Le e-commerce et le commerce physique peuvent-ils cohabiter ?

Extraits

[...] En l'occurrence, outre l'aspect publicitaire et marketing derrière l'utilisation des réseaux sociaux (à savoir un accroissement de l'audience de fréquentation du site), ces derniers permettent de capter de nouveaux clients, et notamment les jeunes qui maîtrisent et se rendent fréquemment sur ces sites, et d'interagir avec les communautés. Enfin, la maîtrise des réseaux sociaux par les enseignes permet de les distinguer de la concurrence en diffusant par exemple des informations de qualité, en alimentant des blogs ou bien en faisant découvrir les différents métiers existant dans ce secteur. Les distributeurs peuvent ainsi améliorer encore plus leur réputation, leur image en exploitant au mieux les réseaux sociaux. [...]

[...] Le e-commerce et le commerce physique peuvent-ils cohabiter ? Évolution du e-commerce Le e-commerce connaît une croissance phénoménale puisque les ventes en ligne sont passées de 57 milliards d'euros en 2014, à 112 milliards d'euros en 2020, soit une croissance de plus de en l'espace de 7 ans. Cette tendance s'est également poursuivie du fait de la pandémie du Covid-19 marquée par des confinements et la fermeture des commerces non essentiels. D'après la Fédération e-commerce et vente à distance, le commerce en ligne représente une part de du commerce en détail en 2020 (contre en 2019). [...]

[...] Amazon commercialise au départ des livres à distance, avant de se diversifier dans la vente de produits culturels, puis marchands, voire même certains produits alimentaires. En outre, Amazon développe et commercialise à des tiers une technologie de magasins sans caisse, appelée Just walk out technology , appliquée dans 25 supermarchés Amazon Go (La Tribune mars 2020). Avantages du e-commerce À travers double choc, les enseignes se retrouvent menacées. Dans ces conditions, on peut se demander si les enseignes traditionnelles sont vouées à disparaître, du fait du développement du e-commerce et de sites marchands en ligne. [...]

[...] En outre, les sites de commerce en ligne mettent au premier rang l'internaute en lui donnant la possibilité d'élaborer le produit (Fuchs et Schreier, 2011), de concevoir des services (Cova, 2004). L'entreprise se concentre alors uniquement sur sa fonction technique de production. Enfin, les consommateurs sont mis directement en interaction, via des ventes en C2C (Consumer To Consumer), comme par exemple sur eBay, LeBonCoin . la confiance entre les acheteurs et vendeurs développe ainsi les transactions (Leonard, 2012), permettant ainsi au consommateur de s'affranchir de plus en plus du distributeur. De même, dans un modèle B2C (Business To Consumer), Groupon permet de mobiliser des internautes autour d'une offre. [...]

[...] La recherche d'information devient ainsi transparente, parfaite. Il n'existe donc pas d'asymétrie d'information. Il est ainsi possible de comparer les prix des concurrents et distributeurs et donc d'accroître la compétitivité de la firme sur le levier des tarifs. Par ailleurs, internet offre la possibilité aux consommateurs et aux fournisseurs (producteurs) de comparer les prix de produits et services. Toutefois, ces derniers doivent être de même qualité (homogénéité) ou les propositions identiques afin que la comparaison soit correcte. Par exemple, ils doivent prendre en compte les frais de port, de livraison ainsi que les garanties. [...]