnel qui la compose. Certes, à l'époque de Taylor ce système pouvait être légitime étant donné la faible complexité des entreprises et donc de leur organisation. Mais aujourd'hui cette dernière s'est complètement métamorphosée : les hiérarchies sont plus étalées, les départements de plus en plus nombreux, les implantations de plus en plus éparpillées. Le système « one best way » ne peut donc être que remis en cause.
Plusieurs chercheurs se sont aperçus qu'avec une même méthode de management, une entreprise pouvait réussir, une autre d'un autre secteur non. De même, deux entreprises à l'organisation complètement différente pouvaient réussir toutes les
deux. Il semble donc que le « one best way » soit un système révolu aujourd'hui.
[...] En 2011, le taux de profitabilité financière est évalué à 1,45%. En 2010, le taux de profitabilité financière est évalué à - 3,57%. En 2009, le taux de profitabilité financière est évalué à 0,84%. DIAGNOSTIC ENTREPRISE ISOBOX TECHNOLOGIES 41 sur 54 ! Pour apprécier la politique financière de l'entreprise, il faut rapprocher le taux de profitabilité financière au taux de marge nette d'exploitation. On remarque tout d'abord que le comportement de ce ratio suivant les années est le même que celui du taux de marge nette d'exploitation. [...]
[...] Il y a une bonne confiance et une bonne circulation des informations et il n'y a pas à noter de conflits réels entre salariés et administration. Pour ce qui est des conditions de travail et de sécurité, il existe un règlement intérieur avec des droits et devoirs, ainsi que des accords sur la pénibilité et un CHSCT. Des coordinateurs de sécurité sont présents sur chaque site de production. Chaque année ont lieu plusieurs audits sécurité afin de veiller à la bonne application du règlement. Chaque accident est suivi. Nous répertorions deux accidents en 2010, six en 2011. [...]
[...] D'après les dires des auteurs, Isobox doit avoir une structure orientée vers l'organique. L'entreprise est aujourd'hui très flexible du fait qu'elle ne sait pas trop ce qu'adviendra ses cœurs de métiers : l'emballage et la fabrication de pièces spécifiques. Le marché de l'isolation est aussi un marché nouveau pour l'entreprise. Dans les deux cas la flexibilité doit être là, cela est plus qu'évident. Une flexibilité ! 28! que l'on retrouve également au niveau des usines : celles-ci ne fabriquent pas forcément une série de produits spécifiques. [...]
[...] En 2009, les concours bancaire d'Isobox s'élevaient à en 2010 à 53 et en 2011 à 76 Isobox a donc une faible dépendance des banques, qui tend à se résorber, malgré une trésorerie nette négative sur les trois dernières années. L'entreprise nous a expliqué, lors d'une rencontre, la manière dont elle obtenait des financements. Plusieurs d'entre eux proviennent du groupe auquel elle appartient, à savoir Synbra. Ces financements lui sont donc octroyés assez facilement. Elle obtient, toutefois, certains financements de la part des établissements bancaires et de crédits. [...]
[...] De là il distingue des facteurs de contingence que nous développerons dans une deuxième partie. Mintzberg comme ses confrères de l'école de la contingence structurelle, développé plusieurs catégories de structures adaptées à différentes entreprises : ( la structure simple : ici l'entreprise est de petite ou moyenne taille et la hiérarchie n'est pas très longue. Généralement le pouvoir est concentré en un seul individu. ( la bureaucratie mécanique : ici le contexte de l'entreprise est d'incertitude et de complexité faible. [...]
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