Facebook et le marché des cadeaux virtuels

Extraits

[...] Le marché du cadeau virtuel n'échappe évidemment pas à cette règle. Par ailleurs, le consommateur doit pouvoir disposer d'instruments de paiements lui permettant d'effectuer des achats en ligne c'est-à-dire pouvoir utiliser une carte de crédit, effectuer un virement bancaire ou utiliser une solution de paiement via téléphone portable Tout ceci suppose la mise en place d'un système bancaire permettant les micros transactions c'est-à-dire le paiement de biens ou de services de faible valeur unitaire. Sur l'internet, un modèle économique fondé uniquement sur les revenus publicitaires peut paraitre risqué dans la mesure où il s'agit d'une ressource éminemment instable puisqu'elle dépend de facteurs non maitrisés tels que le niveau de dépenses des annonceurs en termes de marketing. [...]

[...] C'est en effet seulement en 2009 que Facebook est parvenu à atteindre une situation de trésorerie positive après 5 ans de pertes (voir article du Point du 17 sept consulté le 28 novembre 2010, disponible sur internet : http://www.lepoint.fr/actualites-technologie-internet/2009-09-17/premiers- benefices-pour-facebook/1387/0/378222 Parmi les nombreuses applications développées par Facebook, il a été lancé en 2007 une boutique de cadeaux virtuels alimentée par des items créés par les développeurs internes de Facebook. Il s'agissait de petites images qu'il était possible d'acheter pour la somme de afin de les offrir à ses amis. Parallèlement au lancement de cette plate-forme marchande, on remarque que Facebook a commencé à s'intéresser à la création de sa propre monnaie virtuelle : les crédits Facebook. [...]

[...] http://www.facebook.com/help/?page=1038#!/help/?faq=17265 Par ailleurs, voilà plusieurs mois que Facebook fait mine de vouloir étendre son réseau à l'ensemble de la Toile : c'est Facebook Connect, qui permet de se connecter à des sites externes comme nous l'avons vu plus haut, et l'API OpenGraph, qui permet à ceux-ci d'interagir directement avec Facebook (http://www.comptoirdunet.fr/web-social/Open-graph-de-facebook- tous-les-chemins-menent-a-facebook-150.html - On peut donc imaginer que les crédits Facebook pourraient finir par être acceptés sur d'autres sites où la place des monnaies virtuelles est déjà prépondérante (gaming, autres réseaux sociaux . La synergie entre ces trois pôles (crédits, connect, OpenGraph) pourrait s'avérer lucrative pour les éditeurs tiers et le serait surement pour Facebook. Globalement on peut dire que le développement massif des crédits Facebook abaisserait davantage les barrières à l'expansion de l'économie virtuelle. Facebook est désormais disponible dans une centaine de langues et connait des taux de croissance incroyables dans de nombreux pays. [...]

[...] L'étude indique que les consommateurs japonais, anglais et français qui consacrent une partie significative de leurs budgets à la consommation de biens culturels traditionnels (journaux papier, DVD ) acceptent donc plus volontiers de payer de la musique en ligne, des films téléchargés et des jeux. De ce constat, il n'existe pas de corrélation positive entre l'intensité de la consommation de médias sur Internet et le niveau de dépenses sur Internet. Cependant, il existe bien une concordance positive entre une consommation forte de médias traditionnels (payants) et une consommation payante de médias en ligne. [...]

[...] Ceci devrait passer par une promotion à plus grande échelle des crédits Facebook et donc une meilleure visibilité de ceux-ci sur le site. Il faudrait expliquer de façon plus claire à quoi servent ces crédits et en généraliser l'usage pour toutes transactions financières sur Facebook. Ceci devrait permettre à Facebook de tirer profit des applications payantes mises en place par des développeurs tiers et on pense notamment aux jeux sociaux comme FarmVille (le jeu est gratuit mais utilise un système de micro transaction pour vendre des items utilisables dans le jeu). [...]