Quel est l'impact de la réalité virtuelle en tant qu'outil marketing sur les milléniaux chinois dans le prêt-à-porter du luxe ?

Extraits

[...] En ce qui concerne l'essayage, on aurait pu poser la même question pour du prêt-à-porter de gamme moyenne afin de mesurer la différence. La réticence de l'essayage en réalité virtuelle est-elle liée à la valeur du produit ? Quant à l'assistant virtuel, on ne précise pas dans la question s'il remplacerait les vendeurs physiques ou s'il vient en support. Finalement, la question générale sur l'utilisation de la réalité virtuelle est biaisée, car on compare une entreprise qui n'utiliserait aucun service digital à une entreprise utilisant la réalité virtuelle. [...]

[...] Il y a un amalgame entre les deux technologies alors que la réalité virtuelle n'est qu'une part de l'environnement digital. Conclusion de l'étude Cette étude nous montre que les marques de prêt-à-porter de luxe doivent toujours proposer une expérience afin de montrer leur valeur ajoutée. Aux yeux des milléniaux, cette expérience peut tout à fait passer par la réalité virtuelle et constitue même un avantage comparatif pour eux. Qu'elle soit utilisée comme moyen de promotion, comme technologie d'essayage de vêtement ou pour conseiller les clients, elle constitue une expérience ludique et utile qui attise la curiosité des potentiels clients. [...]

[...] Néanmoins, on a des sondés pour qui l'essayage virtuel a une valeur quelque peu gadget : ils aimeraient essayer leurs vêtements de cette façon, mais cela n'influerait pas leur décision d'achat. Ces résultats sont cohérents avec la question de l'avantage comparatif posée plus tôt : considéraient que la réalité virtuelle faisait la différence et sont séduits par une marque offrant la possibilité d'essayer de cette façon. L'assistant virtuel Les trois quarts des personnes interrogées aimeraient avoir un assistant virtuel qui les aiderait dans leur expérience d'achat et d'entre elles disent même préférer une marque qui propose ce service. [...]

[...] La réalité augmentée ou virtuelle ne dispense pas la marque d'avoir des vendeurs et des cabines d'essayage, elle doit s'inscrire en complément, mais ne pas altérer la qualité des services. Elle doit également accompagner le client qui se sent lésé face à ces évolutions : lui montrer comment ces nouveaux services peuvent l'aider et ne pas lui forcer la main s'il émet des réticences. Finalement, c'est vers une expérience toujours plus individualisée et travaillée que nous emmène la réalité virtuelle dans l'univers du prêt-à-porter de luxe. Mais l'individualisation de la relation marque client doit intégrer le fait que chacun a une sensibilité différente face à ces technologies. [...]

[...] Grâce à un QR code à scanner pour faire le questionnaire, les personnes répondantes pourront le scanner via WeChat et ainsi répondre à notre étude. Pour se faire, je pourrais l'envoyer à mes contacts WeChat chinois mais également les rencontrer et le proposer à des inconnus dans la rue. L'essayage virtuel des sondés aimeraient essayer des vêtements virtuellement (possibilité offerte par la réalité virtuelle). C'est une idée qui plaît particulièrement à notre cible. On en déduit tout de même que des sondés sont favorables à la réalité virtuelle comme outil marketing, mais ne souhaitent pas l'utiliser pour essayer des vêtements. [...]