C'était il y a encore peu : une large partie des acteurs économiques ne juraient que par Internet et par les perspectives de la nouvelle économie…le nouvel Eldorado ! Depuis, l'explosion de la bulle financière et de nombreuses faillites retentissantes, les esprits semblent se calmer : on recommence à réfléchir rationnellement, à revenir à des concepts simples qu'on avait semblé oublier… rentabilité, retour sur investissement et autres. Si Internet n'est pas en effet l'Eldorado promis, nous allons voir que le e-commerce offre encore des perspectives. Par e-commerce, nous entendons l'ensemble des transactions qui passent via le medium Internet. Il convient avant tout de différencier le B to B, autrement appelé business to business, du B to C (Business to Consumer). Le B to B correspond aux échanges entre entreprises : il représente la majeur partie des transactions sur Internet, avec une part qui devrait passer de 80% à 95% des échanges du e-commerce. Alors qu'il s'élevait à "seulement" 74 milliards de $ en 1998, le commerce électronique en B to B a vu ses estimations sans cesse révisées à la hausse, passant de 1.520 milliards de dollars pour 2003 (Forrester Research) à 7.290 milliards de dollars (US$) pour 2004 (GartnerGroup). La partie du e-commerce nous intéressant se retrouve dans les 20% restants : le commerce B to C. Ce secteur reste largement à la hausse avec notamment en France une hausse de 50% enregistrée en 2003 par rapport à 20021. Par ailleurs, sa part dans la vente à distance croît sans cesse pour atteindre, en 2002, 26,8% de cette activité : au fur et à mesure, les moyens traditionnels de la vente à distance (minitel, téléphone, courrier notamment) sont en partie délaissés pour cette nouvelle façon de commander.
[...] Pour compenser cet inconvénient certain, ils tentent par le biais de la personnalisation de l'offre, des conseils, etc. de favoriser les ventes incitatives et les ventes croisées Cela s'inscrit parfaitement dans un simple renouveau du merchandising en complétant des techniques au final assez classiques par une personnalisation de l'offre : Techniques de merchandising les plus utilisées sur Internet1 On peut ici voir que les bonnes affaires, largement utilisées dans le commerce traditionnel sont très utilisées sur Internet également. En témoigne le taux très élevé de site l'utilisant On joue ici souvent sur l'impression d'urgence : il faut consommer tant que l'offre "exceptionnelle" est encore proposée emarketnews.com (http://www.abc-netmarketing.com/article.php3?id_article=1700) 26 Viennent ensuite les rubriques à thème qui sont également très utilisées afin d'essayer de développer le lèche-web ainsi que les achats d'impulsion. [...]
[...] Une relation se faisant par le biais des grossistes pour les plus petites structures (pouvant être assimilées le cas échéant à des indépendants). Il semblerait donc d'après ces éléments que l'utilisation du canal Internet n'a pas été l'occasion de passer outre les acteurs classiques du marché, pour les petites structures du moins. Ceci est au final assez logique : des sites à faible volume ne représentent pas un intérêt suffisant pour l'éditeur pour qu'il prenne la peine de traiter en direct avec ces entreprises. [...]
[...] ERP L'ERP au centre des flux d'informations 117 L'ERP apparaît donc comme un véritable le nœud de l'échange d'informations au sein de l'entreprise. Via une interface client, le consommateur pourra accéder à ses informations personnelles, au suivi de sa commande, etc. Concernant le service client, dans le cas d'Amazon.fr, un lien permanent relie tous les services au centre de relation client situé en Grande-Bretagne : ainsi, le consommateur pourra trouver en face de lui des personnes capables de répondre à ses problèmes car en contact permanent avec les différentes fonctions de l'entreprise. [...]
[...] Il faut noter la difficulté d'évaluation des coûts liés à ce système. En effet, de nombreux coûts cachés sont créés par le picking en magasin, notamment en terme de désorganisation du point de vente mais également au niveau du temps passé par les employés pour se charger de chercher les produits, de les emballés, de les expédier, etc. L'avantage intrinsèque à ce système est qu'il ne nécessite pas la création d'un entrepôt, ni celle de stocks dédiés à l'activité online. [...]
[...] Un mail prend à peine une minute à taper et à envoyer. Ce canal se caractérise donc par l'étendue des marchés accessibles, par la facilité d'accès des petites entreprises, pas la disponibilité perpétuelle des boutiques virtuelles ainsi que par l'importance de la variable prix, notamment en raison de la vitesse de circulation de l'information. Les acteurs de la distribution de produits culturels sur Internet En tant que canal de vente, celui-ci se caractérise également par les acteurs qui le composent. [...]
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