Sciences économiques, cybermarchands, transaction
Fraude, usurpation d'identité, détournement de comptes clients, etc. Autant de termes qui sont bien connus dans l'univers du e-commerce. La dématérialisation de la monnaie tendant vers un essor des transactions électroniques, on constate qu'il y a de plus en plus de fraudes de tous types sur Internet. L'absence, dans la plupart des transactions courantes, d'infrastructures d'authentification, autorise les fraudeurs à tromper la vigilance des cybermarchands. Avec un degré de risque très élevé et des fraudes pouvant représenter jusqu'à 3 % des chiffres d'affaires, on comprend bien que la sécurisation des transactions et des paiements constitue donc un enjeu de taille pour les acteurs du commerce électronique.
Il demeure difficile de se faire une idée précise de l'ampleur du phénomène, car il n'y a aucune transparence sur le sujet. Nous avons d'une part les médias donnant une importance parfois exagérée au sujet, et d'autre part, les organismes bancaires et marchands qui se refusent à communiquer sur le sujet. De plus, des moyens de paiement électroniques comme Fia-Net, Paypal ne sont pas inclus dans les études. Or, dans certaines régions, le principal moyen de paiement en ligne n'est pas la carte bancaire, mais un moyen hybride comme Paypal. En résumé, mesurer la fraude est complexe, car en plus du manque de transparence sur le sujet, il existe des délais de latence entre la réalisation de la fraude, sa découverte, et sa déclaration.
C'est dans cette optique que nous tenterons de comprendre si les cybermarchands ont les moyens et les ressources nécessaires afin d'une part limiter les risques liés aux transactions électroniques et par quels moyens techniques ils y arrivent, et d'autre part si le coût de cette prévention est proportionné aux enjeux.
[...] Étude menée auprès de acheteurs en ligne aux États-Unis, au Canada, en Allemagne, en Espagne, au Royaume-Uni et en France, avec pour but de déterminer si les cyberacheteurs sont bien conscients des dangers inhérents au net en terme de sécurité. Hacker, dans sa signification relayée par les médias de masse, se réfère aux pirates informatiques. [...]
[...] Ainsi, la mise en œuvre d'une démarche d'anticipation des fraudes impacte tout autant les systèmes d'information (sécurité des réseaux internet) que les processus (interactions entre les établissements financiers et le cybermarchand) et activités des organisations (cybermarchands). Il paraît donc nécessaire de se demander si Les cybermarchands peuvent maîtriser les risques liés aux transactions électroniques ? dans un environnement en constante mutation. Cette maîtrise des risques liés aux flux de l'e-commerce passe donc par une coopération et une synergie entre les différents interlocuteurs liés par ces flux. La représentation de la problématique via le schéma ci- dessus, nous montre les différents axes qui seront développés dans ce mémoire. [...]
[...] Par ailleurs, le paiement par carte bancaire présente l'avantage de rembourser facilement le client en cas de rétractation. Du type de produit proposé. Il faut porter une attention particulière sur les recommandations en matière de fraude, notamment si le produit est tendance (ex. : mobile) ou immatériel (musique, logiciels ) De plus, un benchmark des choix opérés par la concurrence présente en ligne permet au marchand d'exclure des systèmes de paiement et d'établir une liste de moyens de paiement adéquats. [...]
[...] On constate que si le risque zéro n'existe pas en matière de sécurité des flux informatiques, le paiement électronique est maintenant possible avec un haut niveau de fiabilité. De plus, la réglementation protège le consommateur en faisant porter la responsabilité d'un manque de fiabilité d'un moyen de paiement électronique sur son émetteur, et en limitant la responsabilité financière du détenteur de carte de crédit par l'intermédiaire des diverses assurances associées aux cartes de crédit type Visa, MasterCard, American Express, etc. [...]
[...] C'est pourquoi il est important que le vendeur sache communiquer et rassurer le client sur les risques liés à la transaction électronique. Le client doit s'identifier vis-à-vis du vendeur et cette opération comporte plusieurs problèmes: Il voit le risque que les informations qu'il donne sur Internet soient utilisées à des fins commerciales ou autres (problème de confidentialité des informations personnelles ou financières) Il encourt aussi le risque que quelqu'un d'autre qui réussirait à obtenir ces informations se fasse passer pour lui et fasse des commandes qu'il ne souhaite pas ou autres. [...]
Référence bibliographique
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