Management, Covid 19, confinement, GRH Gestion des Ressources Humaines, transformation digitale, autoentrepreneur, Entrepreneuriat, micro-entrepreneur, Comptabilité, TVA taxe sur la valeur ajoutée, méthode KROM, méthode ACKME, culture d'entreprise, leadership, Démarche qualité, bien-être au travail, cyberespace, Télétravail, modèle de Reynaud, lien social, modèle de Brunelle, modèle de Dumas
Le confinement provoqué par la crise du COVID-19 a favorisé l'émergence de nouvelles pratiques organisationnelles. Ainsi, dès le mois de mars 2020, les entreprises et plus particulièrement les entrepreneurs ont mesuré de plein fouet les impacts forts de la crise sanitaire. Ces bouleversements se sont prolongés lors du déconfinement du 11 mai et de la seconde vague de la pandémie du 24 juin. Ces changements ont provoqué une nouvelle adaptabilité en termes d'engagement collectif et individuel, de nouveaux modes d'organisation, de remise en question des modes de pensées et des processus mis en place jusqu'au début de la pandémie. La santé a été mise au coeur de la nouvelle stratégie d'entreprise et le management a été révolutionné en profondeur. Face à l'urgence, tous les acteurs concernés ont plus ou moins réussi à relever le défi d'ajuster son mode de fonctionnement face à une crise sanitaire majeure. La donne a désormais changé et toutes les parties concernées doivent s'interroger sur l'impact du COVID-19 dans l'organisation de son travail et sa capacité à faire face à des situations critiques et intenses qui bouleversent le quotidien du monde entier.
[...] Selon Cécile ARRAGON, la pandémie du Covid-19 est un catalyseur permettant de transformer le secteur. Zeyneb ATTYA nous propose une rupture du modèle organisationnel classique. Mohamed BAYAD s'inquiète du retour du leadership extraordinaire. Mohamed BENABID parle de transition forcée. Moez BEN YEDDER recommande de suivre la courbe en U. Charles-Henri BESSEYRE des HORTS conseille d'avoir un retour d'expérience sur ce qui a bien fonctionné et ce qui est plus difficile à faire dans les entreprises. Mustapha BETTACHE pense que le marché va revenir à la normale, en suivant les lois du marché empirique. [...]
[...] Nous pouvons commencer à lister les limites du modèle classique en citant l'approche individualiste de l'entreprise. Dans cette théorie, nous estimons que l'entreprise est le fait d'un seul et unique individu : l'entrepreneur. Cette vision est vraie à la fin du XIXe siècle, mais est dépassée de nos jours et nous le voyons d'autant plus avec le phénomène start-up. Dans la vision empirique, nous avons un schéma simple où l'entreprise est dirigée par son fondateur ou ses descendants. Selon les cultures et les périodes, cette vision est viable, mais dans les pays occidentaux, elle était notamment vraie au début du XXe siècle. [...]
[...] Ces trois critiques fondent les courants théoriques « modernes » des entreprises. Leurs points de vue sont similaires pour expliquer l'existence d'entreprises dans un cadre théorique qui a priori ne permet pas d'expliquer leur présence. Toutes nos théories constituent ainsi un arrangement dans le cadre de l'économie néoclassique. Cependant, chacune de ces thèses reconnaît l'existence unique du phénomène individuel (principe de l'individualisme méthodologique). Un ensemble récent de lignes théoriques tente de concilier le principe d'individualisme méthodologique avec prise en compte des phénomènes collectifs. [...]
[...] Nous allons revenir plus en détail sur ces exemples plus bas, mais penchons-nous d'abord sur ce paradoxe. Dans une période où toutes les entreprises subissent la crise à cause des restrictions sanitaires, comment ces entreprises peuvent-elles prospérer ? En réalité la réponse est assez simple : leurs secteurs d'appartenance. En effet, nous parlons ici d'entreprises dont le secteur d'activité est l'industrie chimique, plus particulièrement les produits de désinfection, qui ont été au cœur de la crise sanitaire. L'édition de logiciels informatiques, qui ont été le centre de la stratégie de mise en distanciel des travailleurs. [...]
[...] Nous verrons à nouveau ces facteurs lorsque nous analyserons un cas pratique. Les lois économiques même en période de crise : certains gagnent et d'autres perdent Même en période de crise, les lois économiques s'appliquent. Si certaines entreprises ont été obligées d'embaucher plus de personnes, certaines ont été forcées de subir la récession et de licencier des employés. Le secteur d'activité a été au cœur de cet effet. Si l'on garde ce critère, alors on peut montrer une hétérogénéité de l'impact de la crise sanitaire sur les entreprises. [...]
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