Le commerce est en pleine transformation. Il est évident qu'en France, c'est encore le début, mais on peut imaginer que d'ici un dizaine d'années les transactions commerciales sur Internet seront plus importantes que les transactions classiques. A terme, l'achat en ligne va dépasser l'achat traditionnel parce qu'il offre une multitude d'avantages pour le commerçant et pour le consommateur.
Le consommateur va gagner en qualité et en prix. Mais il faut absolument que les commerçants actuels prennent ce virage et qu'ils s'habituent à ce type de mentalité. D'un côté, il est beaucoup plus facile de monter un commerce sur Internet parce qu'il n'y a pas de frais de personnel, de boutique, de stockage, mais par contre le commerçant se retrouve face à un marché mondial, ce qui est un avantage parce qu' il n'y a pas que les gens qui habitent à 100 m autour qui peuvent acheter, il existe cependant la concurrence des autres marchands.
[...] Le Home Banking Aux Etats-Unis Selon une étude menée par Dataquest et dont les résultats ont été rendus publics en août 99, un peu plus de 24,2 millions de foyers américains utiliseront les services de banque à domicile en 2004. Cette prévision est plus pessimiste que celle avancée par Cyber Dialogue en mars 99 et qui prévoyait que ces 24 millions seraient atteints dès 2002. Mais si Dataquest et Cyber Dialogue ne font pas les mêmes prévisions, ils s'accordent sur les chiffres de 1998. [...]
[...] - les économes : la génération X appartient plutôt à cette catégorie de cyberconsommateurs qui est majoritairement masculine et dispose de revenus supérieurs à la moyenne. Pour eux, Internet est un moyen d'acheter moins cher qu'ailleurs. Cette catégorie de consommateurs aura tendance à se rendre dans les magasins pour se renseigner sur les produits mais à acheter en ligne. Ces consommateurs seront les plus enclins à dépenser deux fois plus l'année prochaine. - les pragmatiques : les internautes de cette catégorie sont surtout des baby-boomers et vivent dans des foyers disposant de revenus moyens. Ils souhaitent faire des bonnes affaires. [...]
[...] Selon les résultats d'une étude menée par Greenfield Online, le nombre d'internautes qui réalisent des achats en ligne augmente à un rythme plus élevé que celui des utilisateurs qui recherchent des informations en ligne. Source : Greenfield Online Ces résultats diffèrent sensiblement de ceux avancés par Intelliquest. En effet, ce dernier avance les chiffres suivants : Source : Intelliquest Mais Intelliquest n'est pas le seul cabinet qui produit des chiffres plus modestes que ceux de Greenfield. Qu'il s'agisse de Luis Harris, Nielsen, Jupiter Communications ou encore Ernst & Young, aucun d'entre eux n'a estimé que la proportion d'acheteurs américains en ligne était supérieure à 38%. [...]
[...] En France Les services français de la banque en ligne sur l'Internet ont réellement décollé en 1998. La croissance du marché est très rapide : une étude de Benchmark Group révèle que les principaux services qui étaient ouverts au début de 1998 ont multiplié leur nombre de clients par quatre en un an. Au total français étaient, début 1999, clients d'un service de banque en ligne. La BNP était, en janvier 1999, le premier banquier en ligne français avec abonnés à ses services Internet. [...]
[...] Selon IDC, le nombre de consommateurs en ligne devrait passer de 31 millions en 1998 à 183 millions en 2003. A cette date des internautes ne seront pas américains et les Etats-Unis représenteront moins de la moitié du marché du commerce électronique alors qu'en 1998, bien que 56% des internautes n'étaient pas américains, le e-commerce en dehors des Etats-Unis n'a représenté que 26% du total des dépenses dans le monde. IDC indique également, qu'en des internautes réaliseront des achats en ligne. [...]
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