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Selon la Food and Agriculture Organization (FAO), en 2017, près de 821 millions de personnes souffrent de sous-alimentation dans le monde tandis que plus d'un milliard de produits comestibles sont jetés. Chaque année, 13 millions d'hectares de forêt sont détruits par la déforestation soit un terrain de football toutes les deux secondes. Enfin d'après l'Observatoire des Inégalités, 800 millions d'individus vivent quotidiennement avec moins de 2 dollars. Notre société capitaliste et consumériste, basée sur le principe du libre marché, a conduit à renforcer la pauvreté, les inégalités sociales et le réchauffement climatique.
Face à l'impuissance des pouvoirs publics et des organisations non gouvernementales pour répondre aux enjeux du XXIe siècle, certains entrepreneurs souhaitent faire bouger les choses pour un monde plus social, plus responsable et plus juste. Les entrepreneurs sociaux ne sont pas simplement des philanthropes ou des activistes, mais des individus souhaitant développer des innovations durables pour répondre aux défis sociaux et environnementaux de notre société.
S'inscrivant dans le champ de l'économie sociale et solidaire, l'entrepreneuriat social est une nouvelle vision de l'action d'entreprendre alliant "efficacité économique" et "mission sociale". Bien que ces concepts aient parfois été présentés comme deux termes opposés, l'entrepreneuriat social prend ses racines dans les logiques économiques pour maximiser son impact social. Il a la capacité de mobiliser des ressources et de créer des opportunités afin de jouer un rôle de catalyseur du changement.
[...] À l'image de l'innovation, l'imitation se concentre sur quatre catégories du Manuel d'Oslo (OCDE/Eurostat, 2005) : de produits, de procédés, commercial et organisationnel. Si la recherche académique s'est concentrée principalement sur les deux premiers champs, les concepts d'imitation commerciale et d'imitation organisationnelle ont moins souvent été étudiés (Bourkha & al, 2015) L'imitation du business model Bien que sous étudiée en recherche, la notion d'« imitation de business model » est plutôt répandue dans la pratique. D'après leur étude, Enkel et Mezger (2013) démontrent que des jeunes entrepreneurs imitent un business model existant pour leur projet de création d'entreprise. [...]
[...] Le business model continue cependant de se diffuser parmi les managers, entreprises, investisseurs et médias. Il faudra attendre 2010 et le numéro de la revue internationale Long Range Planning pour que le business model soit véritablement reconnu comme un concept pertinent. Bien qu'il n'existe pas une définition unique du business model, une forte convergence des définitions met en avant un mécanisme d'architecture d'éléments en interaction permettant la création de valeur et la capture de valeur (Warnier et al, 2018). Amit et Zott (2001) « le business model décrit le contenu, la structure et la gestion des transactions conçues de manière à générer de la valeur à travers l'exploration d'opportunités d'affaires » Chesbrough et Rosenbloom (2002) « les fonctions d'un business model sont d'articuler la proposition de valeur, d'identifier les segments de marché, de définir la structure de la chaîne de valeur, d'estimer les structures des coûts et du profit, de décrire la position de l'entreprise sur le réseau de valeur et de formuler une stratégie compétitive ». [...]
[...] L'imitation partielle est une stratégie rentable permettant de copier un business model innovant pour répondre notamment à des projets sociaux. L'imitation partielle utilise des mécanismes de création et de capture de valeur ayant prouvé leur efficacité sur un marché ; elle n'y ajoute que quelques fonctionnalités créatives lui permettant de se différencier de ses concurrents L'imitation créatrice du business model L'imitation ne s'oppose pas au processus créatif, au contraire, elle propose de nouvelles solutions innovantes. L'imitation créatrice est considérée comme le processus le plus innovant pouvant parfois prêter confusion entre innovation et imitation créatrice. [...]
[...] Ils représentent une base conceptuelle pour l'imitation La littérature sur la catégorisation du marché La catégorisation est un processus cognitif qui influence la perception, l'interprétation, l'action et de fournir les conditions par défaut pour donner du sens au monde social. Concrètement, la catégorisation consiste à regrouper des choses et des concepts qui se ressemblent selon certains attributs (Granqvist & Ritvala, 2016). Cette littérature joue un rôle important dans la compréhension du fonctionnement du marché en soutenant que les catégories reflètent un consensus significatif sur les caractéristiques de certaines entités. [...]
[...] Le test du business model permet de voir comment le marché réagit à l'innovation, s'il l'accepte ou la rejette, ainsi l'entrepreneur peut évaluer la pertinence de sa solution. L'adaptation secondaire est donc ce processus d'apprentissage où l'entrepreneur diffuse son innovation sur le marché puis ajuste à nouveau les éléments afin d'obtenir un résultat satisfaisant. Cette phase est déterminante pour conserver l'élément et l'intégrer définitivement au business model, le réajuster ou le supprimer. La mesure de l'impact social : des initiatives pour répondre aux enjeux sociaux de demain ? [...]
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