Bâle II, crédit aux pme, système bancaire, échange de flux, gestion des risques, ratios prudentiels, internal rating based, banques des règlements internationaux, value at risk
La crise dite des « subprimes » de l'Eté 2007, ces fameux crédits hypothécaires américains accordés à des ménages modestes, ou encore la récente Affaire Kerviel (du nom du trader de la Société Générale qui en déjouant les systèmes de contrôle internes et en prenant des positions hors délégation a fait perdre près de 5 milliards d'euros à son établissement) ont rappelé aux banques l'importance du mécanisme de régulation et de contrôle de leur activité.
En effet, la banque doit se protéger contre les dérives des marchés financiers en respectant le cadre réglementaire prévu : c'est tout l'enjeu de la réforme Bâle II qui, outre le risque de contrepartie, intègre de nouveaux risques notamment opérationnels et de marchés. Cette crise qui a commencé le 18 juillet 2007 a provoqué une crise de confiance généralisée sur les marchés financiers et un assèchement de liquidité qui fait craindre un phénomène de « crédit crunch » (littéralement contraction du crédit). Par crainte de la propagation de cette crise du crédit à la sphère économique, les banques centrales ont été amenées à injecter massivement des liquidités sur le marché interbancaire et d'assouplir leur politique monétaire afin de rassurer les investisseurs et de « fluidifier » le refinancement des banques. La BCE (Banque Centrale Européenne) fut la première à injecter le 9 Août 2007, 94,8 milliards d'euros dans le système financier pour augmenter les liquidités qui manquaient sur le marché. Le même jour, la FED (Féderal Reserve) a injecté sur le marché américain 24 milliards de dollars. Ces injections massives de liquidités ont eu des effets limités et n'ont pas contribué à restaurer totalement la confiance de tous les acteurs du marché financier.
Les banques se financent sur le marché interbancaire à des échéances de trois mois. Normalement, les banques empruntent à un taux supérieur de 0,15 à 0,20% au taux directeur de la BCE (taux considéré comme le taux sans risque). En Europe, il s'agit du taux Euribor. Cette différence entre le taux sans risque et le taux emprunté correspond au spread c'est-à-dire à la prime de risque. Mais, lors de la crise des subprimes, cette différence est devenue plus grande à cause de la crise de confiance présente sur les marchés financiers. Pendant cette crise, le taux Euribor était de 4,95% en décembre 2007 alors que le taux directeur était de 4%. Le refinancement des banques étant devenu plus difficile, ces dernières ont durci les conditions d'octroi du crédit et répercuté sur le client « consommateur final » la hausse des taux d'intérêts. On peut alors se demander si l'accès au crédit n'est pas devenu plus difficile du fait de cette crise ?
Mots clés: économie, crise économique, Bâle I, Bâle II, fonds propres, PME, besoins de financement, crédit, taux d'intérêt, relation client, ratio Mc Donough, FED, banque, crédit, système bancaire, étude, BCE, Euribor
[...] C'est un Etablissement Public de l'Etat. Il a pour mission de financer et d'accompagner les PME, en partenariat avec les banques et les organismes de capital-investissement, dans les phases les plus décisives du cycle de vie des entreprises. Pondération fondée sur la pondération de l'Etat dans lequel le siège social de la banque est situé. Pondération du risque fondée par la notation de la banque. Créances sur des banques d'échéance initiale de moins de trois ans. [...]
[...] Les coûts dépendront alors de la solvabilité des dirigeants PME. Cependant d'autres critères seront à intégrer comme la qualité de gestion, l'évolution future de l'activité, la situation financière avec présentation des bilans anciens et nouveaux, l'établissement d'un prévisionnel pour la reprise ou création d'activité. Les banques seront de plus en plus attentives au fonctionnement du compte bancaire et sauront apprécier le risque encouru. La banque pourra dorénavant savoir si elle accepte ou refuse une demande de financement par la cotation Bâle II et si elle accepte le crédit, à quel prix puisque les crédits risqués seront plus chers car ils nécessiteront plus de fonds propres alors que les crédits dits plus surs coûteront moins chers car ils nécessitent moins de fonds propres. [...]
[...] Le but de Bâle II est de mieux juger ce risque. Ainsi le comité de Bâle a permis aux banques de choisir parmi trois méthodes de notations : Méthode Standard, qui n'est que le ratio Cooke amélioré. Méthode Internal Rating Based (IRB) fondation. Méthode IRB avancée. Méthode Standard Dans le ratio Cooke la pondération correspondait à la nature de la créance pour les créances sur états pour les banques ou 100% pour le crédit aux entreprises). Dans Bâle II, l'approche Standard est basée sur les notations externes des agences de rating telles que Standard & Poor's, Moody's et Fitch. [...]
[...] Cette notion de Value at Risk nous vient des Etats-Unis où elle a été développée par JP Morgan dès 1993. Cette méthode d'évaluation des risques de marché dépend de trois paramètres essentiels qui sont : la distribution des résultats. Le niveau de confiance. L'horizon temporel choisi. La VAR donne une estimation des pertes, via l'utilisation d'une loi normale, qui ne devrait pas être dépassée sauf événements extrêmes. Pour parfaire les estimations, le modèle est complété par l'analyse de différentes hypothèses appelées Stress Test. [...]
[...] Bâle II n'a pas d'impact direct sur les PME. Cette réglementation a un impact direct sur les établissements financiers qui ont dû s'adapter à ces changements techniques (changement du système d'information avec création de logiciel pour calculer les notations), et d'analyse pour bien comprendre le risque porté par la banque. Le nouveau ratio de solvabilité accroît aussi le recul d'offre de crédit pour les entreprises les plus risquées du fait du montant du capital nécessaire pour couvrir la probabilité de défaut. [...]
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