Licence professionnelle métiers du numérique, projet web, manipulation de l'information, réseaux sociaux, désinformation, fake news, Facebook, analyse SWOT
La manipulation de l'information n'est pas un phénomène nouveau. L'augmentation récente de son utilisation est due à la capacité inégalable de diffusion de l'information permise par internet et les réseaux sociaux. En seulement une dizaine d'années, les réseaux sociaux ont radicalement changé la façon avec laquelle nous consommons les informations et les médias. Ces acteurs numériques sont devenus essentiels et indispensables dans notre vie quotidienne.
Cependant, les plateformes digitales n'apportent pas que les avantages. Accusées de répandre les fausses nouvelles, les propos de haine, les théories de complot et les rumeurs, elles ont complètement changé la manière avec laquelle la désinformation voyage. À cause de ce climat d'incertitude, la communication via ces outils devient compliquée, pour les individus comme pour les entreprises.
[...] En 2017, Starbucks a subi une telle attaque de la part du forum anglophone 4chan. Ce dernier a fabriqué une compagne intitulée « Dreamer Day », promettant d'offrir des produits gratuits ou encore des réductions en faveur des immigrants sans-papiers. Le hashtag « #DreamerDay » fut relayé par des milliers d'internautes sur Twitter, sans savoir qu'il s'agissait d'une fausse compagne. L'enseigne Starbucks parvint à contenir les rumeurs, mais s'est vue accusée de racisme (cf. annexe 5). Même en France, les entreprises n'échappent pas à la menace des fake news. [...]
[...] annexe Autre point important : les individus issus des catégories socioprofessionnelles supérieures ne sont pas immunisés contre la désinformation. Les cadres, dirigeants, enseignants . etc., sont nombreux à lire les informations venant des sources jugées peu fiables. Leur profil de consommation des sites d'information n'est pas très différent de celui observé chez les catégories sociales moins privilégiées (cf. annexe 4). Pour les entreprises Selon une étude réalisée par trois chercheurs du MIT, Les Fake-news voyagent six fois plus vite que les vraies informations sur Twitter. [...]
[...] L'entreprise Vinci était une victime de la désinformation en 2016. Des imposteurs ont fait propager la fausse rumeur que le groupe licenciera son directeur financier Christian Labeyrie, en faisant circuler de faux communiqués de presse auprès des agences d'information. Les faux documents accusaient Mr Labeyrie à tort d'avoir détourné plus de 3,5 milliards d'euros des fonds de l'entreprise. Certaines agences sont tombées victime de la désinformation. Le résultat est une chute conséquente du cours en bourse du groupe français, la valeur passant de 61 à 49 euros. [...]
[...] Avant les réseaux sociaux, il était difficile d'identifier ces talents. La communication sur les réseaux sociaux : Les entreprises ont vite compris l'importance de créer une affinité avec les utilisateurs des réseaux sociaux, et ce dans l'optique de vendre. Ceci permet à l'entreprise de cultiver une e-réputation, qu'elle pourra par la suite convertir en engagement et fidélisation de ses clients. En revanche, les réseaux sociaux peuvent présenter des dangers pour l'entreprise. Les mêmes éléments qui font la force des plateformes numériques peuvent aussi constituer une menace. [...]
[...] Ceci existe, car les producteurs média tirent leur revenu des publicités et du trafic web, un titre convenablement choisi est alors essentiel pour attirer un large public et augmenter le nombre de clics et la visibilité du contenu. Faux contexte : Il s'agit d'une information correcte utilisée dans un contexte erroné. À titre d'exemple, l'auteur pourrait prétendre que les femmes gagnent 20% moins que les hommes en moyenne en Allemagne, alors qu'il s'agit d'une moyenne au sein de tous les états membres de l'Union européenne. [...]
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