Fusion-acquisition, Microsoft, LinkedIn, OPA Offre publique d'Achat, synergie, réseau social professionnel, IA Intelligence Artificielle, Outlook, Calendar, Skype, normes IRFS International Financial Reporting Standards, process, input, output
Une fusion-acquisition peut se définir comme étant une opération de croissance externe, c'est-à-dire d'achat d'une entreprise par une autre.
Plusieurs objectifs dont notamment :
- La recherche de synergie : idée selon laquelle la fusion de deux entreprises engendrerait une création de valeur supérieure à celle créée par chacune des deux entités séparément.
- La diversification de l'offre que propose une entreprise afin de ne plus dépendre d'un unique secteur (fusion conglomérale)
- Le recentrage de l'activité par l'achat d'un concurrent direct afin de gagner des parts de marché rapidement (fusion horizontale)
- Augmenter le pouvoir de négociation au sein de la chaine de valeur en rachetant un fournisseur (fusion verticale)
Les fusions et acquisitions sont donc utilisées par les entreprises comme un accélérateur de croissance, dans le but de développer leurs activités, d'accroître leur puissance financière et leurs parts de marché.
Nous allons maintenant nous intéresser plus précisément à l'acquisition de LinkedIn par Microsoft.
[...] Par cette OPA, Microsoft a donc racheté la totalité des titres détenus par les actionnaires de LinkedIn. Pour mener à bien cette opération, la firme a procédé à un emprunt obligataire d'un montant de 20 milliards d'euros. Cette émission obligataire est la cinquième plus importante jamais lancée sur le marché du crédit américain. Même si l'entreprise aurait pu s'en passer du fait de sa trésorerie nette (60 milliards), il était moins cher d'emprunter plutôt que de rapatrier les bénéfices de ses filiales se trouvant dans d'autres pays à cause de l'impôt. [...]
[...] Tous les postes du bilan de LinkedIn ont ainsi été rajoutés au bilan de Microsoft, on élimine les titres de LinkedIn à l'actif, et au passif, on fait apparaître le résultat de LinkedIn et la part qui va dans les réserves. Il n'y a pas d'intérêts minoritaires étant donné que Microsoft possède la totalité des titres. Nous remarquons que sur les 27 milliards de dollars nécessaires à l'acquisition, plus de la moitié concerne le goodwill. Ce dernier s'établit à 16,8 milliards de dollar et représente la différence entre le prix total payé pour l'acquisition de l'entreprise et la quote-part des actifs et des passifs évalués à la JV. [...]
[...] Il a été lancé fin février un assistant à la création de CV qui permet d'importer les informations issues de son profil LinkedIn dans Word afin de créer plus facilement un CV. LinkedIn a un business model très différent de celui des autres réseaux sociaux. En effet de ses revenus proviennent de frais d'abonnement, les restants provenant de la publicité. Les revenus de Facebook proviennent en quasi-totalité de la publicité. Le potentiel est donc énorme pour Microsoft dans ce cas précis. C'est donc grâce à ses nombreuses possibilités que Microsoft a acheté LinkedIn au mois de décembre 2016 pour 26,2 milliards de dollars. [...]
[...] En effet, son but est de rapprocher la communauté d'utilisateur de LinkedIn du milliard de personnes utilisant Office. Entre les deux, les synergies possibles sont innombrables, cette acquisition a pour objectif d'augmenter la croissance annuelle du groupe, mais aura également des répercutions sur la croissance de la suite Office et des applications d'entreprises intelligentes Dynamics (progiciel, analyse de données, développement de projets). Les deux sociétés vont travailler de la manière la plus étroite possible, mais LinkedIn restera une société indépendante qui gardera sa culture, sa marque et son PDG. [...]
[...] Nous allons maintenant nous intéresser plus précisément à l'acquisition de LinkedIn par Microsoft. L'acquisition de LinkedIn par Microsoft Présentation des deux entreprises Microsoft : a été fondée en 1975 par Bill Gates et Paul Allen alors qu'ils étaient encore étudiants. C'est une société du secteur informatique qui a pour activité principale le développement et la vente de systèmes d'exploitation, de logiciels et de produits matériels dérivés. Elle est également présente dans d'autres secteurs d'activité comme les moteurs de recherche, les périphériques (claviers et souris), les consoles de jeu vidéo et la téléphonie. [...]
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